bhi Ill. LES CONSEQUENCES : LE BILINGUISME DES INS- TITUTIONS FEDERALES RESPECTE GUISME DU CITOYEN. Ce dialogue plus que jamais indispensable entre franco- phones et anglophones fait croire &4 certains que cha- que citoyen doit parler cou- ramment les deux langues Officielles du Canada. C’est 14 oublier la distinction pri- mordiale entre bilinguisme de l’individu et bilinguisme des institutions. Certes, le bilinguisme des individus est un noble idéal. Mais pratiquement, pour longtemps encore, il n’est pas A la portée de tous les Canadiens, méme de forma- tion universitaire. C’est A regretter 4 cause du plaisir et de l’intérét dont l’unilin- gue total est privé. Il y a sQrement de vastes progrés. a faire dans l’enseignement des langues secondes au Ca- L’UNILIN- | nada pour le rendre plus con- forme 4 la vie et 4 la réa- lité canadiennes - notam- ment, je pense, au moyen d’un corps interprovincial de plusieurs milliers de jeu- nes coopérants linguisti- ques. Toutefois, on aurait tort d’envisager le bilinguisme de tous les citoyens cana- diens comme une panacée. L’interpénétration culturel- le et linguistique est enri- chissante, mais elle com- porte aussi, surtout pour les francophones dans cette | Amérique du Nord massive- ment anglophone, des dan- gers que chacun connaft. En- tre lVabatardissement de deux langues qui empé- cherait un dialogue intelli- gent et deux unilinguismes paralléles mais relative— ment limpides, je préfére les deux unilinguismes. Le fondement du dialogue entre les Canadiens ne dé- pend pas alors du bilinguis- me de tous les individus. | A mon sens, il dépend plu- tot du bilinguisme des ins- titutions communes, dites fédérales. Car ce bilinguis- me institutionnel, en renfor- gant la sécurité des deux communautés linguistiques, offre une infrastructure sur laquelle peut reposer la con- fiance qui doit caractériser le dialogue. En un mot, le dialogue d’égal a4 égal exige que l’égalité soit incarnée dans certaines institutions. C’est 1A préciséement le ‘sens historique profond de la Loi fédérale sur les lan- gues officielles. On peut af- leurs clients dans la langue officielle préférée par cha- cun de ceux-ci. Le bilin- iguisme des institutions - aussi paradoxal que cela puisse paraftre - permet let respecte 1’unilinguisme ides citoyens. Par Keith Spicer. firmer sans mesquinerie que | cette Loi est arrivée en 1969 | avec un siécle de retard ; elle n’en demeure pas moins | une donnée radicalement | nouvelle de 1’é@quation cana- dienne qui peut, et doit, as- sainir le climat du dialo- gue. Le bilinguisme des institu- tions, on le sait, veut dire pour le grand public que des organismes desservent Oublis de la nature La nature a donné 4 l’homme peu de protection personnelle. Elle ne lui a gence pour mettre en place son propre systéme défensif et le serls commun pour 1’employer. La demande une protection. Les blessures des yeux sont définitives. La perte de si simple. La délicatesse du tympan est sous-estimée. C’est pourquoi beaucoup de travailleurs qui sont exposés pendant une longue période A trielles deviennent sourds. Pour toujours. Les poumons sont comparables a des aspirateurs. S’ils ne sont pas protégés, ils deviennent les réceptacles de la poussiére industrielle et de la fumée toxique. Finalement, ils n’en peuvent plus. Les mains sont des outils hautement perfectionnés. Leur dextérité dépasse celle de n’importe quelle partie du corps. Souvent l’on néglige de les pro- téger. Des habits de Nous avons besoin de nos pieds. Mais il ya Des choses lourdes. des choses qui tombent. Une botte recouverte de fer coup de peine et de douleur. L’habit protecteur moderne est Confortable. Et judicieux. nous renforgons les réglementations sur 1’équi- pement pour votre protection. protégez-le. pectez votre corps et avez pas d’autre. WwoRKmens compensation OF BRITISH COLUMBia CYRIL WHITE, Chairman BOdR téte humaine est bourrée d’une mécanique plus délicate qu’un ordinateur, mais 1’épaisseur du-crane n’atteint qu’un huitiéme de pouce. Cela la vue a d’énormes implications. Et la protection des yeux est chose travail ordinaires ne sont pas une barriére contre les acides et les métaux fondus. Et la peau humaine n’est pas impéné- trable. Un habit protectif l’est. donné que l’intelli- souvent tragiquement des nuisances indus- peut €pargner beau- bien dessiné. Nous établissons et Suivez-les. Res- Vous n’en LE SOLEIL, 14 MAT 1971, XIII