La radio francaise a Vancouver N.D.L.R. - A la suite d’un article publie dans lapresse locale, Monsieur Aurélien| Bao coh a © d, Directeun4 de CBUF-FM afait, aucours | de 1’émission ‘Présent Van- couver’, une mise au point ramenant les questions sou- | levées dans leur contexte véritable. Voici les propos tenus par M. Bouchard sur les ondes. Il n’y a jamais eu de cont- role d’exercé sur la station francaise de la part de l’ad~- | ministration anglophone ici de CBC. Ce qui se produit, qui est aussi mentionné dans l’article, c’est qu’a compter du début d’Avril, c’est le réalignement des réseaux et qu’A ce moment, toutes les discussions concernant les priorités, programmes, bu- dgets, personnel, se fonten- et la direction de la radio nationale a Montréal, et 1’ administration de CBC, avec laquelle je suis en excellent rapport ici, s’occupe du do- maine administratif. I] s’agit 1a de la régularisation de rapports qui ont toujours ex- isté. Au cours d’une trés lon- gue discussion concernant | la communauté francophone de Maillardville, onm’aposé en citant un article dans un autre quotidien de Vancouver la question suivante: ‘‘ Puis- qu’il est prouvé que le mou- vement d’anglicisation va s’ accentuant 4 Maillardville, a | ce moment-14, quelle peut étre la raison d’étre du poste ver? ’’. J’ai répondu: ‘‘On pour la communauté franco- phone de Maillardville’’. Ce qui manque c’est le ‘*exclu- sivement’’ et cette commu- nauté francophone, puisqu’ elle va s’anglicisant, elle est bien sQr, je crois, défavori- sée sur le plan culturel en | ce sens, qu’elle n’a pas |’ infrastructure lui permet- tant d’avoir une action cultu- relle progressive. Il n’y a ¢aises, il n’y a pas encore Le détournement d’avions de centre culturel, enfin les choses qui ne sont pas 4 | Maillardville, les gens le sa- | | vent et c’est dans cesens-1a | | qu’on en a parlé. Probable- | ment que la seule structure , que Maillardville a mainte- | Nant, et qu’elle partage avec Le probléme international du ‘‘highjacking’’, décrit par le Président Nixon comme ‘“‘moralement et legalement | injustifiable’’ fut inscrit a l’azenda de 1’Assemblée Gé- nérale des Nations-Unies le 10 octobre 1959. Proposé sous le titre Pira‘erie de l’air par douze délégations, l’article ne fut refusé que par un seul délé gué, l’am- bassadeur cubain, Ricardo Alargon Quesada. Plus tot, le seccé*ais2 gé- néral de 1’ONU, M.U.Thant, s’était entretenu a Genéve avec la Fédération Interna- tionale des Associations de pilotes de ligne qui avait menacé de déclencher une gréve générale A l’échelle mondiale A cause de l’ac- croissement inquiétant de ‘es incidents. Plus tard,le président amé- ricain déclarait : ‘‘Il s’agit d’un probléme qui dépasse les frontiéres politiques ; il est inuttle de s’en servir pour assouvir les diffé- rences d’opinions et de con- Victions politiques. I] y va je l’intérét de toutes les nations, de la sécurité de chaque passager, tous les tre ladirectionde CBUF-FM | de radio frangais 4 Vancou- | n’est pas ici exclusivement | pas d’écoles tout A faitfran- | | de l’ensemble de la francopho- nie de Vancouver, c’est justement le poste CBUF- FM. Et a ce moment-1a nous devons penser A une sorte de programmation qui permette 4 la population de Maillar- | | urbaines ot les gens sont, ville, comme aux commun- autés francophones et fran- cophiles ailleurs ainsi qu’a Maillardville dans le rayon d’écoute, d’utiliser ce med- ium pour établir des liens de communication entre el- les, pour échanger ce qu’ elles partagent en commun et poursuivre un long travail d’expression qui est un tra- vail éminemment culturel et qui aménerait ces commun- autés A définir, chaque jour, l’enracinement qu’elles ont dans l’univers of elles sont. Et ga, c’est l'univers colom- bien et c’est le monde de Vancouver. J’aimerais peut-étre com- menter un peu sur le fait qu’on mentionne le mot “‘cabbagetown’’. Si j’ai fait la relation, c’est pour la raison suivante: ayant fait de la communication pendant trois ans dans un poste de Radio-Canada 4 Toronto ou existe une situation paralléle en plusieurs points avec celle qui existe ici, nous é- tions aussi face 4 des com- munautés qui, comme Mail- lardville, s’anglicisaient; et une de cés communautés francophones, c’est celle de Cabbagetown, qui est aussi, bien sQr, dépourvue de 1’in- frastructure lui permettant d’avoir une action culturelle dynamique. Ce qui n’est pas le cas A Toronto pour d’ autres communautés, celle par exemple qui est 4 Don Mills, et c’est dans ce sens que j’ai fait le rapport. J’ai aussi situé ¢a dans un contexte beaucoup plus glo- bal. Je pense que, a ce moment-14a, Maillardville est dans le méme bain que le sont toutes les commun- autés-dortoirs des grandes tégrité de l’ordre dont de- pend chaque nation de la | cerre.’? A la réunion annuelle de l’Association Internationale | du Transport aérien 4 Ge- Gerhard Holtje, | néve, M. ancien président de l’asso- ciation et directeur général la compagnie aerienne Lufthansa a décrit ce phé- | lande. noméne comme 6étant le plus sérieux probléme que |’in- dustrie ait jamais eu & af- fronter. Et il ajoute : ‘‘Cet- te forme de piraterie ne peut ¢tre tolérée.’’ fronter. Et il ajouta :‘‘ Cette forme de piraterie ne peut | étre tolérée.”’ Le plus long ‘‘highjacking’’ est survenu le ler octobre 1969, lorsque Raphael Mini- | chiello de Seattle, Etat de Washington, ‘‘lance - | caporal’’ du corps des Ma- rines américain, détournait | un TWA Boeing 707 entre San Francisco et Los An- geles pour le forcer 4 at- terrir A Rome. Italien d’ori- gine, Raphael étalt ua vécé- ran de la guerre du Vietnam of il avait d’ailleurs été | décoré pour galanterie. I | s’était évadé la veille, alors qu’on le transportait aucamp | métropoles canadiennes et américainnes. La meéme chose se passe 4 Montréal, 4 Toronto, Aa Winnipeg, a Vancouver, a New York et partout ailleurs. Nous avons de vastes agglomérations A toutes fins pratiques, dé- racinés. Ils sont coupés de liens dynamiques avec leur univers quotidien, ils ne sont pas en relation les uns avec les autres, les communautés aussi; et ¢a se situe, ce tra- vail, dans un processus plan- étaire tout au moins nord- américain de revalorisation de la culture, qui est celui d’amener ces masses de gens qui demeurent dans ces communautés-dortoirs et dans les grandes agglomér- ations 4 utiliser les structu- res et les moyens de commu- nication pour en venir & échanger les choses qu’elles partagent en commun et a4 se redéfinir sur le plan des communautés. C'est dans ce sens que cela-a été dit. Je pense que l’ensemble des auditeurs sont heureux actu- ellement et sont passable- ment satisfaits de la pro- grammation qu’on y présen- | te. On prévoit aussi pour |’ été et pour l’automne proch- ain une amélioration et un agrandissement des servi- ces qu’on offre, entre autres, les nouvelles, entre autres, les affaires publiques, entre autres la mise sur pieds d’ émissions de communication en se servant de la tech- nique ‘‘téléphone’’ pour en- trer en contact quotidien a- vec ces communautés, avec ces gens qui sont au centre méme des activités qui les concernent et il faudrait les amener, ces gens, ces per- sonnes, dans un processus de communication, dans un processus de dialogue, A é- tablir les choses qu’elles partagent et 4 entreprendre | une participation plus grande culturels francophones qu toute la communauté de Van couver se donne. Il yabeau coup d’objets culturels qu passent ici et qui ne sor pas connus et qui mérite raient de ]’étre. Et 4 cemo ment-1a, pourvu que le lan |gage de communication soi |la langue francaise, pou nous qui utilisons un médiur de communication tout doi étre amené 3A la réalité d la parole en se servant di médium. C’est ¢a que 1’0 doit ajouter. Et dans 1’en: semble, l’article le dit bien ‘ Jl faut remarquer auss que nous sommes actuelle: ment en procés pour entre: en relation avec les diffé- rentes communautés franco: phones et francophiles qu composent le grand Vancou- ver et d’engager avec ces communautés,... ¢ac’est dé- ja présenté A plusieurs re- prises, un dialogue qui vz porter ses fruits, et qui ve d’une part nous donner des points de références beau- coup plus concrets, beaucouf plus quotidiens, sur lasorte de programmation que l’or doit presenter 4 ces commu- nautés. Ce travail ester cours actuellement et je n’ ai qu’un désir, c’est de ren- contrer toutes ces commu- nautés, tous ces groupes de communication et de leur parler, car je pense qu’é ce moment 1a, tout le per- sonnel du poste CBUF-FN sera dans cette attitude d’ attente et de communication, afin que l’on ressente bien, que, dans notre travail quo- tidien, qui est un travail de radiodiffusion, nous répon- dons 4 des besoins concrets de communications aupres des communautés que l’or dessert. Aurélien Bouchard. Directeur de CBUF-FM. & l’ensemble des_ objets Pendleton, Californie, sous l’accusation de vol avec ef- fraction. Les agents frus- trés du FB surveillérent attentivement le plein d’es- sence A Denver, New York, Bangor et Shannon en Ir- En compagnie d’un otage (le chef de la police de l’a@roport de Rome, M. Pietro Guli) il parvint a quit- ter la ville, mais fut rat- | trappé quelques heures plus tard. On est en droit de se de- mander s’il ne faudrait pas, avant d’aller rendre visite A ses parents et amis éloi- gnés, s’acheter unparachute mis surtout un guide de voyages universel et un dic- tionnaire multi-langues, au cas of il y aurait A bor: un'‘décoré pour galanterie’’. Voyage gratuit, aller-retour pour... Patrick J.Kieran. THOMAS MARSTON le plus récent des ‘pirates de l’air’. usagers de |’avion et de l’in- iV, LE SOLEIL DE VANCOUVER, 12 MARS 1971.