Tee ye ea ae ne hPL IEG LIE OES Voyages --echanges A TRAVERS LE CANADA ET LE QUEBEC... LES JEU- NES VOYAGEURS. Québec - Depuis 1966, cha- que été, des jeunes venus de toutes les provinces du Canada, participent A des ‘* voyages-échanges *’. Par groupes, ils se rendent dans une autre province, qu’un groupe semblable leur fait découvrir en se joignant A eux. En 1966, le total des échan- ges était de 312 ; 1’été der- nier, il était de 3,270. Ces voyages-échanges sont régis par une entente fédé- rale ; et dans chaque pro- vince, un Service est chargé d’organiser des groupes dé- sireux de participer 4 ces échanges, et de choisir les candidats qui recevront cha- cun, Aa leur domicile, un membre du groupe recu. Pour sa part, le gouver- nement du Québec créait en 1968 ‘Le Service des Jeu- nes Voyageurs’’, placé de- puis décembre 1970, sous l’autoriteé du Haut-Commis- sariat A la Jeunesse, aux Loisirs et aux Sports. La direction du Service était confiée A M. Jean-Marie Massé, A Montréal. C’est grace a ce service que le Québec continue de parti- ciper au programme inter- provincial des voyages- échanges pour les jeunes. Mais le ‘‘Service des Jeu- nes Voyageurs’’ offre éga- lement un programme stric- tement provincial’ qui per- met aux jeunes québécois agés de 12 A 15 ans de vi- siter leur province, sous l’égide du gouvernement. Le but de ces échanges : proposer aux étudiants, pen- dant les vacances d’été, une activité para-scolaire qui - tout en conservant l’agré- ment d’un voyage - soit a la fois : une legon vivante de géographie physique et humaine, un apprentissage de la vie sociale, de 1’échan- ge et du dialogue ; un éveil de la liberté individuelle et du sens des responsabilités. Programme inter-provin- cial. Il s’adresse aux jeunes de 15 A 18 ans, se trouvant au secondaire !V ou V, dé- sirant faire partie d’un grou- pe d’échanges et dont la candidature a été retenue. * Le groupe est mixte, et for- mé de 21 membres. Chaque groupe rejoint un groupe . d’une autre province pendant - 9-11 jours, trajet compris. z Le groupe regu, recevra par la suite l’autre groupe pen- dant une semaine. Programme provincial. Il est destiné aux éléves de 12-4 15 ans et se trou- vant au secondaire II ou III. Chaque groupe, no mixte, est forme de 12 membres. L’échange se fait cette fois au niveau strictement pro- vincial, mais le principe de fonctionnement est sembla- ble. Pour les deux programmes. Le voyage est gratuit. Cha- que groupe est en outre ac- compagné de ‘‘ chefs de grou- pes’’ adultes. Ce sont des parents ou des éducateurs bénévoles. Service des Jeunes Voya- geurs, 6855 ave. Christophe Colomb, Montréal. Tribune libre UN MYTHE: la pauvreté. On a déclaré la guerre A la pauvreté mais on n’a jamais fait cette guerre. Bon nombre de mythes sont A enterrer dans notre société dite d’abondance; un de ces mythes est cette prétention qu’on fait beaucoup pour les pauvres. — 33% du budget fédéral va 4 l’assistance sociale sous toutes ses formes. Les clubs sociaux s’éver- tuent 4 fournir des biens matériels aux gens défavo- risés. la guerre A L’Eglise fait‘des quétes... et invite A faire l’aumOne. Avec cela, tout le monde pense que la guerre 4 la pauvreté est gagnée. Oui on a déclaré qu’ils ont entrepris la guerre 4 la pauvreté mais en réalité, on ne l’a jamais faite, cette guerre. Guerre dans un verre d’eau que tout cela parce que: 1. Souvent les pauvres sont simplement des _ objectifs d’une politique sociale et méme une des clientéles i- déales pour se faire un ca- pital politique. 2. Le pauvre est mal identi- fié...il est défini par rapport 4 la richesse: ‘est pauvre celui 4 quiil manque l’avoir.’ 3. On crée et entretient chez les défavorisés, une menta- lite de mendiants, de dé- pendance...(quel beau pater- nalisme!) | Un tel paternalisme de la part des gouvernements, des mouvements sociaux et de bienfaisance et de la part de l’Eglise est 4 mon avis dépassé et ilest urgent qu’on identifie bien les vrais pau- vres et qu’on change notre fusil d‘épaule. Qui sont-ils ces vrais pau- vres? Le pasteur Martin Luther King les _ identifie ainsi: ‘Sont pauvres ceux qui n’arrivent pas 4 se faire entendre,’ donc ceux qui n’ont pas le minimum vital dans tous les domaines et non exclusivement dans celui des biens matériels. Les pauvres ce sont donc non seulement ceux qui man- quent d’avoir, mais ceux qui souffrent d’un manque d’étre parce que: - Ils ne sont pas considérés; - Ils sont ignorés ou qu’ils ont le sentiment de 1’étre; - Ils manquent de sécurité et de moyens d’expression adéquats. - Ils n’ont pas la possibili- té de prendre des respon- sabilités. -.-Ainsi identifiés et définis, les pauvres ce ne sont pas des paresseux, ni des man- diants, ni des _irresponsa- bles, mais des citoyens lésés par la société, des victimes du systéme. Il est temps: - De mettre 4 profit le talent de miliers d’hommes; - De les aider 4secouer leur vitalité; - D’éveiller leur esprit d’ini- tiative; - De faire entendre leur choix en leur donnant la parole; : - De leur permettre de jouer un rdle dans l’organisation et l’administration des pro- grammes qui leur sont des- tinés. Denis Morin 99 St-Louis Warwick . Au nom de la Pastorale Ré- gionale de Victoriaville. Guidisme SEMAINE INTERNATIONA- LE: HISTORIQUE DE MAIL- LARDVILLE ET VANCOU- VER Le guidisme d’expression francaise marquera cette année au mois de juillet son 15e aniversaire. Début; juillet 1957. Au local, et sous la protec- tion financiére du Conseil 3239 des Chevaliers de Co- lomb, ayant comme directri- ces Mesdames Alice Ga- mache, Suzanne Lambert, Claudette Ledet, Soeur du Bon Pasteur depuis, Thé- rése Doré, Florence Char- pentier, Mme Aimé Sénécal, dont le mouvement pleura la perte le 24 mai 1970, Aline Bruneau Nordstrand, Lucille . Bruneau, Rév. Pére P. Hu- bert Marcotte, omi., aum6- nier, le mouvement connaft un essor magnifique. Il s’af- filie A la Fédération des Guides catholiques de la Province de Québec le 13 décembre 1958. D’autres main viennent renforcer les rangs des chet taines; on y reléve les noms de Mmes Thérése LaGrange, Arméla Ledet, Jeannette Charpentier, (Mme Poulin), Charlotte Jones, Diane Pa- quette, ayant comme chef de groupe Mme. Henriette Sévigny, laquelle peu de temps aprés devenait lalére commissaire (1965). ' Des trois rondes qui grou-— pérent nos filles au début, naft la Cie St-Jean Baptiste, deux rondes demeurent. Le 24 novembre 1961, le Bureau National regroupe son mouvement en régions et nous confirme partie de la région de 1’Ouest, secteur frang ais. . Nouveau groupe: La pa- roisse nationale St-Sacre- ment de Vancouver désire transformer leurs ‘Brown- ies’ en Jeannettes, ceci au début de l’année 1962. Alors la ronde no. 4 est née. Le 10 juin eft lieu la lére céré- monie de promesse Jeannet- tes: Cheftaine, Mme St-Denis, Assistante, Mme C.E.Trem- blay Aumodnier, Rév. P. J.L. Le- mire Mais au courant de 1’été 1970, ce méme groupe nous quitte pour se rallier de nouveau au secteur anglais. Tout de méme avec ce nou- _ veau groupe, le 21 avril1965, Mgr. Martin M. Johnson nous reconnait comme _ groupe diocésain. On ne peut ou- blier ici de mentionner Mme Yvonne Abgrall, Rita Mc Dougall, Frangoise Mar- chand, Claire Turgeon, A. Labrecque, R. Cormier, et~ Mme J. Bauché et d’autres qui par leur dévouement firent des Guides de St- Sacrement un beau succés. Voyages: En 1967 - Les guides de Vancouver, ayant comme guide direc- trice Mme Madeleine Bour- nival, ainsi que les guides de Maillardville sous la di- rection de Mmes Gareau et Stubs, Mlle Bélanger, visi- tent La Terre des Hommes Expo 1967. En 1968 - Un voyage échange est or- ganisé avec les guides du diocése de St-Boniface, Ma- nitoba, 4 cette occasion nos journaux publiérent les pho- tos de nos filles. Durant ces années la région de l’Quest s’organise sous la présidence de Mme Pier- rette Paquette, 1’Etincelle née A Edmonton, ayant comme premiére rédactrice Mile Suzanne Delziel, est continuée par le diocése de Vancouver, ayant comme ré- dactrice Mme Paquette qui en assura la _ publication jusqu’A 1’été 1969 - année ol se termine son terme comme présidente régiona- le. Mme Francoise Marchand, vice-présidente régionale combine aussi la t&ache de commissaire diocésaine jusqu’a l’automne 1971 od Mme Simone Stubbs la rem- place. Au mois de décembre 1971 & Vancouver chez Mme Marchand, elle recoit sa ti- tularisation comme com- missaire. Mme Henriette Bruneau succéde 4 Mme Paquette en septembre 1971, comme pré- sidente de Maillardville. Mlle Pauline Bélanger continue son terme de pré- sidente diocésaine, ayant comme vice - présidente Mme Améle Gareau, et se- crétaire trésoriére Mme Bérengére Pandya. Deux chefs sont décorées A Voccasion de leur dixié- me anniversaire de servi- ces au mouvement, soit le 5 février 1972. Ce sont Mmes S. Stubbs et A. Gareau. Cette année le mouvement compte 66 membres 4 Mail- lardville. Différentes initia- tives pourvoient 4 leurs be- soins financiers, c’est pour cette raison que de temps 4 autres un calendrier vous est offert et depuis mail964, un ‘tag day’ vous est pré- senté. Merci Aa tous pour votre encouragement. Spéciale- ment, merci aux Paroisses, a la Fédération des Francos- Colombiens, ala Société-Bi- Culturelle, au gérant et per- sonnel du Foyer Maillard. Nos excuses aux personnes non mentionnées. P. Paquette LE SOLEIL, 17 MARS 1972, V