Festiva DU Bors DE MAAILLARDVILLE, LES 8, 9 ET 10 MARS. APPELEZ JEAN-CHARLES AU 730-9575 POUR LE PROGRAMME. Vendredi 16 févier 1996 vl 28 n "39 Corin Zime case /Second Css Mal 0046-1645, Stme Ae 0, Vance, (604) 7309575, Fax: (604) 7309576, adese Gecroige : 102627.2172@anpusne.cm G() MS ts pie A TELEVISION NTERNATIONALE Information, culture, spectacles, sans frontiere SS ws _ 3 iS ani iain 2 de Colombie-Britannique L’AVENIR EST DANS — L’EDUCATION PAR FRANCINE QUENTIN (MFI) En 1989, le 3e Sommet de la Francophonie, a Dakar, plagait]’édu- cation etla formation professionnelle aurang des priorités. Les sommets de Chaillot,en 1991, et Maurice, en 1993, ontconfirmécette orientation quis’ est traduite progressivement dans les moyens financiers mis 4 la disposi- tion des deux principaux opérateurs des sommets dans cesecteur: 1’ Agen- cede coopération culturelle et techni- ~ que (ACCT) et ]’Association des uni- versités partiellement ou entiérement de langue francaise (Aupelf-Uref). Tous les deux ans, les som- mets de la francophonie dégagent les priorités que les Btats membres en- tendent soutenir en matiére de coopé- ration multilatérale francophone. De- puis 1993 la Confemen, conférencedes ministres de]’éducation, a pris une part plus importante dans la définition des programmes d’action etlancé un vaste programme d’évaluation des systémes éducatifs (Pasec). Pour|’éducation et la formation, axeessentiel du dévelop- pement humain durable, les budgets sont confiés 4 deux opérateurs majeurs, ?’ACCTet!’Aupelf-Uref. ~~ L’ACCT, créée au Niger en 1970, estl’organele plus important, en raison des budgets dont il dispose, pour appliquer les décisions du demiersom- (SUITE EN PAGE 3) F 1 2 A QUAND LE MARIAGE ? supplément Le Progrés dans les pages centrales UNE CENTENAIRE AU FOYER MAILLARD ! Albertine Bedel (née Pilon) naquit le 9 janvier 1895 au Québec. Lors de son 21e anniversaire, elle épousa Alfred Bedela Lebret, Saskatchewan. Le couple eut deux garcons et unefille. La famille vécut dans un ferme de 1200 acres située dans la région de Qu’Appelle. La vie était rigoureuse; Albertine trayaitles vaches, travaillait dans les champset cuisinait 5 fois par jour pour sa famille et leshommesengagés. Aucoursdesannées, la famille augmenta pour finir par compter 11 petits- enfants, 24 arriére-petits-enfants et 6 arriére-arriére-petits-enfants. Alfred et Albertine déménagérenta Maillardville au début des années 50. Albert mourut en 1974a1'Age de 86 ans. Albertine déménagea au Foyer Maillard ou elle demeure ce jour. Aroccasion du centenaire de Madame Bedel, plusieurs membres dela famille sont venus de Sacramento, San Francisco et de laSaskatchewan. Ils ont allumé les chandelles sur le gateau et lui ont présenté une rétrospective de savie, sous forme de diapositives. Walter Crawford, un des petits-fils, parle de sa grand-mére et dit qu’elle est encore fringuante et pleine de vie. Les petits-enfants n’ont que de bonnes paroles ence quilaconcerne. Madame Bedel aime a faire du crochet, tricoter et jouer aux cartes. Sa longue vie, elle l'attribue au travail mais sa fille, Thérése Crawford dit quec’est dG a son attitude positive. Un souhait de centenaire... rester ensanté encore longtemps. PAR JACQUES BAILLAUT Au cours de l’année pas- sée, les communautés francopho- nes de sept provinces et territoi- res, ainsi que la communauté an- glophone du Québec, signaient une entente de financement pluriannuelavecle gouvernement fédéral. La semaine derniére, dans ce quiapparait comme une eupho- rie générale, 18 organismes fran- cophones nationauxsignaientune méme entente, qualifiée d’avan- tageuse, par le président de la FCFA et d’investissement éclai- ré par le ministre du patrimoine. Le jour se levant plus tard al’ Quest, sans doute mal éclairée, la communauté francophone de Colombie-Britannique semble faire durer les fiangailles tout en négociant un contrat de mariage avantageux. Il serait cependant nécessaire de trouver une solu- tion rapide, compte tenu de la si- tuation précaire de certains grou- pes, la fédération jeunesse parexem- ple, réduite a annulerd’ importants programmes eta mettrea piedson directeur, ou encore la Société d’histoire devenue silencieuse et inaccessible a sa clientéle frustrée, faute de permanence et de télépho- ne. Le temps presse et ]’entente devrait étre signée par le gouver- nement avant que trop de groupes ne deviennent moribonds, ce qui rendrait encore plus difficile la ta- che compliquée des responsables de la mise en place de structures modifiées nécessaires 4 la distribu- tion équitable de l’argent et donc du.pouvoir aux divers groupes de la province, dont le mot d’ordre sera sans doute : “plus d’action et moins d’administration.”