_ 6 Le Soleil de Colombie, Vendredi 13 octobre 1978 Mouvements de population au Canada Estimation de la popula- tien au ler avril 1978. La population canadienne s’était accrue de 254,800, soit de 11.0 pour 1,000 par rapport a la population du ler avril 1977; pour la méme période en 1976-1977, ce taux atteignait 12.9 pour Au cours du premier tri- mestre de 1978, il est entré au Canada 5,600 immigrants de moins que pendant le méme trimestre de 1977, et environ 75,700 personnes au- raient déménagé d'une pro- vince 4 une autre, compara- tivement 4 78,800 pour le ler trimestre de 1977; 24% de ces migrants internes se seraient établis en Alberta, 25% en Ontario, 17% en Colombie-Britannique et 7% au Québec. D’autre part, plus de 22% de ces mémes migrants proviendraient de Y'Ontario, 16% de |’Alberta, 15% du Québec et 15% de la Colombie-Britannique. Toutes les ‘provinces. ont enregistré une baisse de leur taux d’accroissement par rapport a celui de 1976-1977, sauf la Colombie-Britanni- que et l'Ontario dont les taux sont demeurés les mé- mes. Immigration, émigration et migration interprovinciale Du ler juin 1976 au 31 mai 1977, le Canada n’a recu que 142,156 immigrants compa- rativement 4 165,637 en 1975-1976, soit une diminu- tion d’environ 14% par rap- port a 1975-1976. Au niveau des provinces, V'Ontario a attiré en 1976- 1977, 48% des immigrants, % L’année de l’enfant Mme Monique Bégin, mi- nistre de la Santé nationale et du Bien-étre social, a annoncé la formation d’une Commission canadienne pour |’Année internationale de l'enfant. La commission canadienne r l'année internationale de l’enfant, présidée par Mme Doris Ogilvie, de Fre- deriction (N.-B.), se de plus de 40 représentants des gouvernements fédéral et provinciaux, du monde du travail et des affaires, ainsi que d’organismes bénévoles voués a l’amélioration du sort des enfants et de la qualité de la vie familiale. Le réle de la commission est de promouvoir au Canada |’ob- servance de l'année interna- tionale de l'enfant en 1979. Mme Monique Bégin, mi- nistre de la Santé nationale et du Bien-étre social voit dans |’Année internationale de l'enfant une occasion pour tous les Canadiens de rendre un témoignage collectif a l'enfance et de faire tout ce qui est possible pour amélio- rer le sort des enfants, au Canada comme partout dans le monde. Une société qui veille au bien-étre de ses enfants connait la prospérité et le Ministre est convaincu que les Canadiens ont a coeur lavenir de leurs enfants. Il reviendra a la Commis- sion d’administrer une contribution fédérale de $1 000 000 aux secteurs bénévole et privé pour des | projets et de s’efforcer de recueillir des fonds publics et privés additionnels. Ces sommes seront consa- crées a des projets et des activités dont l’objectif sera de promouvoir les droits, les intéréts et le mieux-étre des enfants dans le contexte de la famille et de la société. Originaire de Halifax, Mme Doris Ogilvie a été admise au Barreau du Nou- veau-Brunswick en 1964. E]l- le était l'un des membres de la Commission royale d’en- quéte sur la situation de la femme au Canada. Elle est juge adjoint de la Cour provinciale et juge adjoint de la Cour juvénile du comté de York, au Nouveau-Bruns- wick, le Québec 20%, l’Alberta et la- Colombie-Britannique 10% et 13%. Pour l’ensem- ble des provinces de !’Atlan- tique, on a enregistré un taux d’attraction de 3%. Selon les estimations pro- visoires, 38,900 personnes auraient quitté le Canada en 1976-1977 comparativement & 38,100 en 1975-1976. En 1976-1977, 399,849 per- sonnes — 123,246 enfants et 276,603 adultes — sont pas- sés d’une province a l’autre selon les chiffres suivants: 25% des migrants ont quitté l'Ontario, 16% la Colombie- Britannique, 15% 1’Alberta et 14% le Québec, chacune des autres provinces a fourni moins de 8% des migrants. D’autre part, l'Ontario a recu 23% des migrants, l’'Alberta 22%, la Colombie- Britannique 16% et le Qué- bec 8% de tous jes migrants interprovinciaux. ’ L’Alberta avec un gain net de 27,500 personnes est la province qui a le plus profité Migrants du Québec dans les autres provinces, 1976-77 Source Les mighutcos internationale des- déménagements inter- provinciaux, tandis que le Québec y enregistrait une perte nette de 23,300. L’On- tario pour sa part a réduit sa perte nette a 5,700 compara- tivement 4 21,200 l’année précédente. Dans la région de l’Atlantique, seule Terre- Neuve sortait perdante de ces échanges — 2,300. Par contre, la Nouvelle-Ecosse et le Nouveau-Brunswick voyaient leur gain net réduit a 400 et 1,800. Francs avec le public HALIFAX — Les gens de- mandent un leadership aux entreprises, et non au gou- vernement, a déclaré Robert Bandeen, P.D.G. du Cana- dien National, devant la chambre de commerce du Canada, réunie en congrés annuel a Halifax. “Pour la premiére fois depuis presque vingt ans, on observe une évolution positi- ve et significative de |'opi- nion publique en faveur du milieu des affaires”, dit M. Bandeen, invitant l’auditoire a se prévaloir de cette situation. Le conférencier a ajouté que “les gens ont moins confiance dans la capacité de nos dirigeants politiqués a administrer nos affaires”. Avec l’inflation, le chomage et les dépenses publiques excessives, “les promesses sociales des années 60 sont devenues les problémes fi- Ce tout-petit sait, lui, que 30¢ dans . sa boite UNICEF vaut sept fois plus pour un autre enfant ailleurs. Alors, a l'Halloween, ne répondez pas: ‘Oui, mais... Aidez nos tout-petits qui, eux, aident d’autres enfants. Eux aussi travaillent pour la paix. J'aime les enfanis, mais... A six ans, quand c’est la premiére fois que vous passez de porte en porte pour |'UNICEF, ce ‘‘mais’’ n’est pas drdle. nanciers de la fin des années 70”. M. Bandeen a invité le monde des affaires a relever ce défi au leadership eta participer activement a la prise des décisions publi- ques, en cette période de contraintes financiéres et de coupures gouvernementales. Il a précisé que cela pou- vait se faire par le biais d’un programme nouveau et plus réaliste de prét d’hommes clés au gouvernement. M. Bandeen a recomman- dé a son auditoire d’ap- puyer davantage les organis- mes qui se consacrent.a la planification indépendante et aux questions de poli- tique, tel l'Institut C D Howe, le Conference Board au Canada et la Chambre de Commerce. Le PDG du CN a mis le monde des affaires en garde contre l’opinion selon laquel- le ce dernier “est considéré comme efficace, mais pas nécessairement digne de la confiance publique”. I] a ajouté que le sentiment am- bivalent a l’endroit du mon- de des affaires provient d’un public convaincu que “‘les entreprises ne donnent pas linformation sur_ elles-mé- mes de facon compléte et honnéte”. M. Bandeen lui recomman- de de “faire de la bonne communication”, invitant les hommes d'affaires 4 @étre franes dans leurs contacts avec le public et de s’ou- vrir ailleurs que dans les pages économiques des jour- naux, soit ala radio ou a la télévision, devant le grand public. “Ce besoin se fait parti- culiérement sentir dans le domaine des responsabilités sociales, ol tout bénéfice a un coat direct; c’est le réle du monde des affaires d’ex- pliquer clairement quel en est le prix et qui paiera la Bandeen. 6 ¢ .-- en nn fae 3 et interprovnciaies au Canada, 1976-77 (91-208: Be uh See ae aah SS En 1976-1977, neuf per- sonnes sur 1,000 ont quitté le Québec, 12 pour 1,000 en Ontario, 31 en Alberta ou a l'Tle-du-Prince-Edouard et entre 25 et 28 pour 1,000 résidents dans l’une des autres provinces. Au cours de cette méme année, la Appel de candidatures mixtes DIRECTEUR DU LABORATOIRE DE RECHERCHES Traitement : $33 600 4 $38 400 Agriculture Canada, Commission canadienne des grains Winnipeg (Manitoba) Fonctions Diriger le plus grand laboratoire de recherches sur les grains du Canada et exercer les fonctions de conseiller scientifique auprés de la Commission canadienne des grains. Faire office de représentant de la Commission et (ou) du Canada dans les organismes internationaux tels que |’Association interna- tionale de la chimie céréaliére et !‘Organisation des normes internationales. Rester en contact continuel avec les scien- ” tistes et les laboratoires du Canada et de |’étranger qui s’in- téressent a |’évaluation et a l’utilisation des grains et des oléagineux canadiens. Diriger un personnel d’environ 90 membres, dont 18 professionnels, fonctionnant sur un bud- get annuel d’environ $2,200,000. Conditions de candidature Doctorat reconnu en biochimie (sciences céréaliéres) ou en une discipline connexe. Expérience dans le domaine de la recherche céréaliére et dans celui de la gestion des ressour- ces affectées aux activités de recherche. Capacité reconnue de rédiger des articles et des chroniques scientifiques, tech- niques et de vulgarisation, de faire de bonnes présentations orales ainsi que de déterminer les priorités en matiére de , recherche et d’évaluer les progrés réalisés dans la poursuite . des objectifs. Connaissance approfondie des théories et prin- cipes de la science céréaliére et des problémes que comporte la recherche actuelle en matiére céréaliére. : Exigences linguistiques La connaissance de I‘anglais et du francais est essentielle. Les personnes unilingues peuvent poser leurs candidatures mais doivent indiquer leur volonté de devenir bilingues. La Commission de la Fonction publique évaluera les aptitudes des candidats a devenir bilingues. La formation linguistique sera offerte aux frais de |’Etat. Comment se porter ‘candidat Envoyez votre demande d’emploi ou votre curriculum vitae a: D.J.E. Demars, Agent de dotation Commission de la Fonction publique du Canada Ottawa (Ontario) K1A OM7 Date limite : le 20 octobre 1978 No de référence : 78-SMSP-REM 44 (6 8) probabilité que les gens résidant dans une autre province déménagent en On- tario était de six pour 1,000, de quatre pour 1,000 pour Aiberta, de trois pour 1,000 en Colombie-Britannique et de deux dans le cas du Québec. i Priére de toujours rappeler le numéro de référence approprié.