6, Le Soleil de Vancouver, 7 décembre 1973 Pendant que les délégués, au congrés créditiste, s’af- fairaient A relancer leur parti en se donnant un nou- veau chef, le premier mi- nistre Barrett s’e mployait & monopoliser les manchet- tes nationales autour de son séjour A Montréal, de sa rencontre avec René Lévesque, particuliérement. Malgré cela, le parti cré- ditiste est sorti triomphant du premier congrés de **leadership’’ de son histoi- re, grace 4 un certain nom- bre de faits saillants, dont la victoire spectaculaire de Bill Bennett, le nouveau lea- der. Il n’est pas nécessaire de méditer longuement sur les déboires et la déroute des créditistes aux élections générales du 30 aofdt 1972, pour conclure que ce parti devait se fabriquer de tou- tes piéces un nouveau trem- plin d’o0 il pourrait se re- lancer 4 la conquéte des faveurs populaires. Il _ est certain aussi que, dans une proportion non négligeable, les électeurs ont retiré leur appui A ce parti, en 1972, ont en fait rejeté 1’ex-chef du. parti, M. W.A.C. Ben- nett, et la vieille généra- tion de politiciens, qui se croyaient élus pour la vie, ce qui est une faute couran- te en politique. Or, la résur rection, opérée par ceux qui ont pris la reléve du Creé- dit Social, en tant que parti politique, fait état d’une vi- gueur insoupconnée, autant chez les 1,537 délégués que chez lV’organisation du par- ti, qui a fait de ce congrés de derniére chance un con- grés de grande réussite. Mais parlons plutdt de l’es- sentiel, c’est-&4-dire de la course au leadership, ou plus simplement de la vic- toire de Bill Bennett, qui ne faisait aucun doute. Il reste que cette victoire, ac- quise facilement dés le premier tour, est une vic- toire éclatante sur plusieurs points. D’abord, parce qu’el- le est personnelle; on aurait cru eneffet que lasomme des rapprochements que pou- vaient faire les delégués en- tre Bennett-pére et Bennett- fils lui aurait fait plus de mal que de bien; d’autre part, son quasi-silence, lors des dé- bats au cours de la dernié- re session, aurait pu jouer contre lui. Bill Bennett a pourtant joué gagnant sur toute la ligne, et il faut lui reconnaftre un certain cré- dit, pour son habileté de ma- noeuvre. Bien sfrJlétait se- condé de sa fortune person- nelle et il est connu que l’ar- gent ouvre bien des portes en politique. ... Il reste cependant un der- nier pas, unpas de taille, que Bill Bennett devra franchir sans tomber, s’il veut conso- lider son emprise sur les forcescréditistes et l’opi- nion publique. Ce défi sera celui d’assumer pleinement le leadership des forces d’opposition 4 1l’assemblée ~ législatives, lors des pro- chaines sessions. Ce sera pour lui le test véritable, qui engagera non seulement son avenir politique personnel, Commentaire par André BRETON diffusé le 28 novembre 1973 CBUF-FM ,Vancouver mais aussi celui de son parti. Et cela est bien plus impor- tant encore que |’orientation qu’ il compte amorcer ausein de la formation créditiste. Car le parti et 1l’électorat veulent avant tout savoir s’iJs ont affaire 4 une dépu- tation solide et A un chef é- nergique avant d’accepter un menu électoral servi A la. moderne... Il reste une derniére cons- tatation, qui ressort entre les lignes dece congrés. Les deux derniére années ont vu, en C.B., une scéne politique se transformer radicale- ment. Tous les parlementai- res importants, ceux qui a- vaient les rénes du pouvoir, ALARUSSE 4 deLeningrad 3 a 8 jours/7 nuits $749* OPTION ALONDRES « 4billets de theatre 24 heures _ « Visite de Londres restaurants, pubs, — magasins, etc. _ $651" nuits $55 e Tous les repas compris *® 3 visites de Moscou et © Taxes et pourboires inclus * Spectacles dans les 2 villes S30 e Voiture gratuite pendant we i « Carte “Countdown” valant 10% de reduction mans, e Fetedes Aircaneuropéens ceux qui décidaient les po- litiques, ceux qui les influ- engaient, tous ces vieux de la vieille, ont été remplacés par des hommes de 20 ans plus jeunes: Une génération en a remplacé une autre. La transformation a méme été brutalie. N’est-ce pas 14 une legon souventes, fois répé- tée par histoire? par Lucien BELLIN SUJET SUR UN FOND DE NATURE - Dans la photographie de paysage comme dans toute autre photographie, nous de- vons déterminer 1’élément principal de l’image, le point qui arréte en premier l’oeil du spectateur qui le Vagen 5 femancee votre brochure: esACUITS SPE TA : Vous serez surement conquis par }un des nombreux séjours qui vous emménent aux bords dela Sete de lg fants ou de la Volga. > PARIS (vin et amuse-gueule) — e Départs le vended 8 jours/7 nuts ‘ 558* A PARIS ET LONDRES © «4 billets de theatre discotheques de Lond -e Carte “Countdown” de Londres valant 10% de réduction dans restaurants, pub: | magasins, etc -e Rabais 10% sur visi es ‘ Sabaneta de Paris — “Les tarifs couprennen Faller: etour de ancou Air Canada, le logement le petit déjeuner et le tr. Ces tarifs Bont en vigue dou e2 billets de theatre pratutta e Visite du Paris moderne a -@ Fete pour Aircaneuropéens a *® Taxes et pourboires inclus Carte de membre de 4 Ss contemple; le reste devient alors toile de fond. Dans la photographie de paysage, ce point se situe au centre de l’image, mais on peut le dé- placer sous forme de détails 4 l’avant-plan. Il faut aussi parler des éle- ments de l’image qui atti- rent aussi l’oeil hors de 1’i- mage, A savoir certaines. lignes horizontales, droites, que forment les cldtures, chemins, sentiers, lignes électriques, jusqu’4 la ro- mantique ligne d’horizon. Ces lignes en général ont tendance 4 diviser l’image et détourner l’attention ou le caractére primaire. Mais l’on peut se servir “de ces mémes lignes pour concentrer sur le sujet es- sentiel de l’image; cela n’ est pas toujours possible, mais si ces mémes lignes peuvent étre brisées avant qu’elles ne touchent le bord de l’image, elles perdront beaucoup de leur force de, oi 4 & ee ¢ “Paris, Londres, Moscou m’apparaissent bien différentes ° . hors-saison. C’est a ce moment que je peux voir le vrai visage de l'Europe. Le soir, j'en profite pour voir leurs meilleu De 'Aircaneurope est encore plu Ba eu PIERRE NADEAU : AIR CANADA (@&) ‘distraction. D’une fagon générale, on peut dire que le moyen as- sez courant pour concentrer l’intérét de l’image est de la cadrer en y introduisant un avant-plan ombragé. Cet avant-plan ne dominera pas limage, mais il empéchera la pensée, le regard, de fuir hors de l’image. Et, en plus, il lui donnera une échelle de profondeur et de comparaison. fies **objets pole eneas drement’? a employer peu- vent @étre des branches d’ar- bres, arbustes, barriéres, grilles, grosses pierres, etc. « e pectacles LES