page 4 L’APPEL Février 1967 (suite de page 3) transformera en un partage territorial; au moment ot l’Etat et l’Eglise prennent conscien- ce de leur role respectif en matiére d’éduca- tion, de justice sociale, etc.; au début de ce deuxiéme centenaire de la vonfédération cana- dienne, dis-je, une réévaluation s’impose et il ne suffira plus du haussement d’épaule pro- verbial: que voulez-vous.... e’est comme ¢a! Des efforts louables ont été fournis, de part et d’autre, aussi bien du cété clérical que du coté laique, pour séparer le temporel du spiri- tuel. Nous avons tenté de donner a notre asso- ciation une nouvelle orientation en raison de tels objectifs que l’obtention d’écoles publiques franeaises, l’extension de la chaine frangaise de Radio-Canada, notre participation au tra- vail de la Commission Laurendeau/Dunton, la collaboration avec les corps politiques et inter- médiaires de langue anglaise afin de démontrer la contribution que nous pouvons apporter au bien général de notre province et de notre pays. Mais, il s’avére que nous étions trop pro- fondément engagés, matériellement et morale- ment, 4 soutenir la pyramide de nos institu- tions paroissiales, trop lourdes d’obligations et trop imbriquées dans notre facture sociale pour nous permettre de lancer des initiatives qui ne soient pas dans son orbite. Nous sommes done placés devant le pro- bléme suivant. Tout ce que nous tentons d’ac- complir, collectivement, qui n’est pas directe- ment relié 4 V’intérét immédiat de la paroisse, Les chefs patissiers sérieux malgré Vencouragement en principe de celle- ci, nous met en compétition avec elle. utilisent le Il semble, a l’évidence, que nous ayons con- R O N tracté un mariage de raison qui ne peut étre » S annulé. Trois cents ans de tradition ne s’effa- CABANA cent pas du jour au lendemain chez un peuple. pour arroser leurs C’est qu’en fin de compte le bilan de cette a ” conjugaison a une balance favorable. Ce qui babas au rhum”! yeild ttizes® ne tient plus a l’analyse logique c’est moins Pr oS ; Rhum Blane Vesprit que la structure. C’est cette derniére Les gens Serieux, UX aussi, ‘ngage qui est dépassée. Pour l’Ouest, et particuliére- boivent Yexotique Pa Ti sire on ment pour la Colombie Britannique, elle a R O N 6 Ses ie ek boité dés le départ en paralysant dés sa fonda- IN UT | fi tion la jambe qui l’avait mise sur pied. En un CABANA mot, Vinstitution qui, historiquement, avait été l’outil de la reconstruction sociale et na- tionale au berceau du Canada frangais, ne pou- = vait pas se transporter sans modifications ma- A jeures en pays hétérogéne. LES FEE te nee LIMITEE Comme nous n’avons ni le temps ni le ‘ : moyen de recommencer 4 neuf, nous allons de- voir nous consacrer 4 redonner 4 la paroisse la mission et le caractére sociaux que nous at- tendions d’elle. Si la paroisse doit avoir une autre signification que la vague promesse du salut éternel, il faut commencer a4 en repenser , . n la fonction sur une base sociale. La paroisse "sie de contréle des alcools ou par le gouvernement e’est, premiérement, une communauté humaine é 4 7 qui vit sept jours par semaine. de la Colombie-Britannique. Quand ce but sera atteint, l’établissement d’un secrétariat, organisation des loisirs, les activités culturelles et sociales ne seront plus du domaine du réve mais des réalités. Cette annonce n’est ni publiée ni exposée par la Roméo Paquette.< <2 We rn ennnnwrew wn smn