LA A PROPOS DE LA DROGUE... Dans les dernitres semaines, 4 Paris, plusieurs dizaines d’adolescents, lycéens ou sans profession furent inculpés pour usage illicite de stupéfiants. Ces jeunes, plus prés de 1%enfance que de 1"ge adulte, voulurent expérimenter le ‘‘haschich*? et Se firent innocemment prendre dans l*engrenage. Pour un pays aussi prévenu contre la drogue que le sont les “ETATS—UNIS” cela pour— rait parattre inoffensif, mais la répression des stupefiants en France vient & peine de faire Surface, et tout port de drogue est jugé tres sévérement. Il fallut que plusieurs drames écla— tent simultanément sur la *Ri— vitra Francaise’, l’année der— niere, pour que 1’0n commence & prendre conscience du proble— me de la drogue en France, Parmi d’autres tragédies dues aux stupéfiants, la mort, de deux adolescentes Aagées de 16 et 17 ans, causée par un abus d*hé— roine, porta le probléme au tout premier plan de l’actualité Fran— gaise. Nous pouvons alors nous de— mander POURQUOI un tel pro— bléme est resté, jusqu’a ces dra— mes, aussi peu connu du public Frangais, Est—ce la. pratique de la politique de 1’autruche, ou l’abondance d’autres problemes supposés plus importants? En fait la drogue ne date pas d’aujourdthui, elle a une vieille histoire. L*historien Grec, He— rodote, nous fait, dans ses écrits la narration de scenes & portée divine . . . les sorciers des peuples primitifs entrant en con— tact avec les dieux apres l’ab— sorbtion de plantes hallucina— toires, Est—ce ce que recher— chent tous nos nouveaux adeptes? Puis au cours des siécles l’u— ' Sage de la drogue a évolué et s*est commercialisé, Si l’usage a @volué, le danger représenté _n’en est pas moins resté cons— tant, Celui qui s*’adonne aux stupéfiants est pris dans un en— granage effroyable, Voici com— ment fonctionne le mécanisme,.. Lorsque, il y a plus de 2,000 Christian Bellanger. ans, Mithridate V1, roi de Pont, en Asie Mineure, prenait des doses croissantes de poison afin de pouvoir résister, le cas 6— chéant, 4 une tentative d*’empoi— sonnement contre sa personne, i] faisait preuve d*un remarqua— ble sens clinique. L’organisme supporte, en effet, des doses croissantes de toxiques, et ré— siste finalement 4 des doses qui seraient plusieurs fois mortelles dans des conditions ordinaises, Pour les stupéfiants, le pro— bleme se pose de fagon sem— blable. L’action de ces sub— stances sur l’organisme y-en— traine des modifications plus ou moins importantes et rapides, dont le résultat est ce que 1’on nomme la tolérance. Cette to— lérance signifie que 1a ot, au début, quelques milligrammes d’une drogue étaient suffisants pour produire un effet donné, il en faudra bientdt le double, le triple, le décuple . . . et par surcroit, le corps en vient & ne plus pouvoir fonctionner cor— rectement sans le poison qui le ruine, et que cependant il ré— clame, Depuis un an en France, une importante campagne de répres— sion des stupéfiants a lieu, que ce soit dans la presse, 4 la ra— dio ou par la parution de nom— breux ouvrages. Mais, jusqu’a présent les principales personnes en but aux répressions judiciaires furent plus souvent des adoles— cents fumant du ‘‘haschich*? que les trafiquants sans lesquels le probleme de la drogue serait pratiquement inexistant, En septembre 1969 la revue américaine ‘*le Time’? donnait, d’aprés une estimation officielle le chiffre de 5 millions d’Amé— ricains, qui auraient gowté au moins un fois & la *¢marujuana®’, Ce chiffre est stupéfiant quand on pense qu%il est 1*équivalent de la population de la ville de Paris. " : Certains considérent la drogue comme le fléau du sitcle, d’au— tres comme la simple continua— tion de ce qui a toujours existé, A vous de juger ... | Quebec crée un 3e CEGEP anglophone John Abbott, tel est le nom du CEGEP anglophone que le gouvernement vient de créer dans la région de Montréal. Cette création porte a quatre le nombre des campus anglopho- nes de ce niveau dans la région métropolitaine, sans compter les universités. Jusqu’a janvier dernier, Ia seule institution du genre était Dawson college. La corporation du EP John Abbott a son siége social dans la région a Pointe-Claire. . Récemment créée, elle devra se trouver. des locaux suffi- sants pour desservir la région de Dorval, Pointe-Claire et nier qui ouvre ses portes a Saint-Laurent, du nouveau cam- pus du CEGEP Dawson qui ou- vre ses portes dans |’ancien . édifice de I’ école Polytechnique et de l’ancien campus de Daw- son College. ; Le président du John Abbott college est M. Robert Layton, -un ingénieur-conseil comme le ministre de Yl éducation, M. Saint-Pierre. Antiquité LA CONDITION Une charmante jeune ftem- me raconte & une amie Intime : — Figure-tol. que [l'autre Jour, J’al rencontré dans ‘la rue un monsieur trés bien, trés gentleman, qui m’a dit : « Ecoutez, je suis sQr que vous mourez d’envie d’avolr un manteau de vison ! » Naturelle- ment, je me suis récriée |! Male Il a Insisté | i m’a dk : « Venez chez mol, c’eet & deux pas ! En tout blen, tout honneur ! », — Et_alors ? — Alors, j'arrive chez tul, H ouvre un placard : Il y avalt une douzaine de man- teaux de vison ! H me dit: « Cholsissez | » Alors, j'en al pris un | — Oh | Et qu’est-oe qu’ll a fallu que tu faeees ? Interroge |’amle. — Presque rien ! falt le charmante. Seulement rac- courcir les manches |! Une +trés jolie blonde comparait de- vant la cour cri- minelle de Los Angeles. Son ‘ avocat plaide : es — Messieurs les jurés, dit-il, | enverrez - vous cette malheu- 7, Le Soleil de Vancouver, 18 septembre 1970, Un jésuite américain, le pére John _prétre a siéger au Sénat. Il a recu jeudi |’appui officiel du parti républicain a la convention de I’Etat du Rhode Island. L’ancien directeur associé du magazine jésuite America aura comme adversaire M. John O. Pastore, reuse _ languir dans une prison insalubre ou bien lui per- -mettrez-vous de retrouver son petit apparte- ment chaud et douillet, son pe= tit divan auprés de son petit té- Iéphone blanc dont le numéro est. 884. 7846... Je répéte : 884. 7846. Au _ télé- phone. — Allo, c'est toi, ché- rie ? Excuse- moi de te déran- ger. Je voulais simplement te demander si ce- la ne t’ennuie- rait pas trop que j'améne ce soir deux amis diner ala maison ? — Mais non, voyons, mon ca- nard bleu, j'en serai ravie. Tu sais trés bien que tes amis sont mes amis. — Oh! alors, excusez - moi, madame, j'ai fait résistance l‘actuel sénateur démocrate. Aux ‘Sales de la a Amsterdam Le monument national aux hé-— ros de la résistance pendant Voccupation allemande de 1940 @ 1945 se dresse face au palais royal, & Amsterdam, sur la grand-place du Dam. La base de ce chef-d’oeuvre sert main- tenant de refuge 4 de nombreux “hippies” qui sont délogés par la police locale de temps a casion de la publication de la L’Evangéline Nouveau nom et nouvelle presse MONCTON (PC) — Le quot francais des Maritimes, L'Evingéline est publié depuis quelques jours dans de nouveaux ateliers, avec une nouvelle presse et un nouveau nom: Le Progrés l’Evangéline. Le directeur de la rédaction, M. Pier- te Roy, a déclaré, hier, que le change- ment de nom refléte l’amélioration qui a été apportée au journal. Celle-ci a été rendue possible grace a un nouvel équipement offset, aménagé avec l’aide financiére du gouvernement francais. La presse rotative offset a été fabri- quée en France. Dans une note 4 ses lecteurs a 1’oc- premiere édition imprimée 4 l’offset, la direction du journal souligne: “Ce numéro représente un acte de foi en l’avenir. Nous souhaitons qu’il rencontre aupres de chacun |’accueil in- dulgent et favorable qu’il nous semble devoir mériter. — “L’Evangéline veut étre 1l’image du dynamisme de ses lecteurs, l'image du progrés, ce Progrés dont nous avons choisi de faire notre image de marque sans renier pour autant, dans notre ti- tre, lhéritage si riche de sens et de traditions que nous a légué a jamais l’Evangéline.”’ Beaconsfield. Cette nouvelle Une d het éventail institution était rendue néces- pee nin earionaine Dés le Men: eenen bh mune ‘ Spa dette ee poem demain, elle doit rapporter |'ob- a See = : niveau collégial. reel an- Ast 5 : : INTERNATIONAL MOTORIST COOPERATIVE ASSOCIATION née, la clientéle fe cette région aereeec Ae ae een 3820 rue OAK Vancouver,9 Té1:733—4636 uvait encore icier du ; siden se i A collage MacDonald qui fait par- 7 Vir qu’un: seul gus Voyez dans CBUF — Nouvel avantage - Conseil légal en Cour peur spine npeteote te ‘de ni- : a ae devriez com- cas méritoires sous le '' Motor vehicle act ''. veau qollégial sr onibring donc’ | prendre qu’avec un tel article. eas ; 3 Nous payerons jusqu's $35.00 pas ses portes avant l’an pro- " clest es téte et. non Véventail 97,7 “SOLEIL 1! Le plus efficacé des Auto-Clubs !! 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