a ean rk a a 6 - Le Soleil de Colombie, vendredi 18 novembre 1988 LIBRE-PROPOS Le Libre-échange et l’industrie touristique L’Accord de_ libre-échange (ALE) procurera des avantages ‘importants a|’industrie touristi- que dans toutes les régions du pays. L’annexe sur le tourisme ainsi que les autres mesures énoncées dans |’Accord permet- tront aux propriétaires et exploitants de services et d’installations touristiques d’avoir un meilleur acces au marché américain. _Au Canada, |’industrie touris- tique emploie directement quelque 600 000 personnes. Le tourisme apporte une contribu- tion importante a |’économie de toutes les provinces et de deux territoires et fait vivre plus de 60 000 entreprises, dont beau- coup sont des petites entrepri- ses gérées par leurs propriétai- res, Les touristes canadiens et étrangers dépensent chaque année plus de 20 milliards de dollars chez nous. Des sommes importantes sont investies annuellement dans la construc tion- de nouvelles installations et l’achat de matériel. Le tourisme représente une part NOM La, Fondation André Piolat’ pa + Wh ¢ Encourage |'étude de la langue frangaise par l'octroi de bourses annuelles aux étudiants de Colombie-Britannique. ¢ Joue un rdéle dynamique dans le développement des arts et des lettres d'expression francaise dans la province. Aidez-nous aussi a atteindre ces buts dignes d’intérét! Faites parvenir vos dons, déductibles d’imp6t, a l’adresse suivante 104-853, rue Richards, Vancouver, C.B. V6B 3B4 Tél: (604) 669-2235 ADRESSE VILLE PROVINCE CODE POSTAL importante de notre Produit national brut (PNB), soit quatre pour cent. En outre, le tourisme connait une croissance vigoureuse, car |’augmentation des loisirs et du revenu disponible permet aux gens de voyager plus souvent. L’importance économique du tourisme continuera de croitre; en fait, I’Institut canadien de recherche sur le tourisme prédit que l'emploi dans ce secteur progressera de 18% au cours des quatre prochaines années. : Dans le domaine du tourisme, comme dans les autres secteurs de |’6conomie, |e Canada e les Etats-Unis sont chacun le principal client de l’autre. Le nombre de touristes canadiens qui vont aux Etats-Unis et de touristes américains qui vont au Canada est supérieur au nombre total de touristes d'autres parties du monde qui viennent en Amérique du Nord. Le tourisme est une industrie vitale en Colombie-Britannique. La Vallée de |’Okanagan, a elle seule, attire 2 500 000 visiteurs chaque année, qui dépense chacun environ 55 dollars par jour pour divers biens et services. L’Accord de_ libre-6change reconnait quele tourisme est un secteur d’affaires et qu’il forme une composante importante du commerce canadien. De fait, ceux qui travaillent dans l'industrie touristique canadien- ne bénéficient d’un droit leurs permettant d’ouvrir des bureaux de vente et des franchises aux Etats-Unis. Gerry St-Germain Député Mission-Port Moody. CARE CANADA CACC ona Nh, CAREA LOEUVRE POUR UN DON DEDUCTIBLE DE L'IMPOT, ECRIVEZ A CARE CANADA, C.P. 9000, OTTAWA K1G 4X6 Suite de la page 4 Quelques années plus tard, j'ai rencontré un contremaitre de la scierie de Maillardville. Québécois d'origine, dont le frangais s’était quelque peu perdu aux ronces du chemin dans ses pérégrinations dans l'Ouest, il m’a invité a venir prendrelecafé avec safemme. Il habitait un bungalow sur la rue Brunette. Son garcon et sa fille ne parlaient que |’Anglais et m’observaient d’un oeil nar- quois. - Vous savez, me dit-il, qu’un descendant du roi Louis vit ici dans les bois. De quel roi Louis s’agissait-il? Le Roi Louis Vill qui a fait édifier la Sainte-Chapelle a Paris, pour y garderlaCouronned’épines ; ou peut-étre le Roi Louis XVI, qui jouait au serrurier dans une mansarde du chateau de Versailles, tandis que la jeune Marie-Antoinette dansait le menuet avec la Comte d’Artois. Quoi qu’il en fat, cette histoire m’éberluait, et j’ai laissé le Bonhomme Louis se perdre dans les bois. Lors de mes bréves et rares incursions. a Maillardville, j’ai été recu par Monsieur et Madame Lebleu. Monsieur Lebleu, retraité m’a semblé une sorte de maire honoraire de Maillardville, une sorte d’ancien’ conseiller municipal. Originai- res du Québec, son épouse et lui. s’exprimaient dans un frangais fort pur et savoureux. Je pensais aux gens des campagnes du _ Vermandois, dans le Nord de la France. Leur jardin me rappelait Cambrai, Amiens, Valencienne. On y voyait un clapier a lapins, un poulailler ou gloussaient les poules, des légumes et des fruits d’une fraicheur incompa- rable. Cela me changeait des «supermarchés» ou les pommes @ Meubles antiques @ Oriental, lvory 2412 Main St. Vancouver, B.C. Tet.: 877-1500. @ Royal Doulton e De collection Master Card Visa vertes ou rouges paraissent astiquées a la cire, ou les tomates sont crevées de traces d’ongles, non loin des bouquets de persil avachi, ol des pieds de céleri aux feuilles décapitées. Tout cela est bel et bien. Mais d’ot vient le nom de Maillard- ville? Tout bonnement du Pére Maillard, né a Saint-Malo, fondateur en 1909 de |’Eglise Notre-Dame de Lourdes. Le Pére Maillard est décédé en 4 France en 1966 al’age de 86 ans.