Ps a y CHEZ MIVILLE — Le rendez-vous de la bonne humeur nS oe z Si femme savait Op Ra 3 WN, » . Os Les Visages de l’amour a A eS ¢ > % » os % A ’ He G. U P'TIT MATIN — Réveilen ae ef UCE’4v E % e °c André Vigeant % Chansonnettes gv S we aN : gs pont § = =] p3.] 2 % ~ gz iS 4 N INSTANT & "Se, yy r Le livre de la Semaine Mus, QUg rg Langage de mon pays “OR En l’'an 2779: “Le Dernier Témoin” celui de la creation et de l'art A Yémission radiophonique Studio d’essai, on présentera, le * mercredi 15 janvier 4-21 h 30- un texte de Pierre Labelle inti- tulé: le Dernier Témoin. ; Nous sommes en l’an 2779 et Victor Duplex, le numéro ma- tricule D J O 13,913, désespére de tirer quelque geste ou quelque réaction vraiment humaine a la jeune femme qui lui a été assi- gnée pour |’aimer une heure, une fois par mois. Quand il lui demande si elle Sait seulement ce que c’est que d’aimer, elle répond: «Je sais tout ce que je dois savoir et je remplis mon devoir selon les prescriptions, Si tu n’es pas sa- tisfait, ce n’est pas a moi qu'il faut le dire». Et elle lui récite sa legon en personne bien condi- tionnée: «L’homme est un étre qui doit faire abstraction de ses goiits, ses envies et de sa person- nalité pour mettre toutes ses fa- cultés au service de la commu- nauté», Dans ce monde entiérement mécanisé et sars 4me, Victor a l'impression d’étre le seul qui ne croit pas que le régime «sait tout, connait tout, et qu’un bon citoyen doit se plier aux régles sans poser de questions, pour le plus grand bien de I’humanité...» Au fur et 4 mesure qu'il se proméne dans sa cité monstrueu- se, Victor ne se heurte qu’aé des gens apeurés, conditionnés, qu’a des machines et des robots par- lants. Ce «meilleur des mondes» veil- le A ce que les liens de parenté soient interdits et il a prévu que les vieillards qui ne peuvent plus servir soient passés par la «mai- son de disposition». Se parler Saison 68-69 Clara Schumann, nouvelle figure des “Visages de l’amour” A compter du 13 janvier, Ali- ne Caron tiendra le réle de Clara Schumann 4 |’émission radiopho- nique les Visages de l’amour que Radio-Canada présente du lundi au vendredi 4 ‘13 bh: 45, dans le cadre de S’il vous plait. Clara Schumann, qui fut la femme de Robert Schumann, est née a Leipzig, en Allemagne, en 1819, et est morte a Francfort- sur-le-Main, également en Alle- magne, en 1896. Elle-méme musicienne, elle commenga une carriére de pia- niSte a |’Age de huit ans et fit de nombreuses tournées. C'est malgré son pére qu’elle épousa le célébre compositeur, en 1840. Sous l’influence de son mari, elle renonga 4 la virtuosité brillante et interpréta Beethoven, Chopin, Liszt. Robert Schumann écrivit pour elle, entre autres oeuvres, le Concerto en la mineur (1845). Aprés la mort de son époux, elle a poOursuivi sa carriére et fut Yamie de Joachim et surtout de Brahms‘ avec qui elle échangea une correspondance abondante. En 1878, elle devint professeur au conservatoire de Francfort. Elle a écrit quelques oeuvres pour piano, Trois lieder ont été Aline CARON admis par Schumann dans son cahier opus 37 (nos 2, 4 et 11). Elle a aussi dirigé l’édition des oeuvres de son mari (chez Breit- kopf et Hartel). Elle obtint de grands succés A Berlin (1837), a Paris (1839) et, aprés son ma- riage (1840), en Russie (1844) et a Vienne (1846). Robert Schumann avait d’abord aimé Clara comme une enfant, et celle-ci s’était attachée a lui trés profondément. Mais, en avril 1835, il s’était rendu compte qu'il l’aimait comme une femme. Le 4 février 1836, Schumann avait perdu sa mére et s’était at- taché plus passionnément encore a Clara. C'est A cette époque qu'il s’était résolu 4 la demander en mariage. I] se heurta alors a une violente opposition de Ja part de Wieck (le pére de Clara). Celui-ci estimait la vie conjuga- le incompatible avec la brillante. carriére 4 laquelle i] destinait sa fille. Entre Schumann et Wieck avait éclaté alors un long conflit aux épisodes compliqués. Les textes des Visages de I’a- mour sont de Charlotte Savary. Réalisation: Paul-Henri Chagnon. C.B. | P- ¢ Bi o ~ bol ET ners sa " 10 A-MON OP amp ua — N »: Je vous le donne en mille 1385 13.00 D’une certaine maniére cS = PEUX VitiEs dans la rue étant dangereux, ceux qui s’y laissent aller deviennent pensionnaires de la «maison de conditionnement», Victor lui- méme y est déja passé trois fois. On le considére comme un irré- ductible, et sa vie ne tient qu’a un fil. Mais un mystére inquiéte Vic- tor depuis bientét dix ans qu'il écrit des poémes en cachette: rien ne lui est encore arrivé, bien qu’un garde vienne réguliérement chercher ses écrits pour un lec- teur inconnu. Enfin, comme il vient de ces- ser d’écrire, on le fait comparai- tre devant le Maitre du monde. Celui-ci lui déclare que c’est lui- méme qui se régalait de ses poé- mes; qu’il l’a fait mander pour lui soumettre une proposition; qu'il veuille bien l’accompagner jusqu’au cerveau électronique su- préme. Le Maitre déclare a Vic- tor que ce cerveau connait tout, sauf,.. |’essentiel, qui est l’art et la création. I] lui explique en outre que l’art est disparu du monde au cours des siécles, lors du grand assainissement des mas- ses et que lui, Victor, est main- tenant le seul artiste qui reste sur terre. Faisant partie d'un mouvement humaniste. clandestin, le Maitre a réussi 4 pNgerver quelques li- vres et quelque musique, mais il se fait vieux et il supplie Victor d’accepter de lui succéder et d’étre ainsi le «dernier témoin» de la beauté... Distribution: Jean-Louis Paris, Hubert Loiselle, Héléne Loiselle, Sophie Clément et Guy Thau- vette. Réalisation: Robert Blon- din. R.H. Activités artistiques canadiennes bss MUSique