Frédéri mot des mains qui tiennent le nouveau-né. Elles sont, ces mains, ce que rencontre, d’abord |’ enfant) Elles sont sa premiére aventure. Sparlent ce Premier langage, celui de la peau, du toucher. dos, quand on se parlait peau a peau. 'enfant dehors, voila ce dos tout nu, perdu, éperdu. Des mains le touchent qui n’ont plus rien, en général, hélas, de l’amoureuse caresse. Ni la chaleur, ni le poids, ni la lenteur, ni le rythme. Premier contact avec ce monde. Premiére surprise et, trop souvent, premiére horreur. Et l'enfant se révolte. Pour que notre jeune voyageur agcepte le m@ide, son étrangeté, sa froideur, il faut ménager la transition, faire que: ans le neuf, il retrouve un peu de l’ancien. Que les mains donc, soient douces sswet, surtout, qu’elles soient lentes et issent. d'un mouvement continu. qu’elles se meuvent, qu’elle Et puis, qu’elles se mettent, non p caresser l'enfant mais bien a le masser. Tous les animaux léchent immédiatement leur progéniture. Et l’on sait que la survie en dépend. Que les mains donc parcourent le petit dos. Cela se fait alors que l’enfant repose encore sur le ventre maternel, alors que le cordon bat encore. Et que les mains retrouvent le rythme, le poids de la contraction utéri force, sa continuité que, pour l’avoir goutée si longtemps, l'enfant a véri la peau”. Entre des mains raides, j u’avant de s’animer pourSuivre les vagues qui parcourent ce petit de laisser les mains immobiles sur l’enfant. inertes, distraites, absentes, des mains qui sont “ailleurs”. es, vivantes, a oui suivant le moindre frémissement.