Le Soleil de Colombie, vendredi 19 juin 1981 5 ; antec 4 ae d ica P es erereteleleleleleleleleleleleletetetetetetetetetetetetetetetetatetetetetete® a atatatatatatate® ttatatat neetehatatatetetete® La bonne cible A la recherche Pour votre lecture Traduit de lallemand par Léon Hurvitz, d’artistes frangaise Ou anglaise: “Ca ne frappe jamais la bonne cible“. Le proverbe est d’autant plus valable que l'on peut comprendre sous — “ca tout ce que |’on veut. Une gréve,-par exemple. Quand, comme il vient d’arri- ver encore une fois, les chauffeurs des autobus pari- siens descendent en gréve, contre qui est-ce que “¢a“ se dirige, ce “moyen de pres- sion” (car c’est comme tel que lon désigne depuis récem- ment les gréves)? Contre les puissants, qui devraient par la 6tre avertis et devenir impuissants, ou contre les déraisonnables parmi les au- torités, qu'il faut ramener a la raison? “Ca“ frappe tout d’abord, et presque exclusivement, les citoyens, lesquels on qualifie typiquement d’“‘innocents". Les “coupables“ seraient les chefs des syndicats ouvriers, _quiont ordonné la gréve sans se rendre compte si, par cette démarche, ils se fe- raient détester, renvoyer dans la catégorie des con- damnables. Les innocents restent debout aux stations d’autobus, attendant jusqu’a ce que les jambes semblent leur entrer dans le corps méme. Les coupables res- tent assis dans leurs bu- ceaux, ou bien ils ménent une jolie “manif dans les rues, portant des placats et distri- buant leurs “paroles“, car il faut que chaque bonne gréve ait sa parole. L‘actuelle? “Nous demandons la Sécuri- tél" Les chauffeurs se plaignent des cas ou, disent-ils, ils ont été attaqués. Que des attaques crues, dirigées con- tre les chauffeurs d’autobus, aient eu lieu, c’est certain. Elles ont aussi été enregis- trées et bien discutées a la direction de la RATF, qui contréle le trafic automobile de la ville entiére. Toutefois, si un chauffeur peut deman- ~ der la possibilité d’exercer son métier en toute sécurité, les passagers des autobus peuvent faire-une demande analogue, c’est-a-dire, d’étre transportées en sécurité, pour leur bon-argent, d'une station 4 une autre. Sur ce point, il n’y a pas de désac- cord parmi le grand public. L’accord général s’inter- rompt pourtant, quand il sagit des détails. Entre- temps, la gréves’élargit. “La greéve fait tache d’huile“, dit le Figaromémesous la terre, car les chauffeurs du Métro, sentant une menace a leur sécurité, se sont joints a la gréve de leurs collégues de surface. Ilest temps de réfléchir a la maniére de se tirer de Vaffaire. Si, dans les quar- tiers moins siirs, un blindé précédait chaque autobus, et si un tank, équipé de mitrail- ‘lettes et occupé par des artilleurs, le’ suivait? Une telle scéne, dotant la capitale francaise d’une atmosphére wild west, ajouterait aux attractions touristiques une nouvelle note. Paris est, juste avant le . printemps, plus beau que jamais. Si on se rappelle Louis X1V et son fameux dicton, que Paris vaudrait une messe, on se rappellera aussi le baron Haussmann, . préfet de la ville sous Napo- léon 111, devenu fameux par sa maniére de brusquer les _ choses, ce baron Haussmann qui a élargi les rues de Paris pour que les citoyens inno- cents deviennent plus acces- sibles aux policiers et aux militaires. En tout cas, il ne faut pas rester inactif. I] faut absolument que quelque cho- se--n'importe quoi--se passe. — Il s’agit, enfin, de la sécurité. J.M.-M. Je recommande sans réser- ve aux lecteurs comprenant Vallemand un article, intitulé die Welt der Natalie (“le monde de Nathalie“), qui apparait dans la Zeit du 3 avril. L’auteur, R.W. Leo- nhardt, y décrit sa rencontre avec une danseuse russe qui, par hasard, parlait un ‘alle- mand presque parfait, et qui lui a fait connaitre la ville de Moscou un peu mieux qu'il n’aurait pu la connaftre au- trement. L’article m’a fasci- né. Je tire du méme numéro Yarticle dont ja traduction suit. Je vous serai reconnais- sant d’en écarter les gauche- ries. Nous avons besoin de personnes handicapés [musi- ciens, écrivains, artistes, ar- tisans, acteurs] pour un Fes- tival d’Art pour les handica- pés du 14 au 22 aofit 1981 La Cealj tiondes Handicapés de C.B. célébrera |’Année Internationale des Handica- _pés avec un Festival d’été avec: Une piéce de théatre ou une série de piéces de théatre bréves; des tableaux et des métiers manuels pour ven- dre; des événements de musique; des tentes de nour- riture; une danse de fauteuil roulant. Une compétition de musi- que et des piéces de théatre. Les auteurs dramatiques et les musiciens handicanés faites entrer vos chefs-d’oeu- vre dans la compétition. Prix d’argent! La date limite pour les manuscrits ??? La date limite pour bande-- auditions le 16 juillet 1981 Ce . projet est possible parce que nous avons recus des fonds du Comité organi- sateur canadien pour 1981 - Les frais d’expédition des piéces d'art peuvent étre remboursés si cela est néces- saire. Envoyez votre soumission a: Le Festival des Arts P.O. Box 2013 349 rue Georgia, Vancouver, C.B., V6B 3P8 Pour information télépho- nez a Siggy 738-1375, Carol 255-0906, Intiez 873-8163 Librairie LE SOLEIL Vente-achat & échange neuts et usagés *romans policiers espionnage ,etc, *oeuvres classiques *bandes dessinées (Astérix ,etc,) Ouvert du lundi au vendredi Tél 879-6924 9h00 G 17h. Nos prix défient toute ‘3213 rue Cambie, Vancouver LES PROFITS DE LA LIBRAIRIE VONT A LA FONDATION POUR ENCOURAGER L’ETUDE DU FRANCAIS. ben...la Féte! Je chante @ la chorale, jaime le folklore. moi!...comme on dit juillet qu’est-ce que vous faites? ‘chez nous, "j'vais aux frolics”. _ le Comité natio Sorry riers s nal de la Féte du Canada f : Sirai au feu dartifice! 7 oe EER mae ee st SURAT: lng is ACR TS Nn A NI