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2 - Le Soveit DE Cotomeie, VENDRED! 16 JUILLET 1993

Billet

Restrictions

Vancouver est sans
aucun doute la capitale
canadienne des réglements et
des restrictions. Cela vient
d’étre prouvé une fois encore
en limitant et en interdisant
Paccés de son littoral aux
JetSkis et aux Seadoos. Il est
vrai qu’il manquait une
réglementation qui régisse
Putilisation de ces engins,
mais de la a ce qu’ils soient
bannis ou 4 peine tolérés a
vitesse trés réduite dans cette
immensité qu’est |’océan
Pacifique.... Il suffisait juste
que baigneurs et utilisateurs
de JetSkis s’appliquent a ne
pas dépasser certaines
bouées. Les pouvoirs publics
devraient réfléchir 4 deux
fois avant d’interdire la
pratique d’une activité de
loisirs. Onse souvient encore,
iln’y apas silongtemps, dela
rumeur selon laquelle il était
question de supprimer les
spectacles en plein air autour
d’English Bay. Rumeur qui,
bien heureusement, ne fut
jamais vérifiée.

Vancouver se targue,
depuis toujours, d’étre
Californie du Canada, mais,
ces derniéres années, s’est
engagée progressivement sur

ces petits riens qui donnent a
une ville, son ambiance, son
cachet, son dme, sont tour a
tour évincés.

Un autre bel exemple:
lanouvelleréglementation sur
lestationnement dans le West

| End. L’ application derégime

de. permis est certes
judicieuse, mais qu’advient-
il des visiteurs ? De ceux qui
désirent rendre visite a leurs
parents ou amis pour quelques
heures ? Absolument rien n’a
été prévu.

Méme en banlieue ce
mal sévit. White Rock, station
balnéaire qui avait tout de la
Santa Barbara de Colombie-
Britannique, a été privée de
fagon définitive de sa
compétition de chateaux de
sable. On y risque méme une
amende de 2000 dollars pour
un autoradio au volume un
peu trop fort. De plus, il ne
reste pas un seul endroit sans
parcométres. Résultat:
«White-Rock-sur-Mem, au
site enchanteur et invitant, ot
nous ne restons plus qu’une
journée, voire quelques
heures.

Le Grand Vancouver
semble se diriger vers une
politique de réglements
municipauxirréfléchis frdlant
bien souvent |’absurdité.
Chose étonnante, la
population semble accepter
tout ceci sans rechigner.

Pierre Longnus

lavoiedel’aseptisation. Tous —

—NFoRmatTiON

La saison 1993 de Il'ONF

I’Acadie, Kapuskasing, les femmes prisonniéres et

Vimmigration sontau programme des films fran¢gais de
Office nationale du film pour 1993.

Ottawa - La saison 1993-
1994 de 1’ Office national du film
promet quelques films fort
intéressants que les centres
culturels et les salles de cinéma de
l’Ontario, de!’ Acadie et del’ Ouest
n’hésiteront pas a présenter a leur
communauté francophone.

Dévoilée il y a maintenant
quelques semaines en avant-
premiére, la programmation de
PONF confirme tout d’abord que
Pété 1994 sera un été chaud en
Acadie, cété cinéma.

Le producteur Pierre
Bernier du Studio de Moncton a
décidé de profiter de la tenue du
premier Congrés mondial acadien
(CMA), qui réunira, dans neuf
municipalités du sud-est du
Nouveau-Brunswick, des Aca-
diens du Canada, des Etats-Unis et
dela France du 12 au24 aoiit 1994,
pour lancer trois films présente-
ment en production, et d’ autres qui
serontréalisés aucours del’ année.

Un lancement en force,
donc, avec un programme, un film
de la réalisatrice Anne-Marie
Sirois sur une comparaison
allégorique des humains dans un
restaurant de mets préts 4 manger;
un film de Bettie Arseneault sur
des personnes quireviennent vivre
en Acadie aprés plusieurs années
d’absence et un autre de Ginette
Pellerin surle mythe del’Evangile.

Le Centre canadien
produira aussi un film de 10 minutes
qui sera une rétrospective de vingt
années de production
cinématographique en Acadie.

En Ontario, l?ONF annonce
le lancement de trois films etd’une
série sur la jeunesse fgée de 12 a
20 ans. Un film attendu,
Kapuskasing, duréalisateur Fadel
Saleh, dont la sortie est annoncée
pour le printemps 1994, racontera
Phistoire d’une population quis’est
mobilisée pour sauver son moulin
de pates et papier. Cette ville

Une solidarite
internationale

suite de la une

en cours d’application en Céte
d’Ivoire, au Maroc, au Sénégal, au
Togo, en République Centre
Africaine. Les cadres municipaux
qui géreront le matériel fournit par
l’AIMF sont formés en France.

Le Fonds de coopération de
V’association vient de débloquer
deux millions et demi de dollars de
crédits pour financer, en partie, la
réalisation de plusieurs projets de
villes africaines.

L’AIMF participe au
programme d’approvisionnement
en eau potable, d’installation
d’éclairage et d’évacuation des
eaux usées de Zender (Niger). Elle
prétemain ala Banque mondiale et
aux services de la Coopération
frangaise pour la mise en place de
nouvelles structures
administratives a Conakry
(Guinée).

Elle joue un réle dans le
développement de Lomé (Togo)

engagée dans une opération :

d@’urbanisme considérable. Et aussi
dans la création d’un centre
médico-social 4 Brazzaville
(Congo).

A Saint-Louis du Sénégal,
TP AIMF concourt a la restauration
du patrimoine architectural de la
ville, vieille de trois siécles, et a
celle de Port-Louis (Ile Maurice).

Au Vietnam, |’ association
collabore 4 hauteur de 250 000
dollars a la création d’un centre de
formation de cadres saigonais. Une
école qui accueillera un millier
d’éléves pour un cycle d’études de
deux ans.

L’AIMF est encore 1’une
des organisatrices des “Jeux de la
francophonie” qui voient
s’affronter les athlétes et les artistes
des pays francophones. Ils se sont
déroulés pour la premiére fois au
Maroc en 1989.

Camille Hérisson

(J -

LE TOUR DU MONDE EN 365 JOURS

_En diffusant,

jour apres jour, les meilleures émissions de France, de

Belgique, de Suisse, du Canz ada, du Québec et d'Afrique, TV5, c'est le

tour du monde en fr an¢g ais.

autrefois prospére a échappé au
désastre en 1991 lorsque son
employeurl, Spruce Falls Pulp and
Paper Company, a été sauvé de la
faillite par ses propres employés.

Autre film prévu pour le
printemps 1994, Le quatuor de
l’exil, du réalisateur Yves
Basaillon. I] s’agit d’un film
documentaire d’une heure qui
raconte |histoire de quatre jeunes
Francophones somaliens émigrés
au Canada qui vivent avec
difficultés leur adaptation et leur
intégration dans leur nouveau pays.
Le film explorera aussi un aspect
dont on parle moins chez les
Franco-Ontariens : la présence de
plus en plus grande dans les écoles

de langue frangaise d°immigrés

francophones venus des quatre

coins du monde.
Dés cet automne, l’?ONF

Clin d'oeil

LES SENATEURS
SACCORDENT UNE
ALLOCATION DE

LOGEMENT DE
6 0004¢

lancera un documentaire réalisé
par Marie Cadieux qui promet
d’étre intéressant puisqu’il portera
sur les femmes prisonniéres dans
les pénitenciers provinciaux et
fédéraux en Ontario.

Dans Il’Ouest, il n’y aura
qu’un seul film cette année, mais
qui traitera d’un sujet qui hante les
parents francophones : les mariages
mixtes. Le film, dont la sortie est
prévue pour lhiver 1994, sera
tourné dans les quatre provinces
de 1’Quest, dans le milieu des
mariages mixtes. La réalisatrice
Sylvie Van Brabant, qui est elle-
méme originaire de ce coin de pays,
répond ainsi 4 une demande des
associations provinciales de
parents qui souhaitaient quel’ONF
lance une réflexion sur ce sujet.

APF

VOUS VODLIEZ.

QUAND MEME PAS

QUON SOIT PRIS
A COUDCHER DANS

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