16 Le vendredi 8 aotit 1997 LE sOten Ingrid Cadieux : de I’ =< Ma fascination pour le monde de la mode remonte 4 ma @= prime enfance. J’étais trés attirée par le métier de = dessinatrice de mode, se souvient Ingrid Cadieux. Ga me = paraissait extraordinaire. » La jeune fille d’alors ne = pouvait s’imaginer nulle’ part ailleurs que dans cet : univers, les belles étoffes magnifient le corps a s’y = méprendre. Observatrice avertie, Vadolescente ° montréalaise aimait se promener dans les rues achalandées du centre-ville se délectant pendant la saison estivale du défilé 4 ciel ouvert des passants endimanchés qui s’offraient & leur insu & son régal. L’inspiration de la dessinatrice de mode d’aujourd’hui est intimement liée 4 ces années-la. Mais avisée, elle préférera suivre les cours de stylisme au collége LaSalle de Montréal. Diplomée, elle rejoint les Fréres Leboff, une maison de couture reconnue de la métropole québécoise. Son passage a cette illustre enseigne lui ouvre les portes de Vindustrie locale de la mode. Petit a petit, ’idée de s’installer 4 son propre compte se précise mais elle choisit de se donner une année de plus avant de voler de ses propres ailes. Quelques mois suffiront pour que Flirt voit le jour et cible la jeune clientéle qui ne tardera pas 4 adopter ses créations devenant ainsi, pour les 16-25 ans, une des lignes dans le vent. Le succés llustration a la mode ne se fait pas attendre, car dés 1993, elle remporte 4 Laval la bourse Jeune Designer et la méme année le cahier mode du quotidien Le Soleil de Québec lui décerne le Prix Espoir. Le club select de industrie confirme ses talents en lui demandant de présenter sa ligne de yétements lors d’une émission de télévision intitulée « Collections des designers québécois » dans la catégorie « jeune espoir ». Ensuite, pendant deux ans, Ingrid Cadieux s’éloigne volontairement des feux de la rampe pour peaufiner sa ligne et préparer son premier défilé qu’elle organisera avec brio en mars 1995 pour le compte de la SPCA de Montréal. Le succés ne freinant pas son désir de voyager et de voir du pays, elle répond aux sirénes de la ville-reine & la recherche de dépaysement. Toutefois, Toronto ne sera qu’une escale avant Londres ot elle se fixe momentanément pour humer l’air du temps. Son séjour outre-atlantique va constituer un tournant dans sa carriére. De retour au bercail, elle met le cap sur Vancouver, bien décidée & trouver le sésame de la « nouvelle Hollywood du nord ». Elle aimerait aujourd’hui jumeler son métier de toujours avec celui de costumiére de cinéma. Pragmatique, Ingrid Cadieux s’est inscrite le printemps dernier & une session au collége Capilano, Porientation correspondant & son nouveau, choix professionnel. Le Tony’n Tina’s lui offre dés son arrivée son premier contrat de costumiére de théatre en ville. « Vancouver se conjugue au futur > ditelle, convaincue d’avoir fait le bon choix. Mamapou GANGUE - NE 4 ener mesure des aspirations des lecteurs francophones et francophiles. A 60,00 $ + taxes (64,20 $) pour un abonnement de deux ans. Alors, d'ici la... ABONNEZ-VOUS ! ABONNEZ-VOUS ! RE-ABONNEZ-VOUS ! ABONNEZ VOS AMIS ! LE COMPTE A REBOURS A COMMENCE. : Les lecteurs et lectrices francophones de la Colombie-Britannique ont assigné une mission a leur hebdo Le Soleil : leur offrir toujours un journal de qualité, branché sur lactualite, leur exposer les faits et gestes de leurs associations et regroupements, parler des événements et des activites qui les rejoignent et leur parlent. C’est tout un tour de force. Susciter continuellement lintérét et le plaisir de lecteurs exigeants et avides d'information... A 28 $ ’abonnement annuel, c’est une mission presque impossible. Séduite par le défi, !équipe du Soleil se reléve les manches, sort les enregistreuses, les crayons, pour étre a la Mais les abonnés bénéficieront, comme dans tous les nouveaux départs, d’une période de grace. Pour étre précis, 27 jours de grace. A compter du 5 septembre 1997, l'abonnement annuel passera 4 35 $ + taxes (38,64 $ ) et RE-ABONNEZ-VOUS !