Souvenirs Il y a peu de familles qui n‘ont pas perdu un étre cher par le cancer; c’est son pére ou sa mére; c’est peut-étre son frére, sa sceur, son enfant ou un ami; c’est peuttre sa femme ou son mari. Presque personne n’est épargné et quand cette maladie cruelle vient nous arracher celui ou celle que nous avons aimés, sa disparition laisse dans le cceur une cicatrice que méme le temps ne peut effacer. A tous ceux et a toutes celles que la maladie a fait pleurer, je dédie ce poéme écrit en souvenir de mon frére. SS —— Souventr. Won rine, les heures, led années ont passé; Le souvenir de toi est ineffacablement reste, 7 ton chevet de tak fatt la promesse Lue dans mon coeur ton visage y redteratt sands cesde, ujourd hut, comme tous les sours depucs Ton image, tes gedter, ter paroles, ten coprut We hantent la mimoire: ih n'y a pas de répel, Lue de lecons ta mas apprises! Out, ta aimats la ue: ta en Kats inne, Wime devant ton intuitable destin ta savacs rine, S Tu te souuiens! Tu ne'as logue tes cheueut,., > La mont, ta las acceptée en ttre heunreut, Luand nous tions tridtes ¢ eat to gut consolacs Car. dans ta souffrance, ta sauats ou ta allacs, C eet cela gue ta mas appris: accepter la mort rtuec tote, sans cnainte, sans remands, UH me semille maintenant gue mourin eat plus facile: Tee meas ensetgné comment quitter cette terre asile, 7 Peujourd hut, se pense a toe encore be coeur laurd; , Ta mae fast voir la fot, ton grand. recaurs, La fin, ta las acceptée sand amertume, sans Ye t exe: ta ne doutais pas de ton destin, Sur ton lit, la derniere veille, gue re m en souuiens! Ta mas pre de dire adieu d tous les miens, Dans le silence, un tour, de ta chambre, Tous avons parlé, coeur ad coeur, pour nous entendnre, Surtout du ciel, de son injinie beaute. Ez puts, un sacr, fon ame 3 est enuolée, Le lendemain, 4 ak senti ta présence. ta mas parlé: «7a sats, le ciet cat infiniment plus beau que tu m auais dit Et 3'y sais anrivé, dés la premitre nutt,».