a 22 heures. . Téléphonez au président d’élection de SER EE te QBS SE AA RS eh meen ee liste des électeurs Ri ae al YF Je Vancouver, asur -la: bande. f canal 7 a Vancouver et canaux 3 et 8 a Victoria Programme de la télévision frangaise de Radio-Canada VOL.3 NO.30 Du 5 au 10 mai: Dans le cadre de I'Année Internationale de I'Enfant Québec 79: une rencontre Europe/Amériques sur l’enfant et la télévision Entre le 5 et le 10 mai pro- chains, un événement d'impor- tance se déroulera & Québec puisque la Société Radio-Cana- da (SRC/CBC) sera I'héte d’u- ne rencontre qui se fera sous la présidence de Jean-Marie Du- gas, Directeur de la télévision francaise de la SRC, et qui réu- nira les responsables des émis- sions jeunesse des pays euro- péens membres de |’UER, des pays membres associés de I'UER et des deux Amériques. Cet événement, qui est le pre- mier du genre, a recu |'appui de Union européenne de_ radio- diffusion qui croit, comme les organisateurs, qu'une telle réu- nion ne peut qu'améliorer la communication entre les divers organismes des deux conti- nents. Prés de 80 délégués re- présentant 40 organismes parti- ciperont a ces journées qui_se dérouleront au Ghateau Fronte- nac. La plupart des pays d’Euro- pe y seront présents ainsi que quelques-uns de |!'Amérique la- tine, du Moyen-Orient de méme que le Japon, .Israél, les Etats- Unis et le Canada. Robert Roy, jusqu’a tout chef des Emissions jeunesse de Radio-Canada, est I'initiateur de ce projet auquel il travaille depuis déja quelques années. On ne saurait minimiser |'im- portance de cette rencontre lorsque l'on sait la place qu’oc- cupe la télévision dans la vie de l'enfant. On espére avec rai- son que cette réunion créera un rapprochement entre les té- lévisions européennes et amé- ricaines et favorisera ainsi les échanges d'expériences profes- sionnelles, de recherches et é- ventuellement les échanges d’é- missions. Au départ, Robert Roy a eu cette idée parce que, en tant que francophone d’Améri- que, il était. bien placé pour constater les qualités et les fai- blesses, les similitudes et les . divergences des organismes eu- ropéens et américains. C'est donc dans une perspective de communication, dans_ |’espoir d’abolir certains préjugés et de voir se résoudre les divergen- ces majeures dans la concep- tion des programmes ainsi que dans une tentative de rappro- chement entre l'Europe et les deux Amériques que ce projet a été mené a terme. ; Un questionnaire révélateur Tous les télédiffuseurs ont été invités a répondre a un questionnaire et a fournir cer- tains renseignements pour per- mettre a chacun des _partici- pants des autres pays de con- naitre un peu mieux les probleé- mes, les caractéristiques et les *.. orientations des autres télédif- »fuseurs. Voici quelques exemples des questions qui ont été posées. On demandait entre autres de récemment _ le. décrire les objectifs de leur Vendredi 27 avril 1979 JEAN-MARIE DUGAS service jeunesse, quels types d'émissions ils diffusaient, com- bien d'heures de diffusion ils avaient. On les interrogeait aus- si sur la place du service jeu- nesse a I'intérieur de leur orga- nisme et sur la proportion d’é- missions diffusées qui étaient produites par eux. Puis il y était question de budgets et de res- sources humaines. Chaque par- ticipant devait également préci- ser a quelles difficultés il de- vait faire face. Tient-on compte de la concurrence, par exem- ple, et des résultats obtenus par des sondages? Sur quoi chaque pays ou chaque organisme le représentant, met-il l’accent dans sa programmation jeunes- se? A la fin de ce questionnaire, on demandait de joindre un ex- emplaire complet de la grille d'émissions actuelles. Les réponses a ce question- _ naire ont servi de matiére pre- miére a la préparation d'un do- cument de travail rédigé en francais, en anglais et en es- pagnol, qui sera remis a cha- cun des participants. Dans ce document préparé par le servi- . ce de Recherches de Radio-Ca- nada, on retrouve toutes les réponses données par les télé- diffuseurs. Cette compilation nous offre un authentique por- trait de la télévision qui se fait pour la jeunesse @ travers le monde. De plus, il s’agit la d’un précieux outil de travail que chacun pourra di’ailleurs ‘com- pléter au moment de la rencon- tre. On y retrouve des référen- ces qui aideront les gens lors des ateliers et des séances plé- niéres. Quelques résultats On y voit par exemple le nom- bre d'heures de diffusion que chaque organisme accorde aux émissions jeunesse et on cons- tate que la moitié des diffu- seurs consultés consacrent en- tre 10 et 20% de leur program- mation aux enfants. Plus loin on découvre dans quelle propor- tion les émissions diffusées sont produites par les organis- mes eux-mémes. Une foule de renseignements nous indiquent les difficultés ou les orienta- % AN qt ss ax a? ay” tions des autres pays face a ce secteur d’activité. Le document présente également les obejc- tifs et les contraintes de cha- cun. En annexe, on peut voir une grille-horaire de chacun des pays qui ont répondu a |'invita- tion, de méme que le type d’é- missions qu’ils présentent. Cet- te compilation devient donc une source d'information trés riche puisqu’elle témoigne de démar- ches fort diverses. Le déroulement des journées La premiére journée de la rencontre, le dimanche’ 6 mai, stimulera la curiosité des invi- tés en leur permettant de dé- couvrir ce qui se fait ailleurs, a travers l’exposé que fera cha- cun des délégués dans son ate- lier de travail. Ces exposés té- moignent des réalités spécifi- ques a chacun des organismes a la lumiére du document qui a = été préparé par le service de Recherches, décrivant réalisations, leurs objectifs et leurs problémes. Chaque journée débutera par l'exposé d'un spécialiste qui parlera surtout du théme choisi pour étre discuté dans les di- vers ateliers. L'invité du lundi sera Barbara Chisholm, qui a une maitrise en sciences socia- les et qui est conseillére pour la protection de l'enfance. Fai- sant un travail social “auprés des enfants depuis plus de vingt-cing ans, cette femme parlera de son inquiétude rela- tivement au réle de la famille. Elle insistera sur les consé- quences que produisent sur les enfants les changements aux- quels nous assistons, comme les nouvelles approches face au mariage et a la révolution du réle de la femme. Cette jour- née est consacrée @ la place qu'occupe l'enfant dans la so- ciété. On s'interrogera donc sur son monde réel, ses besoins, ses activités, ses droits, et on comparera ces expériences vé- cues avec le contenu des émis- sions télévisées qui sont faites a son intention. : Mireille Chalvon,, assistante du chef de service des Emis-: sions jeunesse pour la chaine leurs = FR3 en France, sera l'invitée du mardi. Cette journaliste che- vronnée a beaucoup écrit sur la télévision pour enfants. Ce jour- la on se penchera sur ce que Robert Roy appelle les deux soeurs ennemies,.|'école et la té- lévision. I] sera donc question des diverses possibilités qui sont offertes pour en arriver a une meilleure intégration de la télévision a |’école. On se pen- chera aussi sur le réle des pa- rents, des diffuseurs et des 6é- ducateurs. L'invitée soulévera d'ailleurs une question intéres- sante, a savoir qu’est-ce que les adultes attendent de la télévi- sion pour enfants? C'est Fred Rainsberry, direc- teur de l'Institut de radio télé- vision pour enfants de Toronto, qui prendra la parole pour la journée du mercredi. I] serait trop long d’énumérer les réali- sations de ce spécialiste qui a d'ailleurs écrit plusieurs ouvra- ges; ~ Comme le théme dé cette journée touche un sujet contro- versé, celui de la valeur des contes de fées ou de la néces- sité d’un plus grand réalisme, Monsieur Rainsberry présente- ra en guise d’'introduction un extrait d’entrevue avec Bruno Bettelheim. Selon certains, les contes de fées plaisent davan- tage aux enfants qu’aux adul- tes. On sait aussi que certains diffuseurs ont choisi d'éliminer cette forme d’émissions. Il y aura donc une analyse de ce sujet, en explorant aussi la nou- velle vague des contes de |’es- pace. En dernier lieu il sera question de la violence dans la fantaisie. Robert Roy, le chef des Emis-. — Québec 79 sions jeunesse a Radio-Canada ouvrira la derniére journée qui sera consacrée aux nouvelles idées. Ce theme permettra aux délégués d’exprimer ce qui’ils pensent sur ce qu'ils souhaiie- raient voir se réaliser, et d'ap- porter, avec parfois images a l'appui, les résultats de leurs découvertes. On se penchera aussi sur les droits de l'enfant comme téléspectateur. Dans l’aprés-midi du jeudi, tous les délégués se retrouve- ront en séance pléniére. Mon- sieur Jean-Marie Dugas, sous la présidence duquel se tient cet- te rencontre, animera cette sé- ance, durant laquelle nous en- tendrons les rapports de chacun des ateliers. Puis on donnera la parole a . Patrick Watson qui tout au long de cette rencontre aura joué le role de journaliste observateur. ll fera part de ses observations et nous dira ce que seront les conséquences, pour la télévi- sion des années ‘80, des discus- sions qu'il aura entendues. Rappelons que les journalis- tes seront invités 4 se joindre aux délégués pour cette der- niére journée, & compter du dé- jeuner de travail qui aura lieu vers 12 h 30. Le lendemain, tous les délé- gués sont invités a visiter la maison de Radio-Canada. Il est évident qu'une telle rencontre intéresse non seule- ment les spécialistes mais le public en général. Il y aura donc un document qui sera pu- blié a l'issue de cette rencon- tre internationale. Comité d’organisation: Nic Bal, (BRT) (Belgique); Frank Naef, UER: Dodi Robb, CBC; John Kennedy, CBC; Denise Pré- zeau, S.R.C.; Robert Roy, S.R.C., sous la présidence de Monsieur Jean-Marie Dugas, directeur de la télévision francaise de Radio- Canada. f Héléne Fecteau Société . Radio- ‘SYe” Canada