nn ee oe ee Saar rn a srr ar Pearce Ne a oe ne oe en Il y a cing ans, une bicy- clette était un moyen de lo- comotion dont les jeunes de- vaient s’accommoder jusqu’au jour ou enfin ils avaient l’age du permis de conduire. Passé 18 ans, il fallait étre ou trés pauvre, ou alors sportif, ou méme un peu fou pour péda- ler quelque part. Les temps_ aujourd’hui changent vite. Les jeunes ont tout aussi envie d’avoir une voiture -a 18 ans, mais ce sont les ainés qui reviennent a la bicyclette. On ne sait pas trop d’ou ca vient. Etait-ce la randonnée ide Paul Newman dans “Butch Cassidy and the Sun- dance Kid’ cu plus simple- ment les amateurs d’exercice en avaient-ils assez du jog- ging? FHausse de 25 pour cent Apres avoir balaye l’Améri- que du Nore la vogue de la bécane a atteint Montréal avec un peu de retard. Bien stir la vente des cycles a augmente cet été. Chez Eaton, le gérant du rayon vélos estime qu’il y a une hausse de 25 pour cent sur Jes derniéres années. Et Hi prédit que le grand feoom aura lieu I’an prochain. Non, les cyclistes ne met- tront pas encore la vie des automobilistes en danger, mais enfin il y en aura plus. Qu’est-ce qui se vent? Comme dans le domaine des voitures, ce sont-les Japonais qui sont les premiers en lice. Selon le gérant de Ja maison Baggio, importateur de bicy- clettes a Montréal, les Japo- nais menaient le bal (les chiffres vont jusqu’a juin) avec 115,000 vélos, suivis de loin par les Anglais avec 35,000 unités. Les clients: des adultes Le gérant affirme qu’il s’est vendu_cette_ année _plus_de vélos, et cela durant toute la les années passées et que la plupart des clients (soient 70 pour cent) étaient des adul- tes, qui s’achetaient un vélo pour eux-mémes. Ou vont-ils? En général, les cyclistes se retrouvent en banlieu et oset rarement s’aventurer dans les rues du centre ville. “En réalité, Montréal n’est pas une ville sire pour les cyclistes. Il faut beaucoup de courage pour s’aventurer dans les rues parce que les automobi- Quand les adultes décident de recommencer 4 pédaler listes considérent encore les bicyclettes comme des jouets et non pas comme un moyen de transport”. Et c’est un vendeur de vélos qui parle ainsi. M. Frank Zimnicki, du Peel Cycle Center, déplore que les autorités municipales ne con- sacrent pas une allée dans les grandes artéres aux vélos, et cela derant toute la belle saison. L’attitude des gérants de parking en ville lui semble en retard sur les temps. Ils ne s’intéressent pas encore aux vélos et pourtant, deux places d’autos peuvent abri- ter 40 bicycles. : Le mordu, de dire M. Zim- nicki, n’hésitera pas a payer jusqu’a $450 pour une bécane. Tl a alors une machine a 10 vitesses qui ne pése que 17 ou 18 livres, c’est-a-dire qui est facile a pousser et a por- ter au deuxiéme étage. Que |’on se sent petit entre ces gros véhicules 200Jq_Uel|II| L’exposition'de peintures et de sculptures par Lillian Broca est présentement aux Galeries Avelles, 1804 S.W. Marine Drive, Vancouver 14.'L*idée de Lillian Broca était de dé- montrer qu’il est possible de changer le sens, l’humeur et l’action d’une toile en modifiant les couleurs et les ombres. Le temps de Partager vos dons de l’Hallowe’en ] Hallow-e’en avec UNICEF contribuera a fournir au Canada de la nourriture, des remédes et des le temps écoles aux enfants du monde entier ~- — et des friandises pour vous aussi. Amusez-vous bien tout en travaillant pour une bonne cause. : d’aiderie. “**UNICEF les autres enfants du monde entier IV, LE SOLEIL, 22 OCTOBRE 1971