| ||| | par Jean RIOU ‘OU allons—nous en C.B.? De— puis quelques mois la province est bien mal partie e-umeame— lioration de la situation du tra— vail n’est pas en vue, hien au contraire. L*industrie du ciment est blo— quée par la gréve et par l’arret complet ot presque de la cons— truction, cette derniére indus— trie étant affectée par des lock— outs et des gréves. Les re— morqueurs sont également arre— tés par la gréve des équipages et cette gréve a déjA causé la fermeture de plusieurs scieries. Il apparait certain que 1’in— dustrie du bois( 50 pour cent de notre économie) se dirige vers une greéve au mois de juin A tous ces arréts de travail, il faut ajouter les gréves dans les petites compagnies dont la publicité ne fut pas grande mais qu’il estimportanide noter. ‘ Il ne faut pas oublier que la majorité des ouvriers, dans no— tre province, travaille dans des compagnies de moins de 150 em— ployés et l’importance de la si— tuation tendue dans ces compa— gnies n’est pas & mettre de cO— te, Actuellement on peut noter la greve a F.P.E. (une manu— facture d’équipsment - électri— que), la greve dans les compa— gnies de location de voitures la gréve dans une manufacture de gants etCese Ah! pauvre province! pour ajouter & tous ses maux les postiers, & leurs tours, en— trent dans le jeu de la greéve, J’ai beau regarder tous les ma— nuels inimaginables, je ne vois Faut—il s’arracher les cheveux taper des pieds ou tout simple— ment aller sur la plage et at— tendre que toutes ces histoires se réglent. On peut aussi, essayer de voir de quoi il retourne dans ces pos— tes. Quand nous regardons de plus prés nous nous apercevons que les négociateurs des emplo— yés des postes restent les cham— pions du marathon des négoci— ations, Comme en 1968, les négociations pour de nouvelles conventions collectives durent depuis déja neuf mois avec le gouvernement et il apparait que les négociateurs des deux parties sont encore ftrés éloignés 1’un de l’autre, Le syndicat des postiers de— mande 60 sous de }*heure d’aug— mentation en deux ans sur un présent salaire minimum de $2.78 et maximum de$3.23. Comme dans bien des cas cette année, le représentant de l’em— ployeur (le gouvernement fedé— ral) a proposé un contrat de travail étalé sur 30 mois d’out la premiere grande dif érence entre les parties, Pour les salaires, le gouver— nement a proposé 41 sous sur 2ans et demi et il est bien évi— dent que cela fut rejeté par les employés des postes, Ces né— gociations furent référées a un médiateur, en l’occurence le ju— ge Lippé, et ce dernier proposa également un nouveau contrat é— talé sur 30 mois, et améliora quelque peu l’augmentation de salaire proposé, Le juge Lippé proposa un total d’augmentation cienneté pour les Hi le monde du travail 30 mois, A part le fait que le juge Lippé proposa 9 sous de plus que les négociateurs du gouver— nement le médiateur proposa une innovation en demandant que $50, par an soit payé en prime d’an— employés comptant de 5 4 10 ans de ser— vices et de $100.00 pour ceux dont l’ancienneté est plus de 10 ans. Cette innovation relative, au Canada, de payer une pri— me d’ancienneté aurait pu @tre le facteur dans les négociations qui aurait fait pencher la balan— ce vers un accord des deux par— ties, Néanmoins le médiateur le juge Lippé a détruit ses chan— ces d’étre le concilliateur dans cette dispute quand il a retenu le chiffre d 30 mois, pour la durée de sa proposition d’un nou— veau contrat de travail, II parait également que les em— pioyés des postes désirent ob— tenir une plus grande sécurité d’emploi face & la moder— nisation des méthodes de tra— vail, Personnellement, je ne vois pas de probléme de sécu— rité d’emploi dans les posies, C’est une ** industrie’? conti— nuellement en expansion et gue— re menacée par la compétition comme dans le secteur privé. Quand au probleme de l’au— tomation dans les postes, c’est je crois au syndicat de prendre l*initiative et de voir a ce que ses membres progressent au fur et & mesure de ia moderai— sation et d’établir un programme, avec le gouvernement, de reclas— sification de ses membres, omer 1, Le Soleil de Vancouver, 22 mai 1970 PETITES ANNONCES TARIFS: 25¢ la ligne MINIMUM: $1.00 . CARTE D'AFFAIRE ENCADREE $5.00 ENSEIGNEMENT DS QUALIT# TRADUCTIONS SOIGNERS CONVERSA ECOLE de LANGUES | 1603, 4eme Ave, Ouest -— 736-5401 Prix raisonnable - CHARGEX accepte COURS PRIVES COURS COURS DE CONVERSATION FRANCAISE Privé ou semi-privé Tarif raisonnable - Professeur qua- lifie - Four informations télépho- nez: 253-2074 aprés 16 heures DIVERS Garde d’enfant Garderais 1 enfant de 2 a 5 ans chez moi le jour ou 4 la semaine, pour plus d'informations: TELEPHONEZ au No 733-2800. Joseph va 4a l’hétel et demande une cham- bre. Le patron lui en propose une au PE mier. — Non, jen voudrais une beaucoup pias haut. — Pourtant, monsieur... — Au moins au cinquiéme, c’est pour un rien de ce qu’il faut faire, |__les MOTS CROISES PE rae ee