— ~ eR SARS LE SEUL HEBDOMADAIRE DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE Conseil d’administration; A.Piolat J.Baillaut N.Therrien IOIOI RO ROR ROR HOR RIG ROHOR Heke ke ake ak Directeur: André Piolat Secrétaire: Marguerite Batut Rédaction: Serge Fréchette Pierre Archambault PUBLIE R LE.SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, 3213 rue Cambie, Vancouver 9 Téléphone : 879-6924 Courrier de deuxiéme classe sous le numéro d’enregistrement 0046 HE : LES HEBDOS DU CANADA " seareneet NOTRE POLITIQUE SOCIALE ET LA SITUATION DE LA FEMME par Marc Lalonde Ministre de la Santé nationale et du Bien-étre social POLITIQUE SOCIALE Vous savez sans doute que, depuis deux ans, de concert avec mes collégues provinciaux, je prends une part active 4 la réforme en profondeur du systéme de sécurité sociale canadien, Quand nous nous sommes mis au travail, en avril 1973, nous nous étions donné deux ans pour compléter la révision et commencer a appliquer les programmes résultant de nos études. Or, nous n’accusons aucun retard, puisque notre prochaine réunion, & la mi-avril, se tiendra 4 peu prés 4 la méme date que celle qui a marqué le début de nos travaux en 1973. C’est en février, les 17 et 18, que les ministres des gouverne- ments fédéral et provinciaux du Bien-étre social se sont réunis la derniére fois, a Ottawa. Nous avons alors convenus 4 |’unani- mité des grandes lignes d’une action qui apporterait deux des - changements les plus fondamentaux a notre systéme: en premier lieu, un revenu garanti pour les Canadiens qui sont dans l’inca- pacité de travailler ou pour ceux qui n’arrivent pas 4 trouver de Yemploi. En deuxiéme lieu, nous nous sommes mis d’accord sur ' Pimportance capitale de créer des mesures d’incitation au travail qui, grace 4 un supplément de revenu, assureraient qu’il est toujours plus profitable de travailler que de dépendre de l’assis- tance sociale. Autrement dit, un bon emploi devrait toujours representer la meilleure garantie de sécurité. Vous serez peut- étre étonnés d’apprendre qu’avec le systéme actuel, au Canada, Vassistance sociale place souvent le chef de famille dans une meilleure situation financiére que s’il travaillait au salaire mini- mal. C’est cette situation que nous nous sommes engagés a changer. SITUATION DE LA FEMME Le 8 aotit 1974, le Premier ministre m’a confié une charge supplémentaire qu’il m’a été particuliérement agréable d’accep- ter: je veux parler de la situation de la femme au Canada. Le fait que cette année soit l’Année Internationale de la Femme, une Occasion pour nous tous d’aller de l’avant dans ce domaine, me ‘rend cette tache d’autant plus intéressante. En réponse aux cri- tiques fondées dont le programme du gouvernement faisait |’ob- jet, comme je l’ai constaté dans certaines régions du pays, j’ai présenté de nouveaux programmes plus souples qui traduiront mieux les priorités actuelles des Canadiens. Il y aura, entre autres, des centres mobiles d’information et de documentation qui parcourront certaines provinces et territoires, de méme que des conférences provinciales. Si le gouvernement s’engage 4 promulguer des lois suppri- mant la discrimination basée sur le sexe, et plusieurs projets de loi déja présentés au cours de l’actuelle session parlementaire en attestent, nous ne nous préoccupons pas moins d’une évolution dans la mentalité de chacun. Peut-étre vous demandez-vous: “Qu’est-ce que cette campagne nationale de publicité? Que si- gnifie ce slogan POURQUOI PAS?” A ce jour, plus de 60,000 Canadiens ont écrit, a la suite de la campagne en question, pour demander des renseignements; ce chiffre ne tient pas compte de démarches effectuées par des députés ou au nom d’organismes, de groupements masculins et. féminins, d’établissements scolai- res, du milieu universitaire et du monde de la presse. De telles réactions indiquent qu’il se produit actuellement quelque chose de passionnant, a savoir que les gens parlent des droits des fem- mes, songent a la notion d’égalité et s’interrogent sur leurs pro- pres attitudes. C’est pourquoi cette année comme celles qui suivront, nous verrons a poursuivre 4 un rythme accéléré notre action sur cette question de la plus haute importance. Diffusé Lorsque, le 3 mars der- nier, le juge Tom Berger a ouvert son enquéte, 4 Yellowknife, sur les moda- lités de la construction d’un gazoéduc, dans la Vallée du Mackenzie, les trois associations d’autchtones présentes, soit celles des indiens, des métis et des esquimaux, ont exprimé u- ne position commune: pas de développement, s’il n’y a pas d’entente territoria- le. La semaine derniére, deux tribus indiennes du Nord de la C.B., interdi - saient l’accés a leurs ter- res, tant et aussi _long- temps qu’on ne les ferait pas participer aux pro- grammes d’exploitation de la forét. Quelques jours plus tard, un autre groupe, sur l’fle Vancouver, inter- disait aux blancs de pécher dans leurs eaux. le 25 mars 1975 Des Indiens de la région d’Osoyos, dans 1’Okana- gan, ont récemment servi un ultimatum au gouverne- ment provincial, pour qu’on leur verse des compensa- tions pour des terres qu’on leur a illegalement enle- vées au tournant du sié- cle. Onconnaft aussi I’his- toire de la Baie Dames et celle du 30 septembre A Ot- tawa. Un beau jour, pourtant, il faudra bien que cette liste s’arréte quelque part. Les Indiens, on devrait plutoét dire les Amérin- diens, pour Indiens d’?Amé- rique, les Amérindiens parlent d’un_ probléme blanc. Et ils ont raison. - Quant aux Blancs, ils par- lent du probléne indien. Et ils ont tort. Qui était 14 avant l’autre. Les Amérindiens, biensOr, dont. l’origine tient autant + Commentaires par André BRETON de la légende que des sciences anthropologiques et qui ont, au fil des sié - cles, peuplé le continent vivant en paix avec la na- ture. Puis l’homme blanc est venu et a pris sans demander, souvent avec violence. Cent ans, deux cents a- prés, les deux civilisations vivent encore en parallé- le, et l’ecart quiles seé- pare s’appelle toujours injustice. Mais le dé- nouement approche. L’amérindien veut un nouvel accord de paix. Et cette fois, il-sait lire la | langue des blancs. Il faut négocier. L’Indien donnera un peu de sa sa- gesse et l’homme blanc lui rendra le droit a 1’existence. Il n’y a plus~ deux peu- ples fondateurs dans ce pays. Il y en a trois. Le salaire des ECHANGES suite de la p.1 miné, ‘avec de bons souve- nirs et l’espoir de pou- voir revenir. Nous sommes ensuite al- lés déguster la cuisine francaise, préparée par les étudiants, qui, avec l’ai- de de leurs professeurs ont contribué a4 l’achat et Aa la confection de salades ni - ¢Oises, plats de viande, ex- cellentes tartes aux pom- mes. Ils n’avaient pas non plus oublié les succulents fromages de France et- le vin. Tout se déroulait dans une ambiance amicale -et ces jeunes garcons et filles ont tous été trés corrects et semblaient heureux de pouvoir nous montrer leurs connaissances en francais. On pouvait aussiavoir une legon d’espagnol, d’alle- mand, de chinois et méme de russe. Il y avait un pa- villon chinois exposant des merveilles d’ivoire sculp- te, de nacre incrustée dans des coffrets de bois pré- cieux et un jeune étudiant ‘nous a expliqué la science de l’acupuncture. Qu’avons-nous encore vu) Des peintures de toute sor- tes, des travaux sur bois, sur tissu, de laine brodée, de batik, la pratique d’ex- ercices physiques afin de rester en forme, les scien- ces Spatiales de maintenant et de demain...et j’enpas- se. Un squelette recons- titue faisait la joiedes pe- tits et des grands; on pou- vait aussi faire delabicy- clette fixe et 1’on,pouvait aussi danser. Notre curiosité bien sa- tisfaite, nous sommes sor- tis et avons aspiré lair pur tout en admirant en- core une fois la ville de Vancouver qui pourrait é- galement s’appeler ‘‘La Ville Lumiére’’. femmes de moitié inférieur a celui des hommes auCanada OTTAWA - Les femmes qui travaillent dans des insti- tutions financiéres, -dans des compagnies d’assu- rance et des compagnies immobiliéres, y gagnent un salaire quiest presque la moitié de celui:que ga- gnent les hommes. C’est ce qui ressort d’une enquéte spéciale de Statis- tique Canada. Dans-tous ces lieux de travail, les fem- mes représentent 55% du personnel, mais 6% d’en- tre elles seulement oc- cupent des postes de com-. mande. L’enquéte a été faite en octobre 1973 et a touché en- viron 350,000 hommes et femmes. Le salaire hebdomadaire moyen des femmes etait de $113.31 et celui des hommes de $207,88. ABONNEZ-VOUS AU “SOLEIL” ° $7.00 par an THE CALGARY FRENCH SCHOOL DEMANDE pour septempbre 1975 , institutrices expérimentées pour age ~ pré-scolaire. pour enfants anglophones Envoyer curriculum et état de service 4 : Mme Louise Rozewicz 1523 - 13 avenue S. W. Calgary, Alberta T3C 016 Enseignement en francais ; programme d’immersion SOLEIL aide au journal ABONNEZ-VOUS AU de Colombie 3213 rue Cambie, VANCOUVER 9,CB Té1.879-6924 LE SEUL JOURNAL DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE BRITANNIQUE . : Veuillez trouver ci-joint la somme de $...... pour () abonnement, ( ) renouvellement au ‘‘SOLEIL”’ J’inclus aussi la somme de $...... pour don en NOM: Cpt ee > ae Y wFia. 0 va o- Sapte eee a 10h eOn Rc Se ADRESSRcSs20 div Re. ee eee SR DATE? 2.2 aks 2s. CONE tee eee I an, Canada & U.S.A. $7.00 - Autres pays $10.00 p al | a