a Oe ie en ee enema) nena erties Sienna ne race Pn eres eerie crags en ee enw eran Cis ee Ve rine Mea chain eun geri sorier fll oy be ueustin sell. Sur amity lo mpeinagetll rlasetiiaeenet alae ge iene daly Mithila — | a A-2 Comment les résoudre sans faire appel au Tribunal étatique: Les dittkerends Core rciaux PAR CHERI EKLUND Nous savons tous que la ré- solution d’un différend commercial devant une cour étatique (la Cour Supréme de Colombie-Britannique par exemple) risque d’étre longue et coiteuse. Et souvent le résultat d’un tel litige est peu prévisible malgré le fait que la cour étatique soit censée rendre le droit commercial stable et prévisible. Heureusement, i] existe plu- sieurs fagons de régler un différend de nature commerciale sans faire appel aux tribunaux étatiques. On peut, par exemple, faire appel 4 une tierce partie neutre - un arbitre ou un médiateur. La distinction entre le role du médiateur et celui de |’arbitre est, pourtant, trés importante. Le médiateur met en marche les négociations entre les parties en offrant un champ de jeux conforta- ble et privé sur lequel les parties peuvent s’engager dans un dialo- gue franc et non-menagant. Un mé- diateur n’impose pas sa propre opi- nion aux parties mais plutot facilite la communication entre elles et les encourage 4 arriver 4 leur propre accord. La médiation est donc un moyen efficace de régler un diffé- rendcommercial, car, aprés tout, c’est souvent Je manque de communica- tions entre les parties qui est a l’ori- gine des différends. Dans le contexte d’un arbi- trage, c’est |’arbitre qui contrdle le processus et impose la procédure aux parties en litige. L’arbitre recoit la preuve (les temoins, documents etc.) et tranche le litige selon la loi applicable. La décision finale de|’ar- bitre s’appelle en jargon juridique «la sentence». Cette derniére lie les parties tout comme une décision rendue par un juge d’une cour étatique. A Vancouver méme, il existe plusieurs organisations qui facili- CONSEIL SCOLAIRE FRANCOPHONE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE (Francophone Education Authority) Convocation aux réunions du conseil d’administration du CSF Le grand public est invité 4 participer a la prochaine réunion des conseillers du Conseil scolaire francophone le vendredi 29 novembre 1996 a compter de 19 h 30 a la bibliothéque de Il’ école Brodeur 637 rue Head, Victoria. Cette réunion se poursuivra le samedi 30 novembre 1996 a compter de 13 h au méme endroit. Pour ceux qui désirent faire une présentation ou une intervention lors de ces réunions, priére de contacter le CSF au (604) 736-5030 ou au 1-888-715-2200 pour la régle de conduite 4 suivre. Editeur Secrétaire/comptable ................ Infographisme ........s.ssesscseeseeseeees ols) [La [8 Serer te ors See er Serrrrrrrrirtrtiriirtriirrrritir iii seeeeeeeeeeeneee Jacques Baillaut Arlette Francis Gaétan Laquerre Libasse Niang Ouverture du journal : 9ha | 7h, du lundi au vendredi Toute correspondance doit étre adressée au Soleil. 1645, 5éme avenue Ouest, Vancouver, C.-B. V6} IN5 Tél. :(604) 730-9575 Fax :(604) 730-9576 addresse éléctronique: 102627.2172@compuserve.com Intemetweb: http://www.culturalexpress.com/news/soleil.html Impression : Horizon Publications Fondé en 1994 par Jacoues Baillaut tent la mise en marche d’un arbitrage ou une partie de médiation. On peut, par exemple, faire appel au Better Business Bureau lorsque le montant en litige est faible (entre 200$ et 20,000$). Si parcontre, ils’agit d’un litige plus important ou internatio- nal, vous pourriez communiqueravec Je B.C. Arbitration and Mediation Institute ou le B.C. International Commercial Arbitration Centre. Toutes ces organisations ont des listes de médiateurs et d’arbitres 4 vous proposer. Donc, méme si vous n’avez pas inclus dans votre contrat une clause compromissoire qui pré- voit la médiation ou l’arbitrage, vous pourriez quand-méme avoir recours a un moyen altematif pour résoudre vos différends. Ne courrez donc pas directement 4 Ja cour! Pour obtenir plus de renseignements sur ce sujet, veuillez communiquer avec Maitre Eklund au (604) 525- 3431.0 Lafarge Canada Inc. se modernise Un important projet de modernisation de |’entreprise Lafarge Canada Inc., de Richmond, a été accepté, selon les conditions du Environmental Assessment Act, par le ministre Paul Ramsey et par le ministre Dan Miller. Les ministres ont émis un certificat garantissant la modernisation de la cimenterie Lafarge, située sur I’fle Lulu du Fleuve Fraser. Ainsi, la cimenterie prévoit doubler sa production an- nuelle de 500 000 tonnes, a envi- ron 1 million de tonnes. Un conseil formé de repré- sentants, provenant d’agences du gouvernement régional, provin- cial et fédéral, ainsi que des repré- sentants des Premiéres Nations, a évalué le projet modernisation qui colitera environ 130 millions de dollars. Les effets sur l’environ- nement ont été sérieusement étu- diés; Lafarge Canada Inc. s’est engagé a prévenir et a réduire les causes nuisibles résultantes de la production de la cimenterie, dont les émissions de carbone. Le pro- jet inclut la mise a terre de deux - fourneaux a ciment désuets qui seront ensuite remplacés par deux nouveaux fourneaux tirant leur énergie de la combustion du char- bon plutét que de celle du gaz naturel. Moins d’eau, servant a refroidir le ciment, sera déversée dans le Fraser, et dans le but de protéger les poissons et leur habi- tat, ’ entreprise s’engage a abais- ser la température de l’eau rejetée. L’expansion de la cimente- rie Lafarge engendrera la création de 250 4 300 nouveaux emplois, en plus de créer des répercus- sions économiques pour la région et ses habitants.O NOVEMBRE 1996 Le Japon leve une interdiction vieille de dix ans sur les impor tations canadiennes AC - Nous disons «tomate» et ils disent «tabac»... I] aura fallu prés d’une décennie d’expérimentation et de négociations, mais le Japon, un des plus gros marchés du mon- de, est enfin disposé 4 accepter importation de variétés de toma- tes canadiennes qui ont été soumi- ses a des essais. Le Japon, réputé dans le monde entier pour la rigueur de ses réglements sur |’importation des produits agricoles, refusait d’im- porter des tomates canadiennes a moins que le Canada ne prouve qu’elles n’ introduiraient pas le mil- diou du tabac dans le pays. Le mil- diou du tabac est susceptible de détruire un champ entier de tabac en quelques jours. Les récoltes de tomates canadiennes n’ont jamais été infectées par le mildiou du ta- bac, mais les autorités japonaises disaient craindre que les fruits ne soient porteurs de la moisissure. Un marché lucratif Le nouveau marché qui s’ouvre pourrait étre lucratif si les variétés canadiennes approuvées plaisent aux consommateurs japo- nais. Sabina Rosiu, porte-parole d’Agriculture et Agro-alimentaire Canada (AAC), dit que les courtiers et les exportateurs canadiens com- mencent déja a se renseigner sur la possibilité d’expédier des cargai- sons d’essai au Japon. Bien qu’il n’y ait actuelle- ment que sept variétés offrant des possibilités d’exportation, Sabina Rosiu est persuadée qu’a force de négocier, le Japon finira par accep- ter toutes les variétés de tomate. «Nous sommes trés contents de cette nouvelle et nous croyons que c’est un pas dans la bonne direc- tion», déclare-t-elle. Des recherches intensives Comme la plupart des pre- miers pas, celui-ci a mis bien du temps a se faire. En 1987, la société B.C. Hot House Foods Inc. avait ap- proché les Japonais en vue d’expor- tations éventuelles, mais leur crainte de la contamination par le mildiou du tabac avait constitué un obstacle ma- jeur aux offres de |’entreprise. Refusant de renoncer 4 ce marché, B.C. Hot House Foods Inc. et ACC ont financé une série d’expé- riences exhaustives visant 4 prouver que les tomates ne sont pas porteu- ses de la moisissure redoutée. Ces expériences, effectuées au Centre pour la défense des végétaux d’ACC, a Sidney (Colombie-Britannique), ont consisté 4 exposer des tomates au mildiou du tabac de plusieurs fagons différentes et dans les conditions environnementales diverses. Selon Wendy Riggs, chef de la microbiologie chez M.B. Research, entreprise contractuelle qui a été chargée des expériences, on a claire- ment prouvé que les tomates n’étaient pas les hétes du mildiou. Cette con- clusion fut confirmée par un scienti- fique japonais qui a examiné les tests. Les négociations avec le Japon, me- nées par des fonctionnaires de la Division de Ja protection des végé- taux (Direction générale de la protec- tion et de ]’inspection des aliments, d’ACC) en Colombie-Bnitannique) et par des représentants de B.C. Hot House Foods., ont finalement abouti a l’acceptation des sept variétés de tomates canadiennes. Un nouveau marché, c’est un nouvel élan donné 4 secteur qui fonc- tionne déja trés bien. Si !’on en croit Jim Lightbody, vice-président 4 la commercialisation chez B.C. Hot House Foods, \a demande est supé- rieure a |’offre en Amérique du Nord, mais il n’en reste pas moins fort inté- ‘ressant de pouvoir exporter au Ja- pon. «Notre entreprise va continuer de croitre. Les possibilités d’expor- ter au Japon nous rendent davanta- ge confiants en ce quia trait a notre croissance et a notre prospérité.»Q Hausse des mises en chantier pour 1997 Selon Perspectives natio- nales du marché de V’habitation, une publication de la Société cana- dienne d’hypothéques et de loge- ment (SCHL) le niveau des mises en chantier et l’activité sur le marché de la revente seront supérieurs a l’an dernier. «La reprise que ]’on connait actuellement est attribuable a l’abordabilité des logements et a une offre plus restreinte», a indiqué Gilles Proulx, économiste enchefau Centre d’analyse de marché de la SCHL. On estime que les mises en chantier cette année atteindront un total de 123 000 logements, soit 79 100 maisons individuelles, une haus- se de 23%. Engendrées par la récen- te baisse des taux hypothécaires, les tendances du marché de la re- vente devraient demeurer favorables pour la prochaine année. Dans la méme publication, sont présentés des résultats de scé- narios de croissance établis 4 long terme pour les ménages canadiens. La SCHLa évalué que pour la période de 1996-2001, le nombre denouveaux ménages formés annuellement varie- ra entre 141 000 et 175 000. D’aprés ces résultats, on peut donc prévoir que les cing prochaines années se- ront fructueuses pour le domaine de la construction. Pour plus de renseignements sur les résultats des recherches de mise en chantier réalisées pour d’autres provinces, communiquez avec Gilles Proulx au (613) 748-2574 ou par l’entremise de 1]’Internet 4 gproulx@cmhc.e-mail.com