EN formation La chronique environnement d'Yves Baijard Le SOLEIL, VENDREDI 17 DEcEmMBRE 1993 - 5 Combien de temps le réve peut-il continuer? La population s’accror de jour en jour. Sommes-nous prét a conserver et a gérer nos ressources et notre patrimoine naturel convenablement ? La frustration domine, en politique. Frustration de |’ Ouest envers le Québec et |’Ontario; de tous envers unsystéme politique et administratif bloqué; envers des gouvernements de gauche aussi réactionnaires que leurs prédéces- seurs de droite; des industries en- vers des politiciens qui ont loupé la reprise économique «a la mode du bon vieux temps»; frustration des écologistes, saturés des discours et de inaction hypocrite des pou- voirs politiques, sociaux et écono- miques; des sans-ressources en- vers les écologistes qui empéchent bucherons et ouvriers de travailler; frustration des ruraux envers les urbains, et cetera. Nous avons un parlement nouveau, 4 majorité libéral, ot le poids politique de l'Ouest est négligeable, un governement as- sorti quise prépare a nous servirle jeu traditionnel d’ illusionisme, se- lon les régles de la démocratie parlementaire avec, comme force de frappe, un service public désillusionné, amortiet discrédité, et un secteur privé cynique et axé sur le court terme. Ils prétendent congés payés, avec la protection sociale et médicale, compatible a I’ épanouissement humainet cultu- rel, dans une nature saine, capable de soutenir la flore et la faune sauvages indispensable 4 la vie sur terre? Et si notre mode de vie, nos demandes et notre économie n étaient simplement pas viables a long terme? Que dis-je, 4 long terme? Et si la menace de rupture était plus proche, une question d’an- nées seulement. Si elle avait déja commencé, a un rythme différent de notre comptabilité quotidienne, mais notable, pour qui veut bien regarder. Et si notre perception des choses, la maniére dont nous les comprenons, dont nous compre- nons notre position dans le sys- téme et notre r6le sur terre, n’avait rien a voir avec la réalité? Si nous attendions de nos institutions, Ee & be Government Services Canada gouvernments, structures de pro- duction et de service, systémes d’éducation et d’information, de soutien social et médical, etc., des choses impossibles pour lesquel- les nous ne voulons méme pas collectivement payer un juste prix,? Les responsables, dans ces institutions, ne se rendent peut- étre méme pas compte de leur pa- ralysie. Peut-étre n’osent-ils pas l'admettre, et reconnaitre l’ impasse ow nous nous enfongons. Le Centre national pour la durabilité, société a but non lucra- tif, strictement indépendante, a entrepris, il y a trois ans, la tache d’aider les gens a comprendre le caractére exceptionnel et les dan- gers de notre Epoque, et en contre- point, de découvrir comment ils peuvent prendre part a la concep- tion, puis a la mise en oeuvre de solutions. Entant que membre fon- dateur du Centre, je proposerai réguliérement dans le Soleil des thémes de réflexionsurla situation critique dans laquelle nous nous retrouvons. La discussion aidera a Services gouvernementaux Canada voir le probleme sous un angle différent, a établir les rdles et res- ponsabilités de chacunsans en faire une croisade punitive ou une éva- sion. J’espére lancer un proces- sus de réflexions, de questions et de discussions, quantaux moyens dont nous disposons pour €viter une catastrophe comparable a celle produite au treiziéme siécle en Europe del’ Ouest. Acette Epoque, un événement cosmique causa un refroidissement brutal du climat. Les conséquences immédiates fu- rent des pertes de récoltes, des famines, un effondrement du sys- téme social, des épidémies, le bri- gandage et la guerre. Le résultat fut une réduction de plus de 50% de la population en moins de quatrevingts ans. A cette époque, ~ la planete était «vide» et la de- mande individuelle modeste. Aujourd'hui, la planéte est «pleine», et nos demandes individuelles sont plusieurs fois ce qu’elles étaient alors. La menace est sans com- mune mesure, et la planéte a dé- passé sa limite d’ élasticité. Le bon cété de la chose est qu’au Moyen- Age, la catastrophe était naturelle et noncontrolable. Maintenant, elle est entiérement artificielle, et nous devrions pouvoir trouver les moyens de la controler. Il faudra sans doute plus que les mesures indulgentes que lesystéme en place s’impose 4 lui-méme, sous | ’éti- quette du développement durable. A nous de trouver. Yves Bajard Centre national pour la durabilité Agriculture Canada Ee Canada DEMANDE DE PERMIS_ D'UTILISER DES PESTICIDES N° 214-029-94 ~ APPEL DE DECLARATION D'INTERET © ‘ Agricuture Canada a adressé au ministére de |'Environnement de la Colombie-Britannique une demande de permis d'utiliser le Bacillus Thuringiensis Berliner var. kurstaki (désignation com- merciale : Foray 48B), pour!'éradication de la spongieuse (Lymantria dispar) dans la partie sud de Vancouver (ci-dessous). Un pro- gramme de quatre épandages aériens et (ou) de quatre épandages ausol est proposé pour la période comprise entre le ler avril 1994 et le 30 juin 1994. LOCATION A BAIL réduire le déficit, relancer 1’éco- nomie, réduire le chomage, créer un développement durable, proté- ger la nature, satisfaire les deman- des contradictoires de minorités disparates et de majorités silen- cieuses; inclure les droits des pre- miéres nations et des Québécois dans un Canada qui resterait en- tier; ne pas accroitre les imp6ts sur les biens, les corporations ni sur les revenus directs; et maintenir la cote de crédit du pays. ENTREPOT / LOCAUX DE BUREAU Travaux publics et Services gouvernementaux Canada lance un appel de déclarations d'intérét pour ce qui suit : E. 50th Avenue 9353 m?(100 675 pi?) utilisables d'espace d'entreposage, 569 m? (6125 pi?) utilisables d'espace de bureau et quatorze (14) places de stationnement réservées pour une période de dix (10) ans, a compter du ter juin 1994. Les locaux doivent étre situés dans une des villes suivantes : Prince Edward Street Inverness Street Autant demander a la pou- Vancouver pée qui tousse de sauverla planéte! Burnaby E. 61st Avenue La tache est impossible. Nous som- New Westminster meh ee Coquitlam Programme d’€radication de la spongicuse mes-nous demandés, nous, les ci- toyens, si l’expansion technique, économique, et financiére, les re- venus boursiers et les bénéfices des entreprises étaient compati- bles avec le droit au travail et aux Partie sud. de Vancouver Les parties intéressées doivent repondre par ecritau plus tard le 29 Programme de traitement proposé (142 ha) décembre 1993, a: ~ Onpeut obtenir un exemplaire de la demande de permis ct du plan Keith McBain ee : : des secteurs visés aux endroits suivants : Section des locations a bail Travaux publics et Services gouvernementaux — Canada Région Pacifique-Ouest 301 - 1166 Alberni Street Vancouver, B.C. Ministére de l'Environnement de la C.-B. Programmedecontroledes pesticides Région du Lower Mainland 10334 - 152A Street Agriculture Canada Production et inspection des aliments District. cdtier de la C.-B. 103 - 620 Royal Avenue New Westminster (C.-B.) JOYEUX Noel & BONNE ANNEE V6E 3W5 Tél. : 623-6364 V3L SA8 Surrey (C.-B.) Télécopieur : 623-6370 (604) 666-2891 V3R 7P6 Hotel de ville de Vancouver 453 West 12th Avenue Vancouver (C.-B.) VSY 1V4 Les parties intéressées doivent préciser leurs nom, adresse et numéro de téléphone, ainsi que l'adresse civique des locaux proposés, leur superficie et la date a laquelle ils seront disponibles. Cet avis n'est pas un appel d'offres. Aprés étude des proposi- tions regues, TPSGC décidera soit de solliciter des offres de location auprés des parties intéressées, soitde procédera unappel — d'offres publiques. Les personnes qui Je désirent pourront coniribuer au processus d'évaluation de la demande en transmettant tout information utile concernant les secteurs visés, par écrit, 4 Agriculture Canada, Direction générale de la production ct de l'inspection des. ali- ments, District cétier de la C.-B., 202 - 620 Royal Avenue, New Westminster (C.-B.), V3L SA8 et au Directeur régional du Programme de contréle des pesticides, Régiondu Lower Mainland, 10334 - 152A Street, Surrey (C.-B.) V3R 7P6, dans les trente jours suivant la date de publication du présent avis.