eo a = en ere ea ee ee eee ee Le Soleil de Vancouver,page 4,14 novembre 1969 Laporte propose des banques régionales QUEBEC- Li. Pierre Laporte, candidat a la chefferie libérale, a suggéré la création d'une banque de développement régional qui agirait comme agent fi- nancier pour aider les industries de chaoue région. M.Laporte, qui prenait la parole devant le Club Kiwanis de Jonquiére, a expligqué que les capitaux étrangers "ne peuvent tre notre seule source d'investisseuent". En conséquence, dans un gouvernement qu'il dirigerait, il créerait "la structure financiére ca- pable d'engendrer et de mettre en mou- venent l'industrie de chaque région." Get organisme en serait un de courtage pouvant 4 l'occasion partic i- per directement au financement et dla gestion des affaires d'entreprises a- gricoles, industrielles et commercia- les; un fonds de réescompte qui pro- curerait une certaine liquidité aux ti- tres qu'il aurait aidé a lancer sur le marché au profit d'entreprises ré- gionales. Le financement d'une telle ban- gue, de dire M. Laporte, proviendrait des banques, deS caisses populaires, des sociétés de fiducie et des compa- enies d'assurances. L'Etat devrait y é@tre l'actionnaire majoritaire. De l'avis du député libéral de Chambly, cette banque devrait avoir: "non pas un role de bailleur de fonds, mais plutét celui d'agent financier". Achat du Chili en Grande-Bretagne SANTIAGO, Chili- Le Chili vient de réa- liser en Grande-Bretagne son plus gros achat de matériel militaire de- puis le début du siécle, le ministre chilien des Affai- res étrangéres, M,Gabriel _Valdes,a in- diqué qu'il avait signé a Londres un accord d'achat de matériel de guerre qui permettra au Chili de rééquiper son armeée avec un armenent "de la plus haute technologie", "rl ne stagit.pas pour nous de- participer a la course aux armements, a ajouté M, Valdes, mais de doter le ‘pays de l'équipement nécessaire & sa defense", Ottawa aura aussi son projet de loi 63 OTTAWA- Le secrétaire d'Etat Aa Gérard Pelletier, et député montréalais d'Ho- chelaga,a répondu aux Communes que la nomination du commissaire aux larigues officielles sera une mesure prioritai- re aprés la fin du débat sur le dis- cours du Trone. - "Ia résolution nécessaire a cat effet, a déclaré M.Pelletier,en répon- se a M Alfred Hales ( PC-Wellington) sera passee par les deux Chambres aus= sitot que possible apres la fin du dé- bat sur ltadresse en réponse au dise cours du Trone", M.Pelletier a précisé que c'est: la loi sur les langues officielles, adoptée en juillet dernier,qui oblige le vote dela résolution dans les: deux Chambres, 3K a eo a RK Ko 2K 2K 2 2 2 aK 2K 2K ok 2K a aK OF * ABONNEZ-VOUS AU SOLSIL * Je GO GR a dR ARI KK RE Le directeur de"L'Express” au service des socialistes PARIS-M,Jean-Jacques Servan-Schreiber, 46,ans, directeur de la revue "L'Ex- press", a 6té élu secrétaire général du parti radical-socialiste, Au sein du parti radical, il de- vra animer la commission des réformes chargée de redéfinir le programme du parti et de procéder 4 sa reorganise= tion. Ainsi,estiment les observateurs, le plus vieux parti politique de Fram ce confie un poste clé al'un des journalistes frangais le plus ou- vert aux problemes de l'avenir et le plus conscient des nécessités du futur, Ingénieur sorti de 1'Ecole Poly- technique, M.Servan-Schreiber a servi comme pilote de chasse dans les for- ces frangaises libres -Aprés la guerre, il a ete pendant cing années éditoria— liste de politique étrangére au jour- nal "Le Monde" avant-de créer en 19535 la revue "L'Express",afin de soutenir l'action de M.Pierre Mendés-France, a- lors un des leaders du parti radical, De 1953 a 1964,L'Express s'est engage nettement dans la vie politi- que en prenant notamment position con= tre la guerre d! Indochine puis contre la guerre d'Algérie, Des sociétés de la Couronne contre la pollution OTTAWA— Le gouvernement fédéral a pre- senté aux Commmes.un projet de loi qui lui permettrait de constituer des sociétes dela Couronne destinées 4 pourvoir 4 la conservation des. eaux 4 travers le Canada, - le projet de loi ‘précise que: - l'autorité du gouvernement fédéral sur la gestion et la conservation des eaux serait exercée par lui,seul ou en collaboration avec les gouverne= ments provinciaux, "conformément aux attributions respectives du fédéral et des provinces relativement aux ressources hydrauliques,. Le Nouveau-Brunswick et la patate : OTTAWA-M.Eymard Corbin,député libéral de Madawaska-Victoria, a demandé au gouvernement fédéral "de rendre plus rigides les réglements régissant la mise en marché de la pomme de terre afin de sauvegarder le prestige dont jouissent les producteurs de patates du Nouveau-Brunswick, M.Corbin a soutenu qu'il se com mettait des illégalités dans 1'expor- tation des pommes de terre du Nouveau- Brunswick vers les autres provinces canadiennes,notamment celle du Québec, le aéputé qui intervenait dans le débat sur le discours du Tréne, a rappelé que les reglements actuels stipulent que les chargements de pata- tes venant du Nouveau-Brunswick doi-= vent 8tre examinés avant de passer les frontiéres.de la province, Peine capitale le gouvernement ne projette pas de changer sa position sur 1l1'aboli- tion temporaire de la peine capitale. Crest ce quta déclaré le premier 1 mi- nistre,M.Trudeau,en réponse 4 un dépu» té qui "lui faisait remarquer que 31), meurtres avaient @té commis en 1968 en comparaison de 220 en 1966, Ctest en 1967 qu'est entrée en vigueur l'a- bolition temporaire: (5 ans) de la pei- ne capitale pour les meurtres, a l'ex= ception des meurtres d'tagents de la paix et de gardiens de prison, Phénomeéne hippie Le phénoméne hippie, depuis som apparition, a suscité bien des réac- tions, plutet émotives,chez l'ensemble de la population, Puis les moyens de communications et la publicité nous ont permis,peu a Peus d'intégrer dans: nos schémes de références,la présence d'un groupe qui, en plus d'@tre margi- nal et entouré de légendes,nous demeu- re inconnu dans sa réalité profonde. Certains sociologues et psycho-= logues sociaux se sont penchés sur le phénonéne pour en éclairer les fagons de penser et les modes d'agir caracté-= ristiques. la province de “Québec mté chappe pas au phénoméne, Ainsi, ila été possible d'identifier d'une * facon certaine une colonie hippie, etablie dans les Laurentides,au nord de Mont- réal, Ainsi,dans un document,qui mous a été transmis par le mini stére de la Santé, du gouvernement du Québec, por- tant sur une étude effectuée aupr’s des étudiants du secondaire et du collégial de i'fle de Montréal, ila été possible de déceler chez ces étu- ‘'diants une sympathie manifeste a 1'é- gard des hippies, L'étude portait spécifiquement sur le comportement des jeunes vis—a= vis de la drogue, "Or, nous avons constaté, peut. on lire sur ce document, que ce sont les étudiants dont les parents n'ont aucune appartenance religieuse qui sont le plus fort pourcentage de cone sommateurs de drogue,soit 25.5%. Vien- nent en ordre les religions juive, pro- testante et catholique.La religion ca~ tholique est encore celle qui exerce le plus de contrainte chez ses mem bres, Il y a seulement 10% de consom mateurs chez les €tudiants catholi- | ques, "Ty ya évidemment recoupement. avec l'tappartenance ethnique, 15.2% des 6tudiants dont le pere est britan- nique consomment des drogues contre IT% chez ceux de descendance frangai- Se. "Mais les tendances sont er grande partie attribuables au jeu des variables démographiques dont 1'age, le statut socio-économique des pa= rents et le sexe", Le document conclut: "L'influen- ce de la sous-culture hippie (ctest-a— dire: les fagons de penser_ et les mo- des dtagir du groupe) a dé ja eu un im pact sur la société québécoise.le mou vement de contestation hippie s'est 6- largi ala population €tudiante. Et. celle-ci a dirigé la contestation vers des objectifs plus précis comme la conception des structures pédagogi- ques,l'absence de perspectives nouvel- les dtavenir pour les jeunes dans cete te société encadrée par des masses an- glo-saxonnes et dont 1'influence est déterminante," LES NOYAUX ; Cette mére de famille demande a son Jeune mou- oe Est-ce que c'est toi qui as mangé des cerises ? — Non, maman. — Pourtant, j'ai trouvé des noyaux par terre. — Tu vois bien, triomphe le méme, les miens, je les ai avalés. Gee ties a Prop.: JBauché. on parle arepate: = 320 ABBOTT STREET ( ( ( ( bi Hotel de famille-Prix raisonnables Be 4, B.C. T6162 681 ~6154 | |