Au Mexique, Blanca et Jeronimo... ler septembre - Blanca et Jerdnimo se retrouvent 4 Mexico aprés deux mois de vacances. Assis 4 lombre dans la cour, ils se racontent leurs vacances. Bianca vient de passer un mois a Cuernavaca, une vieille ville touristique 4 deux heures de route de Mexico. Jeronimo, lui, est resté en ville. I] est allé presque tous les jours jouer dans les parcs avec une bande de copains (il en a quinze!) A Reino Aventura, le parc des enfants il y a des montagnes russes, des baleines (vivantes)) , des jeux de fléchettes.[] y a aussi Chapultepec, ow se trouvent les musées: un parc immense, encore plus grand que Stanley Parc. Bianca et Jeronimo continuent de tout se raconter pendant VYheure du déjeuner, a la cafétéria. On y trouve des hamburgers, des tacos, des tostadas (ce sont des tortzllas recouvertes de haricots noirs, de sauce a la tomate verte, avec du poulet et de la créme... Ca a l’air bon!) - Tous les jours, a partir de six ans, les enfants mexicains ont une heure d’anglais. Dés_ 1’école primaire, ils ont deux profes- seurs: un pour l’espagnol (la langue qu’on parle au Mexique), un pour l'anglais. Au bout de quelques jours, les enfants doivent faire un exposé, par groupes de six. Blanca et Jeronimo, qui sont dans la méme équipe, ont choisila révolution mexicaine. Ils vont travailler chez Blanca, puis chez les uns et les autres. L’un va dénicher un drapeau, l'autre va dessiner des cartes... Les cours d’Histoire mexicaine et d'Histoire internationale commencent dés l’école primaire. — ‘Blanca et Jerdnimo ont la chance de pouvoir s’inscrire au cours du matin, de 7h00 a 14h00: ca leur. laisse. l’aprés-midi libre. Mais d'autres n’ont pas eu de place. Ils suivront les cours de 15h00 a 19h00. L’aprés-midi, Blanca et Jeronimo jouent dans la rue: avec toute une bande de copains. Ils n’ont pas de PLO jardin. Parfois, ils se fon de l’argent de poche. O Ils vendent des ig 22, chewing-gum D> aux coins des rues, ou bien ils aident les clients des super- marchés a remplir leurs sacs et les portent jusqu’a la voiture. Pour¢a, onleurdonne 10 ou 20 pesos. a Ahrus, au ans. = SS ae oR Parfois, avec l’école, ils vont visiter des musées au parc de Chapultepec. Maisce qui les occupe le plus, a peine rentrés de l’école, c’est de ry. préparer les défilés pour la féte nationale, le 15 septembre. Pas de temps a perdrel Quin’a jamais révé de faire disparaitre ses parents colé- reux, ses professeurs grin- cheux, ses voisins grognons? - Moi-méme, j’en réve souvent ... Les “enfantastiques’~ de Yak Rivais ont des éponges enchantées pour effacer ceux & qui les ennuient. Ils peuvent aussi traverser les murs et ont des lunettes magiques pour jouer du violon sans effort... Bref, les enfantastiques fréalisent nos réves les plus fous. =e A lire et a regarder quand| — on est en colére contre tout et tout le monde. Ca défoulel} Rivats, chez Books, 1089 rue Robso ee. Le Soleil de Colombie, vendredi 19 septembre 1986 - 7 ° Au Danemark, Jonathan... I] vit au Danemark, bord dela mer du Nord. Jonathan a neuf Il va passer ses vacances en France tous les ans avec ses cousins. Il est plutét content de retourner a l’école, de retrouver tous ses amis. Jonathan a de la chance: il va a 1l’€cole seulement l’accompagne dans un centre de jeux, ot il va rester tout l'aprés-midi. Il y a des le matin. Ensuite, sa mére piéces remplies de jeux de toutes sortes, un grand jardin. On peut /méme y écouter la musique qu’on aime. Jonathan aime le rock. Il s’entraine avec des copains sur les cassettes qu'il préfére, en faisant comme sjils étaient un _ vrai groupe. Jonathan s'est fabriqué une petite guitare électrique. Elle ne marche pas, maison dirait tout a fait une vraiel! Quand ils sont au point, ils vont dans la rue et font semblant de jouer avec les cassettes. Les gens, amusés, leur donnent quelques florins. Les petits Danois ont Vhabitude de gagner de I’argent de poche trés tét. En rentrant chez lui, Jonathan se fait un sandwich avec du fromage 4a la crevette en tube, comme du dentifrice - heureusement pour lui, c’est bien meilleur! Ensuite, il attrape quelques carottes dans le réfrigérateur, pour nourrir ses lapins. En bas de l’immeuble, dans un parc, il y a un clapier avec des lapins. Chaque enfant du quartier peut en avoir un dont il s'‘occupe tous les jours. Un grand garcon est la pour leur montrer comment s'y prendre. Il y a des jeux de plein air partout dans la ville, des chevaux montés sur d’énormes ressorts, qui bougent dans tous les sens: les Danois sont trés forts pour fabriquer les jeux. Jonathan a la chance d’habiter un pays ou l’on pense toujours a - faire des tas de choses..pour les enfants.