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Programme de Ia télévision francaise de Radio-Canada

VOL.3 NO.3 _ Vendredi 13 octobre 1978

Les jeunes Solistes 4 Vienne et a Strazbourg

Le 27 juin, les Jeunes Solistes
de Montréal quittent le Canada
pour |’Autriche. Ils sont seize
jeunes musiciens, douze du
Québec et quatre de |’Ontario.
lls voyagent avec leur directeur
musical, Taras Gabora, profes-
seur de violon au Conservatoire
de musique de Montréal. Les
Jeunes Solistes de Montréal
vont participer au Jugend und
musik in Wien, le Festival inter-
national des Jeunes musiciens
de Vienne, festival qui commé-
more le 300e anniversaire de
naissance. du compositeur ita-
lien Antonio Vivaldi, né a Veni-
se en 1678. C'est pourquoi les
Jeunes Solistes ont préparé un
programme Vivaldi dans lequel
nous. trouvons /es Quatre Sai-
sons et deux de ses concertos.

Le groupe des Jeunes Solistes
de. Montréal ést composé de mu-
‘siciens dont la majorité étudient
au Conservatoire de musique de
Montréal. Les sept violonistes
travaillent présentement - avec
Gabora. Quelques-uns, dans le
groupe,
leur carriére professionnelle et
sont connus comme’ solistes
dans différentes régions du Ca-
nada. Leur répertoire comprend,
entre autres, des oeuvres de
Vivaldi, Haydn, Mozart, Schu-
bert, Beethoven... L'ensemble
est né a |'été 1977 au Courtney
Youth Music Center de Vancou-
ver ou Taras Gabora dirige des

- classes de violon. Leur directeur

musical est un diplémé de I’Aca-
démie de musique d’état de la
ville de Vienne ott il a 6tudié avec
Ernst: Moravwec. Taras Gabora
est détenteur du Grand prix d’E-
tat d’Autriche. Il a également étu-

ont déjé commencé |

dié avec Yuri Yankelevich au
Conservatoire de Moscou. Il
joue sur un violon de -Carlo
Giuseppi Testore daté de 1708.

En juin 1978, les Jeunes So-
listes donnent quelques con-
certs au Québec avant leur dé-
part pour le Festival internatio-
nal de Vienne auquel partici-
pent 1,300 choristes et instru-
mentistes venus des quatre
coins du monde. Dans le cadre
de leur participation au Festival
international, les Jeunes Solis-
tes se produiront 4 Salzbourg
et dans d'autres lieux comme
au chateau de Deutchkreutz, ré-
sidence du peintre Anton Lemh-
den prés de la frontiére austro-

. hongroise.

Le 15 octobre 4 21 h 30, dans
le cadre de la série les Beaux
Dimanches, & la télévision de
Radio-Canada, nous verrons le
reportage tourné sur film par le
réalisateur Jean Savard, assisté
de Denise Viens. sur le voyage
des Jeunes Solistes 4 Vienne
et. a Salzbourg. Gabi Drouin
sera l’animateur-interviewer de
ce reportage musical.

Dans ce reportage nous par-
tagerons les expériences des
Jeunes Solistes de Montréal.
Nous les verrons «faire de la
musique» et «parler musique».
Nous les suivrons dans les rues
de Vienne et de Salzbourg, 4 la
découverte de ces villes ot le
génie de la musique a si_pro-
fondément laissé son empreinte.
Nous nous rendrons également

“au monastére de Leopoldsberg

dans la forét viennoise, monas-
tére érigé au Xe siécle et qui
surplombe la capitale ainsi que
le pavillon de chasse de |'impé-
ratrice Marie-Thérése 4 Vienne.

Au cours de cette émission
nous entendrons, en concert:

l'Hiver, extrait des Quatre Sai-
sons, opus 8, d’Antonio Vivaldi,
avec la soliste Ann Robert, sé-
quence filmée a |’Altes Rathaus
de Vienne; le Concerto pour fla-
te a bec et cordes de Vivaldi,
avec le soliste Tim Hutchins,
séquence tournée dans le parc
de |’'Arsenal 4 Vienne; /'Allegro
du Quintette en si bémol ma-
jeur pour deux violons, alto,
violoncelle et clarinette K.Anh.
91 (516 c) de W.A. Mozart, sé-
quence interprétée dans la salle
de conférences de la Residenz a
Salzbourg, 14 ou Mozart s'est
produit 4 deux reprises devant.
l'archevéque Coloredo; quatre
Katharinen-Tanze de J. Haydn,
séquence filmée au balcon du
pavillon de chasse de |'impéra-
trice Marie-Thérése & Vienne et
enfin un Prélude extrait de la
Suite pour contrebasse seule
de Hans Fryba avec le soliste
Frangois Myrand, séquence_ fil-
mée dans la cour du monastére
de Leopoldsberg.

La musique de scéne de ce
reportage sera également inter-
prétée par les Jeunes Solistes de
Montréal. Sur de belles images
de Vienne et de Salzbourg nous
entendrons d'autres extraits des
Quatre Saisons de Vivaldi, ‘le
Concerto en fa pour cor, flate,
clarinette, violon, violoncelle et
contrebasse de Vivaldi, arrangé
par Taras Gabora; six Contre-
danses de Beethoven ainsi
qu'une Pizzicato polka de Johann-
Strauss. .

L'équipe de production de ce
reportage musical comprend le
directeur de la photographie
Ronald Berthelet, le cinécamé-
raman Claude Normand, |’opéra-
teur Jean-Pierre D'André et I'as-
sistant Daniel Renaud, les ingé-
nieurs du son Robert Reed et

Gabi Drouin

Gilles Jacques, |’éclairagiste An-
dré Nepveu, le chef monteur
Gilles Pagé, l'assistant Yves Lo-
ranger. Mixage sonore de Ri-

- chard Charlebois.

Les Jeunes Solistes de Mont-
réal au Festival international
des jeunes musiciens, Vienne-
Salzbourg 1978, est une réalisa-
tion de Jean Savard, assisté de
Denise Viens.

Claude Lacombe

Taras Gabora, Sylvie Lambert, Renée Thibaudeau, Nancy Eadie, Ann Robert, Paul Marcotte, Manon Derome, Marc Bouchard, Lucie Robert, Paule Préfon-

Des enfants a la recherche d’un trésor

Cette nouvelle série filmée
de 13 épisodes sera présentée
tous les jeudis & 19 heures.
Tournée au Québec pour la télé-

‘vision, cette dramatique raconte

les aventures d'un groupe d’en-
fants a la recherche d'un trésor.
Deux jeunes Francais, de 10 et
12 ans, Catherine et Guillaume,
ont découvert dans le grenier
de la maison de leurs parents,
en Normandie, une lettre datant
du XVille siécle et parlant d’un

trésor caché en Nouvelle-Fran-

ce. Aprés avoir convaincu leurs -

parents de les laisser partir
pour la période des vacances,
ils arrivent au Québec ou les
recoivent les descendants de
l'auteur de la lettre, Antoine et
Sophie qui ont a peu prés leur
age. Sébastien, un ami des deux
petits Québécois, se joint au
groupe qui part bient6t en ex-
pédition a la recherche de ces

fameux 3000 écus d'or. Au préa- .

lable, ils se sont jurés de ne
jamais parler & qui que ¢e soit
WHI BMS A ¢ bore

de leur secret. Cette expédition
les aménera & voyager @ tra-
vers la province dont nous
voyons de trés belles images.
Ce voyage leur permettra en
outre de découvrir une foule de
choses. Ils rencontreront par
exemple un Indien mystérieux,
ils iront sur-un chantier de cou-
pe de bois et découvriront ce
qu’est la drave. Ils apprendront
aussi comment on fabrique des
raquettes a la maniére artisana-
le, etc. eee

a Pag RCT HEN Ga oa ea

Bien que l'aventure prédomi-
ne dans cette série, diverses
informations viennent agréable-
ment s'‘ajouter au contenu. On
ne peut parler d'éléments docu-
mentaires car tous les décors
et les personnages sont partie
intégrante de l'histoire; mais il
n'en demeure pas moins que
bien des gens apprendront des
tas de choses qu’ils ignorent.
La caméra qui capte avec sen
sibilité le visage des enfants
nous révéle également de mer-
veilleuses images du Québec.
Vincent Davy

Arrivé au Québec depuis huit
ans, Vincent Davy est un hom-
.M™e actif qui aime faire plusieurs

«Woody et les robots»

. Les Grands Films du jeudi 19
octobre 4 20 h 30 vous propose
une oeuvre de Woody Allen in-
titulée Woody et les robots. Cet-
te production américaine de
1973 met également en vedet-
te: Woody Allen, Diane Keaton,
et John Beck.

Ce long-métrage de science-
fiction raconte l'histoire d'un
homme du vingtiéme siécle qui
a 6té conservé en hibernation
pendant deux cents ans. La so-
ciété qu'il découvre en 2173 est
soumise & |’autorité d’un dicta-
teur. Certains savants veulent
provoquer une révolution et
c'est pour se servir de Miles
Monroe qu'ils l’ont réanimé.
Heureusement le jeune homme
parvient a s'échapper malgré
l'intervention de la police. II
est aidé par une jeune femme,
Lana. A la mort du dictateur,
des savants veulent le ressus-
citer par de nouvelles métho-
des. Mais Miles réussit a faire
échouer ce projet et la révolu-
tion se déclenche.

Les critiques disent que Woo-
dy Allen-a su, malgré le cadre
futuriste du film, exprimer des
préoccupations d’aujourd’hui. On
dit également que le rythme est
allégre et que la loufoquerie de
l'ensemble s‘alimente de gags
bien imaginés.

Woody et /es robots os

choses différentes en méme
temps. Préférant l’action a la
parole, le travail tient un réle
important dans sa vie. Comé-
dien et metteur en scéne, il a
beaucoup travaillé dans les Mai-
sons de la culture en France.
Depuis qu'il vit au Québec, il
a joué au théatre du Rideau
Vert, il a fait du doublage et il
donne souvent des lectures de
textes a la radio.

C'est en observant ses pro-
pres enfants que lui est venue
l'idée d'écrire une histoire. Fas-
ciné par l’univers poétique des
enfants il est ébloui par leur
faculté d'adaptation et la facili-
té avec laquelle ils expriment
ce qu'ils ressentent. Déja au
moment ou il congoit la Lettre
-de Nouvelle-France, Vincent Da-
vy est convaincu que tous les
enfants sont doués et qu'il est
facile de travailler avec eux.

Tous les épisodes de
cette série ont été flmés au
Québec.

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