= FZ: a MAMAN LE SEUL JOURNAL DE bANGUE FRANCAISE EN Ci A. Piolat DIRECTEUR =: CONSEIL D*ADMINISTRA TION J. Baillaut André Piolat SECRETAIRE: Marguerite Batut REDACTION : Marc Béliveau ERREERREREEEEEEE EEE REESE EERE EERE EEE SLES PUBLIE PAR . : - LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, $218 rue Cambie, Vancouver 9 Téléphone : 879-6924 _ Courrier de deuxieme classe sous le numéro d’enregistrement 0046 LES HEBDOS DU CANADA Commentaire + par Christiane Coté: ay Diffusé le ll février: | CBUF-FM ,Vancouver 5 ace a te ee Re en eA A AAAS AS AAS Aa alogh N. Therrien VINO AA ‘*La province serait-elle. en train de se politiser’’ - La Colombie - Britanni- que a la réputation d’étre une province 4 la vie poli- tique calme, pour ne pas di- re ennuyante. Les man- chettes de journaux, en ef- fet, font beaucoup plus sou- vent mention de conflits de travail reposant sur une question purement moné- taire que d’affrontements entre les .citoyens et le gouvernement. Aussi la soudainevirée 4 gauche que l’Electorat a pris en 1972 en a surpris plus d’un. De- puis, On a pu constater que ce revirement ne parvenait pas d’une soudaine politi- sation générale, mais d’un instinctif mouvement de rejet contre un régime trop ouvertement corrompu. D’ailleurs, lasolide oppo- sition qu’A rencontré le NPD dans 1’établissement de nouvelles lois, et sur- tout l’incompréhension qui a entouré l’implantation de mesures sociales ont dé- montré assez bien que les Colombiens nesavaient pas dans quoi ils se langaient en votant pour lui. Les ré- sultats des derniéres é- lections ont toutefois prou- vé hors de tout doute, qu’a- prés avoir gofité 4 l’expé- rience, ils ne l’ont pas ap- préciée du tout. [1 faut pourtant expliquer que cer- tains ont conmsacré beau- coup d’énergie 4 leur dé- montrer que ces trois an- nées n’avaient été — rien d’autre que nocivesau bien-étre de la province. La campagne électorale fut le prétexte idéal pour don- ner aux politiciens l’op- portunité les chiffres, dans un sens ou dans un autre. Pour qui n’était pas trop fermé dans le domaine de 1’économie, la seule conclusion évi- dente était que les socia- de jongler avec ~ listes avaient V’argent du peuple 4 des fins, somme toute inutiles:| dépensé |} itorial Ménager nos transports" Qu’estce qui ne va pas au Ministére des Transports du Canada. M. Otto Lang ‘Il semble autoriser le C.N. et le C.P. A réduire considérablement le transport des voyageurs. D’autre part, les déficits accumulés par la Société Air Canada doivent étre comblés. Ajoutons 4 cela que les dépenses nécessitées par la construction de 1’Aéroport de Ste-Scholastique (Mirabel) et l’expansion de l’Aéroport de Van- couver doivent étre absorbées par untransport aérien plus dense. Le transport aérien était, il y a quelques années, le moyen de transport le plus rapide, la voie par laquelle on se rendait 4 un rendez-vous d’affaires 4 l’autre bout du pays, le moyen de transport utilisé par les vacanciers ou l’ultime moyen d’urgence. Toutefois, il faut noter que seulement une partie de la classe privilégiée de notre Société usait familiérement de ce moyen de transport. Maintenant, en réduisant son service: de voyageurs, le C.N. et le C.P. en- tendent se spécialiser dans le transport des marchandises, évitant aussi l’ho- raire exigeant d’un service trans-continental aux voyageurs. Cette, intention cependant n’oblige-t-elle pas l’usager 4 étre condamné & deux impératifs: l’autobus ou l’avion. La stratégie du Ministére des Transports ne consiste-t-elle pas uniquement A rentabiliser au plus tét le service d’Air Canada, lui conserver sa variéteé @horaires, comme ces deux vols directs de Vancouver 4 Winnipeg, journelle- ment. A quel prix se fait cette opération ministérielle. Examinons attentivement ces nouvelles politiques du Ministére des Transports. Le coat du billet d’avion, au lieu de diminuer au cours des années, a augmenté, mais, pour toute justification, on évoque une plus grande efficacité (en vitesse). On dit également que le salaire moyen au Canada a augmenté 4 tel point que Va- chat d’un billet d’avion devient plus accessible 4 plus de gens. Qu’a-t-on a gagner, Ou plutdot que perdons-nous, en usant plus réguliérement du transport aérien. La pollution de l’environnement, par avion, est supérieure tels les programmes SO- ciaux, culturels, la pro- tection des richesses na- turelles, le développement: de divers groupes, etc. -- La RENTABILITE, telest le dieu qu’on a présenté 4 Vélectorat pour qu’il l’a- chéte. C’est ce qu’il a fait. Ences périodes économiques dif- ficiles, le mot était magi- que. Il fut adoré le temps d’une campagne électorale. Mais le réveil fut brutal et rapide: au lendemain des élections, le nouveau gou- vernement, sQr de lui, an- | noncait une hausse drama- tique des primes d’assu- rance automobile au non du dieu RENTABILITE. C’est également 4sonnom qu’ont disparu au cours des jours qui ont suivi, plu- sieurs programmes so- ciaux et communautaires, dont la plupart avaient été innovés par le NPD. Mais 2 ne sont pas ces dernié- res disparitions qui ont le plus rendu le réveil brutal. Les nouveaux taux d’ICBC sont le pépin que les con- ducteurs n’arrivent pas 4 avaler. Les autres peuvent toujours étre ingurgités avec un brin de sermon sur la nécessité de la rentabi- lité, mais 1’achat des pri- mes d’assurance est quel- chose qui touche obligatoi- rement pratiquement tout le monde. Et pour la premiére fois, peut-étre dans Il’histoire moderne de la province, on assiste 4 des manifesta- tions de masse. Un _ af- frontement ouvert avec le gouvernement apparaft. Il est cependant dommage . qu’une question d’argent soit A l’origine de cette sensibilisation générale. - Voir p. 4: COMMENTAIRE H journaux. . .sans avoir réfléchi un instant que la distance parcourue, 4 celle du train. Le taux de pollution est le méme dans le cas du transport aérien ‘ pour passagers - que l’avion soit rempliounon. Néanmoins, ne sait-on pas que : partir de Vancouver pour Montréal, par exemple, enchemin de fer, est l’une des - aventures les plus *‘canadiennes’® = A l’heure actuelle. Pendant 4 jours, chit les Rocheuses, tantét on voit les plaines des provinces de 1’Ouest, on s’ar- réte A Winnipeg pendant 30 minutes, on franchit le Nord de l’Ontario, étonne d’y voir tant de richesses ‘poisées, de remarquer les petites maisons isolees, habitées par des Amérindiens. Quelle aventure n’est-ce pas. Peut-on en dire autant de l’avion. Six heures et nous voila rendus 4 destina- tion. Neuf heures et nous voila hors du Canada, quelque part sur 1’Atlantique; mais quelle différence. Aprés s’étre restauré, : c’est le Canada; alors on descend de l’avion avec ses mémes jugements de valeurs. au Ministére des Transports. : Marc BELIVEAU LE MIROIR DE LA PRESSE ? LE FRANCO-ALBERTAIN par: Marc Béliveau Le Franco - Albertain, ‘dans son édition du 4 fé- vrier, soulevait le point Franco-Albertain, il est évident qu’il veut mettre l’emphase sur la possibi- sans que ¢a sou. avoir lu quelques articles de. En concusion, posons cette question: ‘*Qu’est-ce qu’on est en train de faire que le Franco Albertain le donne vraisemblablement - lui cofite un suivant: ‘*Faites vos af- faires en frangais’’. Dans l’éditorial signé Guy La- combe, on pouvait lire que cet hebdomadaire fran- ~ cophone d’Edmonton a mis gratuitement 4 la disposi- tion de certains commer- gants, des espaces pour que ceux-ci s’identifient - comme parlant frangais -. Cette initiative débuta le 20 aotit 1975 et, chaque se- maine, paraissaient les noms et adresses d’agents d’assurances, agents im- mobiliers, plombiers, tail- leurs, etc... Certaines d’écrirel’éditorialiste - ont conservé ces annonces hebdomaddires et s’en servent au besoin. Pour le -te distribution. personnes, - lité qu’ont les gens, de fai- re leurs affaires en fran- gais. Du point de vue cri- tique, en nous référant 4 la Colombie - Britannique, nous ne pouvons que nous intéresser 4 icette expé- rience trés positive me- née en Alberta. Toutefois, - privilégiée peut-étre, Van- couver a un annuaire fran- gais lequel, semble-t-il, n’a pas connu une trés for- Ce projet Perspective - Jeunesse ré- pondait au méme_ besoin que celui rempli actuelle- ment par le Franco - Al- bertain. La différence, ce- pendant, s’établit ainsi: il en a cofttté $7.000 pour produire cet annuaire fran- gais de Vancouver, alors L’éditorialiste Lacombe n’avait-il pas alors raison d’exposer en éditorial un : sujet qui devient tres per- tinent pour Vancouver - en ce qui concerne son an- nuaire francais, pratique- ment pas distribue- La propos de cet éditorial sus- cite dés lors deux réflex- ions: il faut user de moyens pour faire vos affaires en francais, et qu’en advient- il de cet annuaire frangais de Vancouver. — LE **SOLEIL’’? A ‘BESOIN DE VOTRE AIDE POUR SURVIVRE RA ak AR ini NERS Cia S38 ay Yaga: Feo . ay y ae