AVYUVLL UU. ~ PV. Les danseurs du Pacifique Photo : Yvon Quelle FORMATION D’UN COMITE PROVINCIAL EN DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ors de la grande consultation provinciale de juin 1995, la commu- nauté francophone a articulé la vision de son avenir écono- mique de cette fagon : un poids économique 4 la mesure de sa fierté et de sa culture dés I’an 2001, grace 4 un plan de _ développement structuré, liant 'SCENE FEDERALE | pa ISS les secteurs économique et communautaire. Le 5 novembre 1997, la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique a réuni une douzaine de dirigeants d’associations fran- cophones afin de discuter du développement économique de la communauté. Une repré- sentante d’Industrie Canada a RECENSEMENT DE 1996 : A LA MAISON tatistique Canada diffusait le 2 décem- bre dernier les données du Recense- ment de 1996 sur la langue maternelle et la langue parlée a la maison. Ces données tracent un nouveau portrait statistique du pays. Au Canada : @ le caractére multilingue du Canada continue de se développer en raison de l’accroissement de l’immi- gration. En 1996, 4,7 millions de personnes ont déclaré une langue mater- nelle autre que le frangais ou l’anglais, une hausse de 15% depuis 1991. @ le bilinguisme a gagné du terrain. Le taux de bilin- guisme a en effet augmenté dans toutes les provinces a.i~l’exceplion:-sdesx Ja informé les membres des possibilités d’aides techniques et financiéres disponibles au sein de ce ministére. II fut aussi question de la toute récente étude préparée par Diversification de 1’ économie de l’Ouest sur le profil économique des francophones de l’Quest canadien. Enfin, les intervenants se sont attardés sur ’évolution et les directions a prendre en ce qui concerne les questions reliées 1|’autofinan- cement des associations. Au sortir de cette rencontre, un comité de travail a été formé afin de faire progresser ce dossier et envisager les initiatives pour l’année 1998- 1999. Les membres du comité sont les suivants : la Chambre ~ de commerce franco- colombienne, |’ Association francophone de Campbell River, le Centre culturel francais de l’Okanagan, le Conseil jeunesse francophone de la Colombie-Britannique, Maillardville-Uni, la Société Maison de la francophonie de Vancouver et la RE.C.B. LANGUE MATERNELLE ET LANGUE PARLEE Saskatchewan, ot il est demeuré le méme qu’en 1991. En 1996, 17% de la population canadienne pou- vait parler le francais et l’anglais, comparativement . a 13% en 1971. @ a l’exception du Québec, le nombre de personnes ayant déclaré le francais comme langue maternelle a diminué de 0,6% entre 1991 et 1996, s’établissant 4 970 000. @ la proportion de franco- phones vivant 4 l’extérieur du Québec qui utilisaient la plupart du temps l’anglais est passée de 35% en 1991 37% en 1996. @ selon Statistique Canada, la baisse ininterrompue de la proportion de francophones au sein de. la population - canadienne, passant de 29% en 1971 4 moins de 24% en 1996, est en bonne partie attribuable 4 deux facteurs : en premier lieu, et surtout, au nombre important d’im- migrants de langue mater- nelle autre que le frangais et, en second lieu, 4 la baisse de la fécondité de la population francophone depuis le milieu des années 60.