OCTOBRE 1996 Le Procrés Devrais-je faire un testament? PAR ODETTE MORIN La plupart des gens croient qu’ils n’ont pas besoin de faire un testament. Détrompez-vous. Nous avons tous besoin de faire un testa- ment, sinon une surprise plutét dé- sagréable attend nos survivants lors de notre décés. (Le gouvernement prend presque tout...) En fait, si vous ne faites pas de testament, votre succession sera régie par les lois de succession de la province ot vous habitez et croyez- moi, ce n’est sirement pas la fagon dont vous désiriez voir vos biens distribués. La grande majorité des gens croijent que leurs biens iront directe- ment 4 leur époux ou €épouse aprés leur décés. Or, dans la plupart des provinces canadiennes, seulement une partie de vos biens ira 4 votre conjoint, si vous avez des enfants, mais, si vous vivez en union libre, sans étre marié légalement, tous vos biens iront 4 vos parents et non 4 votre conjoint. I] est d’ultime impor- tance, surtout pour les personnes vivant en union libre, de faire un testament en bonne et due forme. Vous me demandez “mais par ot commencer”? Alors, pour bien planifier sa succession, il faut avoir recours a son avocat ou 4 son notaire, et cela, le plus tét possible. Si vos affaires ne sont pas compli- quées, cela vous coiitera environ $150. par personne pour faire votre testament (vous et votre conjoint). Ensuite, il est important de s’assurer qu’il y a le moins de biens personnels sur votre testament, afin de faciliter la transaction et d’éviter des frais légaux. Cela veut dire qu’il est plus avantageux de posséder des biens conjointement, comme la tésidence familiale, vos comptes de banque, etc. Egalement, il est important de nommer votre conjoint bénéfi- ciaire de vos polices d’assurances, de votre fonds de pension, de vos REER et FER. Vos autres biens se- ront distribués de la fagon dont vous aurez décidé lors de la rédaction de votre testament. = Cela permettra alors un trans- fert rapide de vos biens, sans avoir a payer inutilement des frais de suc- cession. Un testament vous permet- tra surtout de choisir la fagon dont vous désirez que vos biens soient distribués, sans problémes pour vos survivants. Odette Morin est consultante en finances 4 Vancouver. Vous pou- vez la rejoindre au 878-0702.0 Prix... dessétvir ¢e nouveau marché.” ~ «Les personnes qui viennent chez nous, nous comparent souvent au parquet de la Bourse, avec les téléphones qui sonnent et les gens qui vont et viennent., Il ya beaucoup ~ d’énergie et c’est excitant», rappor- _ te Dave. Le mentor de Dave est Bob Bryant, Président de Bryant, Fulton & Shee, une agence de communica- tions offrant des services complets, notamment de publicité, com- mercialisation directe, commer- cialisation promotionnelle et rela- tions publiques. M. Bryant participe activement aux-activités de l’hépital pour enfants de la Colombie-Britan- nique et est également administra- _ -teur et Vice-président du Conseil de la fondation de cet hépital. De plus, il s’est déja mérité le prix Wayne Lemburg pour ses services excep- tionnels auprés de |’American Marketing Association. En plus de Metropolitan Hardwood Floors Inc., on retrouve parmi les lauréats des prix décernés cette année, un large éventail d’en- treprises, notamment la fabrication d’ordinateurs, |’embouteillaged’eau, la création de sites Web et la fabrica- tion de bateaux en fibre de verre. Une bonne nouvelle pour les entrepreneurs Lors de la cérémonie du 16 octobre, M.Francgois Beaudoin a aussi fait l’annonce d’un nouveau programme de financement qui, of- fert sous forme de préts et applicable dés maintenant, a pour but d’encou- ~ rager les jeunes entrepreneurs a poursuivre leur réve. Le programme s’adresse a ceux qui désirent démar- rer une nouvelle entreprise et 4 ceux (suite de la une) qui ont besoin de financement pour compléter leur expansion. Trente millions de dollars seront alloués au nouveau programme. Les nouvelles entreprises pourront bénéficier d’un prét de démarrage de 25 000$ tandis que les entreprises déja existantes pourront obtenir jusqu’a 50 000$. Pour étre éligible au prét, il faut présenter un plan d’affaires 4 un conseiller financier de la BDC, qui ensuite jugera de la crédibilité de l’entreprise et qui , une fois le prét accordé, assurera un suivi de deux ans, avec la direction de l’entreprise. Cette initiative se veut la preu- ve que les petites et moyennes en- treprises représentent des marchés avantageux de l’économie et donc, qu’il est rentable d’y investir financement et formation. La Banque de développe- ment du Canada a pour mission de favoriser la création et l’essor de _ petites et de moyennes entreprises canadiennes. La BDC, qui est une société d’Etat 4 vocation commer- ciale, fournit du financement spécia- lisé et des services de gestion-con- seil. Depuis 50 ans, la BDC offre des solutions aux problémes actuels pour aider les petites entreprises 4 devenir les chefs de file de demain dans le monde des affaires. Pour obtenir de plus amples informations sur les différents pro- grammes, appelez sans frais au 1- 888-463-6232.0 ee 194. 6 ANS D'AIDE AUX ENFANTS '** Junicef & Fonds des Nations Unies pour I'enfance Place aux mondialistes Le premier mondial de Ventreprenariat jeunesse permet aux jeunes de parler affaires... et de réver. OTTAWA(APF) - Mondialiste. Le mot n’est pas encore sur toutes les lévres, mais il pourrait parfaitement décrire les quelque 250 jeunes fran- cophones de 18 4 30 ans qui ont participé au premier Mondial de l’entreprenariat jeunesse. «Les mondialistes, c’est la francophonie qui se prend en main pour conquérir le monde» explique le vice-président de Direction-Jeu- nesse, Paul Ward. C’est aussi une expression pour identifier tous les jeunes entrepreneurs francophones qui voient plus loin que le bout de leur nez: «// faut toujours regarder plus loin que sa petite localité», dit Paul Ward, qui ajoute: «c’est pour définir une nouvelle communauté, une nouvelle vague, une nouvelle culture économique.» Le premier Mondial qui avait lieu 4 Ottawa du 19 au 22 septembre a permis pendant trois jours a des jeunes francophones de |’Alberta, du Manitoba, du Nouveau- Brunswick, de]’Ontario, du Québec, de Terre-Neuve, du Yukon et de 26 pays d’ Afrique, d’Asie et d’Europe de se familiariser avec certains as- pects'du monde des affaires, grace 4 de nombreux ateliers d’information et de formation tournant autour de "informatique, la gestion, la commercialisation, les ressources humaines et les affaires internatio- nales. «Ce n’est pas parce qu’on partage la méme langue qu’on va faire des affaires ensemble. Il faut d’abord apprendre a@ se connai- tre», leur a dit lors de la soirée d’ouverture Fernand Gilbert de Fo- rum Ontario/Francophonie Mondia- le. A eu juger par les nombreuses discussions dans les corridors de ’hdtel ot avait lieu cet é€vénement unique dans l’histoire de la franco- phonie, de nombreux jeunes sont repartis 4 la maison avec plusieurs idées et de précieux contacts d’affai- res. Car, c’est pour faire du «réseautage», créer des liens d’af- faires et effectuer des changes com- merciaux que des jeunes entrepre- neurs sont venus d’aussi loin que du Gabon, du Sénégal, de la France et de la Roumanie et méme, de la Russie. «Il faut se prendre en main, regarder plus loin et ne pas atten- dre les compressions budgétaires, ne pas attendre d’étre au fond du baril. Il faut le faire dés maintenant, Il faut étre a l’avant-garde du chan- gement» estime Paul Ward. II est bien placé pour en parler. Direction- Jeunesse, ]’organisme porte-parole des jeunes de |’Ontario frangais, a travaillé pendant un an pour organi- ser le Mondial. L’événement n’a pas coiité un sou 4 DJ. Tout était entié- rement financé par les entreprises privées, par les frais d’inscription, par les exposants et par les gouver- nements. Budget total: 350,000$. «On a su démontrer que lorsqu’on se prend en main, il est possible de réaliser un réve». Selon Paul Ward, les jeunes entrepreneurs devraient s’inspirer de l’exemple du Cirque du Soleil. Créé au début des années 1980 par deux jeunes québécois agés de 23 et 24 ans, |’entreprise employait 73 per- sonnes en 1984. Aujourd’hui, elle compte 1,200 employés et artistes et son chiffre d’affaires, réalisé 4 95 pour cent 4 ]’extérieur du Canada, dépasse les 100 millions de dollars. Conférencier au Mondial, Gaétan Morency du Cirque du Soleil invite lui aussi les jeunes au réve: «// n’y a rien de plus possible qu’un réve, C’est le travail qui va faire en Sorte qu’un réve se réalise ou pas». Mais ce sont aussi les obstacles 4 franchir qui permettent d’en appren- dre en affaires: «Ce n’est pas quand ¢a va bien qu’on apprend le plus, c’est quand on a de la misére».Q Les bons d’épargne de la Colombie- Britannique, une petite mine d’or Lavente des bons d’épargne dela Colombie-Britanniquea dépassé lobjec- tifde 300 millions de dollars pour finale- ment s’élever 4 400 millions de dollars. Selon le ministre des Finances, M. Andrew Petter, ce geste signifie que les Britanno- Colombiensconsidérentles bonsd’épar- gne comme étant une valeur sGre, et qu’ils ont confiance en la prospérité économique de /a province. C’estaussi une fagon d’investir “dans /a province” et d’assurer des fonds internes disponi- bles pour le financement d’écoles, d’hé- pitaux et de routes, tout en réduisant le besoin que pourrait avoir le gouverne- ment d’aller emprunter ailleurs. Lors de la vente, deux sortes de bons ont été offerts aux Britanno- Colombiens. D’une partily avaitles bons A terme de 5 ans, avec intérét variable (initial de 4%) etlesbonsaterme detrois ans non-transférables, avec intérét fixe de 5 5/8%. Chaque type de bon pouvant rapporter un intérét simple ou composé. La vente des bons 4 intérét variable, les plus populaires, a rapporté 312 millions de dollars, représentant 78% des ventes, et le type de bona intérét simple. été le plus en demande (80%). Pour de plus amples renseigne- ments sur les bons d’épargne de la Colombie-Britannique, consultez votre agent bancaire ou composez le 1-800- 463-BOND.O Qualités recherchées: milieu minoritaire en recherche de financement Fonctions: Lieu de travail: Vancouver Entrée en fonction: Immédiate La Chambre de commerce franco-colombienne un organisme dont l’objectif est de favoriser le développement économique de la communauté francophone de Colombie-Britannique recherche un coordonnateur\une coordonnatrice Poste a contrat 4 temps partiel (environ 25 heures\ semaine) - connaissance des communautés de langue francaise au Canada en - expérience en développement de stratégies, en gestion de projets, et - détenir dipléme approprié ou expérience de travail équivalente dans le domaine du développement économique - excellente connaissance de la langue anglaise La personne choisie devra, entre autres: - planifier et coordonner les programmes de la CCFC particuliérement le secteur du développement économique - identifier de nouvelles sources de financement pour la CCFC Salaire: base mensuelle de 2,000$ (poste a temps partie!) Faire parvenir sa candidature par la poste ou par télécopieur a: Mme Nicole Beaulieu, présidente, Chambre de commerce franco-colombienne 1555, 7éme Ave. ouest Vancouver, C.-B., V6J 1S1 Télécopieur: (604) 730-5390 Nous remercions tous ceux et celles qui soumettent leur candidatore. - Nous ne communiquerons qu’avec les personnes choisies pour une entrevue. Nous souscrivons au principe de l’équité en matiére d’emploi.