‘La rentrée C‘était cette semaine Le retour en classe s’est déroulé de facon calme et normale, au Canada, cette semaine, sauf 4 Sturgeon-Falls, en-Ontario, oi les deux-tiers des étu- gréve. Il s’agit des écoliers francophones qui demandent aux autorités de cons- truire une.école secondaire pour les étudiants anglophones, qui sont au nombre de 600, et de laisser l’institu- tion actuelle aux francophones. Ceite école est a direction anglaise malgreé la forte majorité francophone qui la fréquente. Sturgeon-Falls, par ailleurs, a une population de 7,000 habitants dont 87 p. 100 sont de langue frangaise. L’‘armée gratuite Le gouvernement fédéral a fait con- naitre, sa décision de ne pas exiger. du Québec le paiement d’une somme de $2 millions en dépenses ef- fectuées par ]’Armée canadienne, au Québec, lors de la crise d’octobre 1970. , Une requéte en ce sens avait été formulée a Ottawa par le premier mi- nistre Bourassa. Par la méme occasion, le cabinet fédéral a adopté une nouvelle politi- que en vertu de laquelle les provinces qui demanderont les services de !’Ar- mée canadienne ne seront plus tenues de rembourser Ottawa. SE H diants, soit 1,200 sur 1,80, font la | uit wagons d’un train spécial P.G.E., ont déraillé, samedi sait du voyage inaugural du nouveau trongon allant jusqu’a Fort Nelson. | 5 La surtaxe t > La surtaxe américaine sur les pro- duits importés, méme si elle doit dis- paraitre dans trois mois, crée du mé- contentement parmi les nations indus- trielles. ; Au Canada, le gouvernement a adopté une contre-mesure en presen- tant aux Communes le bill C-262 vi- sant a distribuer aux industries cana- diennes touchées, moyennant certaines ‘conditions, des subventions équivalant ‘aux deux-tiers de cette surtaxe qu’ils auraient 4 payer. Une somme de $80 millions a été mise a leur disposition ‘a cette fin. Nouvelles bréves - L'Irlande a connu une treéve, cette semaine, mais elle n’a duré que deux jours et les actes de violence ont re- pris de plus beile, mercredi, devant le silence du gouvernement britannique ‘aux conditions de paix présentées par Armée républicaine irlandaise. le premier ministre Edward Heath a leonvoqué une session extraordinaire du Parlement britannique pour discu- ‘ter la-situation. - Un tunnel aménagé entre la prison ‘de Punta Carreras et une maison pri- ‘vée voisine a servi a l’évasion de 111 gueérilleros tupamaros, ents Uru- guay. Jeudi, les tupamaros liberaient Tambassadeur anglais Geoffrey Jack- son qu’ils avaient kidnappé en jan- vier, expliquant qu’ils n’avaient plus aucune raison de le garder en otage a la suite de cette évasion en masse. Ee ihe . Aprés quatre jours d’émeute, 4 la prison d’Attica, New York, vingt-huit prisonniers et neuf otages ont été tués, au cours dé la confrontation d’environ dix minutes entre les forces d’état et les révoltés, lundi dernier, 13 septembre. dernier, A Williams Lake (Colombie britannique). ; il s’agis- la base de 3.90 Etats-Unis, sur les places eu- ropéennes de change. Cela prouve que quelque chose de grave est en train de perturber le systeme mo- nétaire international. Pour les cambistes du ‘monde en- tier, l'économie canadienne esi si étroitement liée a celle de son grand voisin nord-améri- cain que rien ne peut plus affecter l'un sans réagir sur l'autre. On en peut dire au- tant, dans une certaine me- sure, de toutes les économies dommages, voire des “repre- sailles”, en raison de ses liaisons avec celle des Etats- Unis. Ce que je viens de cons- fater sur Je marché suisse ides changes m’en semble une premiére démonstration. ' En effet, prendre sur les opérations achats et ventes de dollars canadiens des marges de sécurité” aussi ‘importantes que sur le dollar des Etats-Unis, n’est-ce pas anticiper sur les réactions des spéculateurs, mais aussi européennes. Pourtant nul des industriels ef des com- ne devrait ignorer, désor- mercants européens? mais, que les profonds désé- quilibres de la balance amé- ricaine des paiements sont un phénomeéne unique en son genre, en raison du role de fait du dollar des Etats-Unis. Je viens d’en discuter lon- -guement avec un banquier suisse; pour m’étonner de la “faiblesse’” sur les marchés helvétiques, du dollar cana- dien. Il en a convenu. Pour- tant — a-t-il ajouté — “il nous faut nous premunir contre les risques que nous courons sur s’associeront dés que possible les monnaies_ satellites des a toute ‘“contre-manoeuvre Etats-Unis.” susceptible, 4 son tour, de Hs sont furieux On dit assez couramment, par ici, que les industriels helvétiques sont furieux de ce que les Etats-Unis leur aient imposé une réévalua- tion de 7 pour cent, puis une surtaxe de 10 pour cent sur | les importations, le tout com- pléte par des opérations fi- nanciéres erratiques, dues a Yeuro-dollar. Ils laissent en- tendre que, de leur cété, ils OTTAWA — Le gouverne- ment du Canada tentera de savoir si vraiment Chrysler Canada Ltd. et Douglas Air- craft of Canada s’abstiennent de payer des augmentations de salaires a un total de 6,965 de leur employés, en raison du gel des prix et des salaires en vigueur aux Etats-Unis. C'est ce que déclarait le ministre de l'Industrie et du Commerce, M. Jean-Luc Pepin, aprés que le ministre des Affaires extérieures, M. Mitchell Sharp, eut souligné ‘que les filiales canadiennes de compagnies ameéricaines n’ont qu’a suivre la loi cana- dienne. “Si, en raison du gel aux USA, des ouvriers canadiens he recoivent pas les hausses de salaires prévues dans leurs contrats, a-t-il dit, ils peuvent facilement s’adresser ‘aux tribunaux. Aueurre loi ca- madienne ne peut invalider ces contrats‘“*‘. \Concurrence plus difficile: Chrysler Canada soutient se diront les industriels et commercants canadiens? Cest bien ce genre de ques- tion qui me semble inquié- tante. De deux choses lune: jou, en effet, il n’y a pour le Canada aucune possibilité jéchapper a l'emprise des Etats-Unis; ou la chose est possible, mais dans des con- ditions qui rappellent la lutte du pot de terre contre celle \du pot de fer. Si, comme on le croit en Europe, c'est la premiére hypothése qui est la bonne, la conclusion tirée est évidente: Je Vieux-Continent s’efforcera, durant les _ pro- chains mois, de lutter contre la puissance jugée excessive de toute l’économie nord-a- meéricaine (celle du Canada inclusivement). Dés lors, on comprend pourquoi, dans la situation actuelle d’incerti- ‘tude monétaire ov nous vi- vons, Jes banquiers suisses traitent avec une prudence extréme, et une grande “marge de risque’’ le dollar ‘canadien. A titre de preuve, je dirai que, présentement, le dollar canadien s’achete (en ché- que sa décision de ne pas ac- corder immeédiatement-- et elle souligne le mot immédia- ‘fement- Tes augmentations prévues ne tient pas tant au | fait que les’ salaires soient gelés aux USA mais bien plu- ‘tot au fait que le gel des pris outre-frontieére rend la con- leurrence plus difficile sur ce ‘terrain. | La compagnie ajoute que, d’ailleurs, la suspension d’une | hausse de 5 pour cent prévue pour le 6 septembre ne tou- che aucunement les ouvriers L Dol lar Qu’on le veuille ou non, le Jai écrit, voici quelque “pénaliser lAmerique du que) sur 4 e dollar canadien suit, dans temps, que l’économie cana- Nord”. ‘ ‘franes Sulsses; ce qui me pa- son destin, le dollar des' dienne risquait de subir des Que pouvons-nous y faire, rait tres’ bas. Et encore ‘client vendeur de dollars ca- - cadres qui ne sont partie a ‘aux ouvriers payés a V’heure, n’est-on jamais certain que tel sera le cours définitif. Car l’une des caractéristiques trés nouvelles (“inouie, pour Ja Suisse’, m’a dit un ban- quier) est le fait de ne pas payer immédiatement le | nadiens; mais de le faire at- ‘tendre plusieurs jours. En fin de compte, le dollar du Ca- nada, ‘“monnaie flottante” depuis bien des mois, est frappé de suspicion. Le lecteur se rassurera sans doute, en se disant que, ‘de toutes facons, le principal client de son pays se situe au sud, et non pas au-dela de Atlantique. ‘ Tl est tout de méme préoc- cupant de se dire que, en une période ot le gouverne- ment canadien inscrit la re- prise €conomique dans ses ‘objectifs fondamentaux, les ‘partenaires européens, non- ‘négligeables malgré tout, ‘sont tout préts a se faire \tirer l’oreille et 4 lui mettre ides batons dans les roues! de la production mais 1,365 aucun contrat collectif. Quant ils sont liés par. contrat mais aucune augmentation nest prévue pour eux en ce mo- ‘ment. ' Pour ce qui est de Douglas . Aircaft, elle a promis d’expli- ‘quer sa décision en détail au ‘début de la semaine pro- ‘chaine. ean] ~ | } { } | { J 1 { } q 4 ; } { q ' t ; , q - { q { ; q ; 4 ; } ; 1 q q } q q q { ; { q ] p f c 4 { 4“. q { ] 4 1 ! q ' { j { | } 4 { 1 { | { ( | | q | 4 \ , ; { 4 q { ; x- g q 4 ? , : | ‘ 4 ' } a