eon ae = aie ee TVS LA TELEVISION INTERNATIONALE i Marmation, culture, spectacles, gang {rontiire Yoir horaire complet page 19 Vol. 30 N’3 Vendredi 23 mai 1997 Courrier 2@me classe / Second Class Mail 00-46 1177, Hastings ouest #2405 Vancouver C.-B.Tél. 604) 609-6611 Fax: (604) 609-6612 Courrier électronique 10262.2172@compuserve.com 80 Cents es associations francophones de la province ont apptis, il y a une dizaine de jours, le montant des subventions que Patrimoine Canada devrait Jeur accorder pour Pannee ~~ 1997-98; Le conditionnel est de rigueur car, plus de deux mois apres la réunion du Comité conjoint, — les chéques n’étaient toujours pas arrivés en début de 1 Entente semaine. Cette année, en- Canada-Communauté (voir encadxé), les membres du Comité ont eu a répartir environ deux millions de dollars entre les différentes associations (voir tableaux): un premier million au titre du financement de program- mation, un second pour I’ensemble des 54 projets présentés avant la date limite du 31 janvier dernier. Au total, l’ensemble million de dollars. manquait donc plus de 500.000 dollars pour que tout le monde _ soit satisfait. Résultat: seuls 43 des 54 projets ont été acceptés, et d’autres n’ont pas recu le financement escompteé. «La nouvelle procé- dure née de la signature de I’Entente devait nous permettre d’éliminer la Jenteur et le cotit du travail administratif, regrette Yseult Friolet, la directrice générale de la Fédération des _ franco- Phones, membre du Comité conjoint. Or, la moindre chose qu’on Puisse dire, c’est qu’on attend toujours que les chéques arrivent. Il y a donc une déception de ce cété-la». Quant aux associa- tions, elles se plaignent moins de ce retard que du montant qu’on leur a accordé, méme si certaines se montrent satisfaites. Mais les plus décues sont bien str celles qui se font Je plus: entendre. Surtout quand: c’est I’existence- méme de I’association qui est en jeu. de ces projets nécessitait — 48 cas. de ‘Association des franco- Phones de Surrey par exemple qui, par la voix de son président Marcel C’est le Bernard, exprime son désaccord: «On _ recoit 3000$ alors qu’on en avait demandé 9000. Cela devait nous permettre de ciation francophone de Ia Vallée de Comox. Ces sommes sont attribuées sur des critéres histo- riques, et il faudrait peut- étre tenir compte de réalités plus actuelles». + Dvautres remettent plus volontiers en cause les priorités qui se cachent 22 mars 1996: Yseult Friolet signe l’Entente Canada-Communauté sous les yeux de Parfois enfin, le désaccord frise I’incom- préhension: «Je lis dans le tableau qui nous a été distribué que plusieurs sommes ont été placées en fiducie, s’étonne Michel Chalifour, le président de l’Association des franco- Phones de _ Nanaimo. photo: Yvon Ouellette Hedy Fry, Diane Cété, Bob Robertson (Patrimoine Canada), et Nicole Hennessey construire un local, sans Iequel nous ne pouvons fonctionner. Résultat, nous allons encore étre obligés de louer au coup Par coup, ce qui nest pas viable». Il y a aussi, trans- parence oblige, ceux qui regardent chez les voisins et s‘interrogent: «Nous avons. une population francophone en hausse, ce qui n’est pas le cas de nos proches voisins, ce qui ne les empéche pas de rece- voir plus que _ nous, critique Héléne Jean, la présidente de_ I’Asso- derriére ces choix;«Sans arrét, on nous disait que le développement —_écono- mique était une préoc- cupation centrale de toute la communauté franco- Phone, enrage Nicole Beaulieu, la présidente de la Chambre de Commerce Franco-Colombienne. Résultat: on ampute notre financement d’un tiers, et nous nous retrouvons presque dans _ I‘impos- sibilité de poursuivre nos Projets en cours. Nous perdons’ ainsi toute _ erédibilité vis-a-vis de nos Partenaires». Quand je vois que nous n’avons pas recu I’argent nécessaire pour financer tous nos projets, j’avoue ne pas comprendre. Par ailleurs, il faudrait peut- étre avoir une vision a long terme. Pour parvenir a un autofinancement, comme ce devrait étre le but de chaque association, il faut pouvoir compter sur un investissement qui ne soit pas fluctuant au départ.» DENIS GUERIN Voir analyse et tableaux en page 3 “cc os af Fe