2, Le Soleil de Colombie, 16 Avril 1976 TH 4 Lil st NN LE SEUL JOURNAL DE &4ANGUE FRANCAISE EN C -CONSEIL. D’ADMINISTRATION A. Piolat J. Baillaut-..N. Therrien ‘DIRECTEUR : André Piolat ‘SECRETAIRE : Marguerite Batut REDACTION : Marc Béliveau EERECEKEEEEEEEE SESE SEES ESEREREEAE ET EEEEE PUBLIE PAR LE SOLEIL DE,/COLOMBIE LTEE. 3213 rue Cambie, Vancouver 9, C.-B. Téléphone: 879-6924 V5Z 2W3 Courrier de deuxiéme classe sous le numéro d’enregistrement 0046 LES HEBDOS DU CANADA Mieux vaut en rire qu’en pleurer, a dit Beaumar- chais. ' Si ce cher monsieur vi- vait aujourd’hui, il aurait sans doute la méme réac- tion devant les fabuleuses et. Majestueuses sorties de ce chevalier sans peur ni reproche, l’Honorable Mi- nistre des Ressources hu- maines, William N. Van der Zalm. Aprés avoir promis des pelles aux assistés - ciaux, peut-étre pour que ceux-ci creusent leur tombe, le Ministre a avi- sé les riches. retraités, riche pour Van der Zalm, ga veut dire possédant plus $2.500, aprés donc, les avoir avises qu’ils per- draient leurs- prestations de Mincome, Bill, comme V’appellent ses intimes, s’en prend aux pouilleux. Enfin, clameront les chastes Ames qui ont fait leur, la bataille contre la fraude, ces chastes Ames qui se rapportent une bou- teille de gin chaque fois qu’elles vont aux Etats- Unis... Ceux qui se verront refu- ‘ser systématiquement un emploi parce qu’ils portent la barbe ou les cheveux longs ou parce qu’ils ne sont pas habillés au godt de l’éventuel employeur ne seront plus éligibles aux prestations de bien-étre social. Evidemment, Van der Zalm n’a pas dit combien de personnes cela repré- . sentait. Mieux vaut avoir l’air du chevalier sans peur ni reproche, qui protége notre pure sociédé de ces parasites chroniques que so- Par Jean DUSSAULT CBUF-FM ,Vancouver sont ies assistés sociaux. Qu’arrivera-t-il 4 la per- sonne qui se verra refuser un emploi parce qu’elle est trop grasse. Est-ce que, comme au Manitoba en1971, cette personne se verra exclue de la liste des réci- piendaires. Est-ce que tous ces bons professeurs d’université qui portent la barbe ne seront pas éligi- - ° bles 4l’assistance sociale, et tant qu’A y 6tre A l’as- surance chdmage, si leur oe n’est pas renouve- é. Si la candidate secrétaire n’a pas untour de buste sa- tisfaisant pour l’éventuel employeur, doit-elle s’a- cheter pour $25 de crémes magiques. Et. qu’arrivera-t-il au candidat plombier qui se présente au travail avec chemise et cravate. Voila un lot d’exemples absolument farfelus, me direz-vous. Eh bien, il y a certaine- ment, parmi les nombreux travailleurs sociaux qui prendront les décisions, un bon groupe de farfelus qui trouveront logique d’uti- liser ces critéres. | Et il ne faut pas se mé- prendre: c’est effective- ment ce qui risque de se produire. Ce qui est encore pire, A mon avis, c’est que le Mi- nistre a probablement l’approbation d’une bonne partie de nos bons conci- toyens qui, encette pério- de de restrictions, préfé- rent se payer un habit et une coupe de cheveux A $9. que d’indQment dépenser l’argent de nos taxes. Tout ¢a au nom de la_ sa- cro-sainte Le MonDE dépense $100 par an pour qu’un enfant apprenne a lire et, quand il est devenu grand, $7,800 par an pour qu'il a une révision générale des syst¢mes pédagogiques actuels. — le maniement des armes. I] serait peut-étre temps de pro- ec = editorial économie! - © de tueuse, la responsabilité 4 assistance sociale. travailleurs. Toutefois, mis l’accent salaires aussi élevés. sonnes qui les salaires facilement $150.000, bien souvent. accepter L’une des. il faut se demander, lité permet-on l’économie de cette province. lors de ces deux sur les rémunérations plutdt tivement les présidents de Mac Millan Bloedel - « eet ce, en période d’inflation, c’est presque scandaleux’’ ont laissé en- tendre cértaines personnes. Une contestation de ce genre nous paraftrait s’offusquent des salaires inacceptables équipes, divisées en 3 lignes morceau de caoutchouc pendant une heure. que les brillants cerbéres de ces 200.000. que ces ‘‘ballots’’, qui se pour le moins flagrante, aux athlétes ches, des salaires au-dessus de $100.000 par année. - Illogisme! Récemment, l’opinion publique a été saisie par la nouvelle de deux impor- . tantes mises 4 pied au sein de la Compagnie MacMillan & Blodel. Conscients qui leur incombait et compte tenu d’une année infruc- le président du Conseil d’Administration et celui de la Société se sont vus inviter 4s’inscrire 4 l’assurance-chémage, qui sait, peut-étre méme Comme on le sait, la Compagnie Mac Millan Bloedel joue un réle majeur dans Une mauvaise administration ou encore une seule décision mal planifiée, peut apporter de graves préjudices 4 de nombreux Pour cette raison, ne devient pas qui veut, président de Mac Millan Bloedel. . .pas plus qu’une personne ne peut espérer demeurer 4 ce poste sans avoir 4 fournir des preuves tangibles d’une bonne administration. importants ‘tle héros du stade’’, c’est bien ce public quis’intéresse 4 l’activité de 2 d’attaque. . .quis’acharnent aprés un petit On trouve normal par la suite équipes se méritent des sommes atteignant pour 6 mois, pour 4 mois, par année, ° ‘3 En fait, il faut 6tre héros du stade, &tre assez perdu dans les nuages, pour disputent avec rudesse un ballon en ' peau de pore , recoivent $150.000 et plus a la fin de la saison. . .tandis que le coat d’entrée au stade devient, lui aussi, de plus en plus rude, mais ja- _ mais déclaré hors jeu: 30% de hausse tous les ans. ' conclusions que nous pourrions tirer serait la reconnaissance d’un illeogisme qui prévaut. Si la responsabilité du président de Mac Millan Bloedel ne vaut pas les $100.000 de salaire annuel, avec la méme rigueur, sur quel critére de responsabi- des lignes professionnelles de tou- canadiens renvois, certains journalistes ont ~ aHéchantes que touchent respec- ‘plus de $100.000 par année. Quelles. responsabilités justifi¢ée si les mémes per- du président de telle ou telle compa- gnie. . .élevaient leur voix encore plus haut pour dénoncer avec véhémence de nos joueurs de hockey, football, baseball, etc. . peuvent justifier des Marc BELIVEAU FAULKNER Suite de la p. 1 F. F. C. Suite de la p. 1 tions budgétaires. PLAN DE CINQ ANS En toute dernier lieu, le Secrétaire d’Etat annonce que son Ministére prépare- ra_ un plan de 5 ans (1978- 1983) qui fera le point sur la situation des commu- nautés francophones hors Québec; on y déterminera également les. program- mes etles fonds nécessai- res pour assurer lapleine vitalité deces communau- tés, tant sur le plan natio- nal que régional ou provin- cial. Dans une perspective d’action inter- ministé- rielle, implicite au chan- gement de structure an- noncé, M. Faulkner entend impliquer ses colléges du Cabinet dans la mise’ en oeuvre de ce plan quin- quennal de _ développe- ment. - FFC a rencontré l'Exé- cutif du Club ‘‘Les Amis de Dawson Creek’’. Parmi les besoins expri- més, les dirigeants FFC sont d’avis que le désir de regroupement entre fran- cophones’ représente -la tache la plus urgente a accomplir. Dans ce sens, la_ politique d’animation que mettra sur pied la FFC au cours de l’année prochaine devrait . per- mettre aux organismes d’entreprendre u_ recru- tement efficace auprés des personnes parlant fran- cais. ‘‘Le rdle des anima- teurs de la FFC sera justement. de dire aux or- ganismes comment s’y prendre pour faire un recrutement, organiser quelques activités, etc. .”’ ajouta M. Riou. - ,X A Dans un restaurant, un client commande un sandwich au jam- bon, une. tarte aux pommes et du café. L’ami qui l'accompagne déclare : — Bonne idée. Je vais prendre la méme chose — sauf que ce sera un sandwich au rosbif, un gateau au chocolat et du thé. : La Ligue Sportive Franco- phone de la Céte Ouest est sur le point de former des équipes (4). Nous avons, jusqu’a présent, 45 person- nes et nous pouvons en ac- -cepter d’autres.- Télépho- ner, entre 17 et 19h00 au No. 876-2546 - Merci Lorsque la bande d’envoi de votre journal ne porte aucune date au-dessous de votre adresse, celasigni- fie que votre abonnement est terminé. Réabonnez- vous sans attendre.