IES A lle a ST ES SE gage tenn perch a WHEE Zi : a= SOLEIL es LOWY eae S "Se Nouveau chef Le NPD reste a gauche Robert Skelly est le nou- veau poten du NPD de Colombie britannique depuis la convention du Parti de dimanche dernier. Assez peu connu et généralement qua- lifié de «socialiste», il a pris le meilleur sur les deux favoris, plus «modérés» , David Vickers et William King. Les presque 1 100 délégués ont pris leur temps dimanche 20 mai pour remplacer David Barrett a la téte du NPD au cours de la premiére conven- tion du parti tenue depuis 14 ans. I] y avait six candi- dats en lice et il leur a fallu cing tours de scrutin pour choisir Robert Skelly ancien professeur, député provincial de Port-Alberni depuis 1972. Ce choix montre que les membres du NPD entendent. conserver a leur parti une F pon epieistes. socalist an aa NPD, Robert Ske ya battu au dernier tour David Vickers, ancien __libéral et ancien procu- reur général dans les gouvernements Bennett et Barrett des années soixante- dix. De plus, David: Vickers avait contre lui de ne pas avoir réellement milité dans le parti avant la course a la cheffe- rie. Son échec est di d’autre ' part a la défection des parti- sans de William King (battu au quatriéme tour), dont on pensait qu’ils soutiendraient plus volontiers le «modéré» Vickers. Le choix de M. Kelly doit en tout cas satisfaire le Premier ministre Bennett dans la mesure ow le main- tien a gauche du NPD lui convient trés_ bien. Bill Bennett avait d’ailleurs décla- réily a trois mois : « és un ans. par- est ne. Le dépliant publicitaire de l’Arche est trés clair «Toutes les communautés veu- lent constituer une véritable famille accueillant en prio- rité des personnes handica- pées mentales (...) et qui peuvent profiter d’une atmos- phére sécurisante faite de communion, de paix et de célébration». C'est cé qui permet a Jorganisation de vivre. Les animateurs ont rejoint l’Arche presque par engagement religieus et ils sont trés peu payés. On leur fournit le logement, la nour- riture et une petite paye équivalent a de l’argent de poche. Mais, pour Zoél . Breau, directeur assistant de ~ la maison, «l’essentiel est ailleurs». L’essentiel : les 25 handi- capés agés de 18 et plus a qui on offre une vie familiale en échange de l’hépital psychia- trique (le plus souvent). Le choix est vite fait. Pendant ses neuf premiéres années d’exis- ‘tence, les habitants handica- pés de Siloah sont restés pra- tiquement les mémes (une annexe vient d’étre ouver- te, d’ou de nouvelles arri- vées). Ils n’ont aucune envie de partir : ici, au moins on leur parle. Méme en anglais. Une maison pour handicapés presque francophone Par Jean-Francois Fournel «Donner aux handicapés mentaux une famille», c aoe le but pour han ticuliére installée & Burnaby depuis affiliée & l' organisation inteematieaale «L’Arche» qui a une soixantaire de maisons & travers le monde, dont une grosse «Il n’existe pas d’handica- pé mental francophone en Colombie britannique, expli- que Zoél Breau, tous ceux qui parlent et qui sont nés de parents francophones ont été assimilés par les institutions spécialisées entiérement anglophones». Zoél, lui, parle francais, tout comme quatre autres assistants de Siloah, québécois ou franco- ontariens. L’Arche est” partie de France en 1964 et elle s'est surtout développée dans les pays francophones. Il y en a eu Australie, en Inde ou aux USA, mais l’essentiel des mai- sons est regroupé en France et au Canada. En effet son fon- dateur Jean Vanier, a lancé Yexpérience a partir de la Normandie, mais il n’en est pas moins le fils d’un ancien | ~ gouverneur = général =s du Canada. _ Beaucoup de ~~ jeunes Canadiens francais ont donc été faire un tour en France pour vivre Vexpérience 1a-- bas avant de revenir au Canada fonder ou animer une maison. Ainsi, beaucoup des 17 Arches canadiennes sont francophones. Ce qui fait dire a Lucille Champagne, la directrice de Siloah : «Pour- quoi pas en Colombie bri- tannique?» (?) L’Arche de Victoria est organisée différemment. Elle est formée de trois maisons séparées dissiminées @ travers la ville. 75éme anniversaire Maillardville s’amuse Lire article en derniére page «Savez-vous planter des clous ...» sur la musique de Michael Jackson «Beat-it», c’est & qui, des quatre cents éléves plantera le plus vite le gros clou. Ci-contre a droite, un éléve s’y repren- dra & trois fois et le ratera. N’était pas si habile au marteau qui croyait l’étre. Attention a ses doigts et & ceux de son voisin! Aprés les clous, les sacs. Apres les sacs les ballons et les cerceaux-et Ia toupie, ensuite la course a celui ou celle qui avaiera sa soupe aux pois le plus rapidement. «Le portage» fut l'une des activités quotidiennes et les plus typiques de nos Voya- urs a travers tout le anada. A I’école Maillard, & Maillardville, es bancs avaient remplacé les canots (ci-contre & gauche). Professeurs et étudiants ont rivalisé pendant toute rg journée du 18 mai pour er leurs vin e relai dans les ae aes épreuves de jeux olympiques. Epreuves de _ vitesse, épreuves d’adresse, course, saut 71 parle francais Imprésario du basson Le seul journal de langue francaise de la Colombie britannique Sur son bureau, le télé- phone sonne : «Allo, oui Bob j'ai envoyé le télé- gramme en Inde pour ta Mais_ non, , €coute Bob ...». La cafversation est terminée, Georges Zukerman se rela- xe dans son fauteuil direc- torial et lance : «C'est ca un impresario: un_psy- chiatre, une garde d’en- fants et un homme d’affai- res qui essaye de ne pas trop perdre d’argent» Depuis 1955, il préside aux destinées d’«Ouverture Concert», qui a organisé en 29 ans 7715 concerts au Canada ou ailleurs, dont 3 970 pour les seuls artis- tes canadiens. La spé- cialité de la maison (basée a Vancouver) ~: le «clas- sique», les quatuors, les choeurs, les. orchestres symphoniques ... On est -habitué aux excentricités des vedettes du cinéma et du rock, mais i: lise Par Jean-Francois Fournel ‘ trois heures du matin, tournée, veux-tu que je te — _les avions qui ne partent «classiques» n’est pas mal non plus. «Je recois parfois des coups de téléphone a raconte i Zukerman, a l'autre bout du fil j'ai un artiste qui se sent seul dans sa chambre d’hétel et qui ‘veut sim- plement parler a quel- qu'un». «C'est le cété humain et comique de ce métier». Mais il ya aussi le reste : pas a l'heure, -les visas difficiles a obtenir, les con- certs annulés au dernier moment et bien-sir la fameuse bronchite du tenor qui peut remettre en cause la tournée de tout un orchestre. Et «Ouverture Concert» travaille sans filet, 4 la commission. Si le concert est acheté cher, on gagne, sil est annulé, on perd tout. C’est un ‘jeu, un peu dangereux, auquel Georges Zukerman s’adon- neavec délice depuis 29 27 avril un test intitulé «Qui s'‘éclate et comment?» déterminant les attitudes de chacun vits-d-vis des sens, des biens matériels, du pouvoir, de l’imaginaz- re et de la mode. Nous, «au Soleil», nous l’avons tous faits et nous avons beau- coup a On Gans collaborateurs (trices) est joutsseur (euse), réaliste, modeste, poéte et cool Le (la) le monde des tournées Suite en derniere page En toute modestie L'hebdomadaire fran- deuxiéme est jouisseur cats «L'Express» a publiéle (euse), désintéressé, jouer et de deviner qui, gagneur, réveur et moder- ne. Le (la)- trotstéme est sensuel (le), réaliste, gagneur, imaginatif et fri- meur, et le (la) quatrié- me larron(ne) est volup- tueux (se), réaliste, gagneur, réveur et bran- ché. Matntenant, a@ vous de parmi les collaborateurs du journal, correspond a quot, Oncle Archibald