La vie d’un colon de la céte ouest n’était pas toujours facile. Il fallait tout faire. Le bois et le« outils pour la construction; il fallait les fabrique. soi-mame ou les extraire de la nature et la terre. Construite une petite maison exigeait beaucoup de temps, de travail, et bien entendu, du bois. On prétendait que, parfois les colons entendaient une petite musique mystérieuse de violon qui venait du fleuve. Tout de suite aprés les premiéres notes de cet air mélodieux, on s’avait qu’un chargement suprise de rondins allait arriver pour quelqu’un qui en avait besoin. Comment expliquer ce phénoméne? Personne ne le sait. Quelqu’un a un jour avancé |’explication suivante: C’était Jacques qui était devenu bicheron-violoneux et c’était lui qui jouait cette petite musique juste avant de couper les arbres. Une fois coupés, il mettait les rondins sur son cheval et les envoyaient aux colons le long du fleuve. Jacques avait regu des Amérindiens des pouvoirs spéciaux qui lui permettait de faire apparaitre un nouvel arbre plus grand chaque fois qu’il en coupait un. Les nouveaux villageois essayaient souvent de découvrir d’ot venait cette étrange musique. lls étaient bien reconnaissants pour tout le bois qu cette musique leur apportait et voulaient tou. simplement trouver le responsable afin de le remercier. Chaque fois qu’ils suivaient la musique en espérant surprendre le violoneux mystérieux, ils ne trouvaient que des cendres chaudes d’un feu de camp, des énormes empreintes de sabots de cheval, et des arbres gigantesques qui poussaient dans un endroit ol auparavant il n’y avait que des arbres de taille normale. Encore de nos jours, certains croient entendre le violon de Jacques le long du fleuve Fraser. Si jamais vous vous trouvez prés du fleuve et que vous entendez le vent qui souffle, écoutez bien, et vous pourrez peut-étre entendre le violon de Jacques, le bicheron.