ii Pe peer A a SAT Ke o r\aen » AREY 2 ITO ob tholoe :s.! KD Vi 91OC 12, Le Soleil de Colombie, 9 mai 1975 Chronique du Canada Francais oe tS ON (Chpas) Tied ps Oise Saati 9) Zénon-Park est une ag- glomération au nord de la Saskatchewan, 4 cent dix milles A 1’Est de Prince- Albert. Baie St- Pauls’éta- le sur la rive Nord du fleu- ve St-Laurent. Ce sont deux bourgades mi-agricoles, mi-industirelles. La fon- dation de Zénon Park re- monte au début du siecle, celle de Baie St-Paul au début de la Nouvelle-Fran- ce. Le’ premier groupe- ment renferme 750 _ per- sonnes, le second 10 fois plus. Les deux sont peu- plés par des Canadiens- Francais. Il est possible que des citoyens de Zénon Park soient venus de _ la Baie St- Paul. Il est probable que, dans les deux régions, cette question et plusieurs au- tres du m@éme genre se- ront 4 V’ordre du jour dans les prochains mois. A l’automne 77, en effet, ces populations franco- phones, distantes de 1,500 milles, seront réunies par satellite. L’un des prota- gonistes de la culture fran- gaise 4l’Université de Rée- gina, le professeur Ber - nard Wilhem, et son équi- pe ont lancé, c’est le cas de le dire, le projet Saskebec ou liaison Saskatchewan- Québec. _C’est l’un des 20 projets acceptés par le gouvernment canadien qui se greffe sur un satellite de communication. Ce satel- lite, fruit de la coopération canado-américaine, de- vrait étre en orbite au mi- lieu de 1977. Gr&ce a lui, 50 heures de télevision se- ront transmises de Zénon Park en direction de la Baie St-Paulet vice-versa. On peut supputer les reé- sultats bienfaisants de cette liaison directe entre les deux populations. Evidemment, il s’agit d’une expérience pilote. Le cott est nettement prohi- bitif pour le’ moment, si l’on songe 4 une utilisation fréquente. Qui sait ce que les progrés de la science et de la technique nous ré- servent dans ce domaine. Radio-Canada fait revivre sur les ondes, en ce mo- ment, l’épopée du Paci- fique Canadien. Depuis 1’e- tablissement de la liaison ferroviaire entre les pro- vinces canadiennes, les liens se sont multiplies, rapprochant notamment les Canadiens - Frangais disperses sur 1’étendue d’un continent. Les visites deviennent plus__ freé- quentes, les echanges se font plus nombreux, se di- versifient. Des groupes longtemps isolés et plus ou moins re- pliés sur eux-mémes en- trent dans le grand. cir- cuit de la culture frangai- se, d’Halifax 4 Vancouver. Le Québec rayonne de plus en plus par la radio, la te- lévision, les concerts, les coopérants. En méme temps, il découvre, hors de ses frontiéres, une vie francaise, moins riche, mais authentique et qui remonte parfois trés loin dans letemps, comme c’est le cas pour les Maritimes et l’Ontario. Ces rappro- chements, ces commu- nions a une méme culture sont des raisons d’espérer qui n’existaient a peuprés pas il y a un demi-siécle. Le Conseil de la Vie frangaise. - Experience (HAWAII par Evelyn Bellin - CENTRE CULTUREL POLYNESIEN Une journée pleire de cho- ses A faire, A voir et s’a - muser.. A partir de 10h30 du matin, la vie s’éveille pour ces Polynésiens, 4 partir de ‘*Tongan’’, letambourin du village, le danseur de feu de Samoa, le brave Fijian guerrier, la procession des ‘Royal Hawaians’’, les danses exubérantes des Tahitiens, les Maori avec leurs panneaux ‘‘Tuku- tuku’’, jusqu’a la cueillette des noix de coco, style Sa- moan. Tout un groupe de races, vivant de laterre et de la mer, auxsources si- milaires, mais chaque ra- ce ayant son style de vieet coutumes différents. En Polynésie, le chant et la danse sont naturels. Le soir, il y a un spectacle, nommé: ‘‘L’Invitation au Paradis’’, dans lequel chaque groupe fait une exhibition de ses danses et chants. Nous nous rap- pellerons longtemps de ce spectacle formidable et inoubliable de ces peupla- des des fles, aux plages distantes, lequelse dérou- le en plein air, sous unciel bleu sombre, tout étoilé. La journée bien remplie, nous reprenons notre auto- bus. Il est tardet, toujours aimable, notre conducteur et narrateur nous méne au centre de Waikiki, A ses lumiéres, A ses boutiques et A ses cabarets. Quelques jours seulement nous séparent du départ et je pense aux plantations qu’il me faut voir a tout prix, les cannes a sucre, les ananas. Dommage, voi- 14 15 jours de passés, cela ne m’a pas donné le temps de visiter les autres fles. Mais sur ‘‘Ohau’’, mainte- nant, je me sens chez moi. A nouveau revenue 4 la maison, les projets pour les prochaines vacances se dessinent déja. Il fait bon vivre! Enlever le plant avec soin. Faire un bon trou pour un plant ordinaire afin de favoriser la pousse des racines de la boulette en question. Tremper les racines nues dans une vase claire si elles restent plus de quelques heures a |'extérieur du sol. Imbiber les pots neufs par un trempage de 24 heures. ans U QUELQUES CONSEILS PRATIQUES Aider le rejeton avec un engrais sec bien arrosé, ou une solution “‘Pousse rapide’’ liquide. Etendre un paillis pour prévenir toute croite pou- vant empécher |'échange libre d’air et d'eau, si nécessaire aux racines. @ ay Protéger les nouveaux plants contre la chaleur du soleil. Un vaporisant anti-flétrissure empéche toute perte d'eau des plantes vertes durant 3 a 5 mois. eet nee te a a AA ANE aN a Tailler le haut pour compenser la perte des racines !ors de la plantation, ou la croissance de la nouvelle pousse sera lente. Eviter toutes poches d’air qui détruisent les racines: placer le rosier sur un cOne de terre; orienter les cavités murales vers le haut et non pas vers le bas; bien tasser. lardin par Wilfrid PERRON =o yo 9 kr of ote Ne pas semer les graines de fagon trop rapprochée ou trop profondément. Elles doivent étre a au moins 1 pouce de distance et a pas plus d'une “'‘profondeur de 3 graines”’. Pailler toutes les semailles pour que le terrain reste mou et propice au développement a la lumiére du soleil nécessaire. Eclaircir sans merci; sinon vous aurez par la suite des ennuis. Replanter ailleurs si vous ne pouvez supporter |'arrachement. i |