page 10 L’APPEL Mars 1967 a “Je suis Canadienne francaise par choix; parce que mes parents sont Corigine canadienne-francaise et que nos traditions et notre culture fami- liale me donnent cette qualification.” “Je me considére Canadien fran- cais pour aussi longtemps que je n’aurai pas la liberté de m’instruire en francais partout au Canada, dans des écoles supportées par le gouverne- ment; car, tant que je n’aurai pas mes droits, je ne me sentirai pas Cana- dien, je ne me sentirai pas chez-moi partout au Canada.” Les 6 qui se sont dit Canadiens sopposent pour les raisons suivan- tes: “Cette tradition de nous sépa- rer totalement. du reste des Cana- diens en ajoutant le mot, francais, de- vrait cesser si nous voulons unir le Canada.” “Tant bilingue, je me sens autant Canadien Francais que Canadien anglais; alors je m’appelle Canadien.” Notre Canadienne-canadienne-fran- caise voulait simplement préciser quelle était Canadienne avant d’étre Canadienne frangaise. Notre Canadienne bilingue se dit ni C.f. ni C.a. mais bilingue. Elle ne se considére pas simplement ca- nadienne parce que canadienne n’in- clu pas bilingue. L’autre question posée par “Ici Maillardville” fut la suivante: “Quelle serait votre réaction devant un mouvement culturel canadien-fran- cais organisé et reconnu provinciale- ment? a) Ilaccepteriez-vous? b) lui donneriez-vous votre coopéation?” La réponse fut affirmative sur tous les points. Cependant on s’est inter- rogé sur le mot, provincialement. Le dernier congrés avait accepté le prin- cipe d’un comité provincial de la jeunesse canadienne-francaise, mais il serait peut-étre plus pratique d’at- tendre a plus tard. Pour le moment on se soumet toutefois 4 l'idée du con- grés. Il est suggéré que ce mouvement soit intéressant et pas exclusif aux Canadiens francais. Ce mouvement se chargerait de faire connaitre la cul- ture canadienne-francaise par des cer- cles d’études, danses, études des chansonniers et auteurs canadiens- franacis, soirées sociales et activités artistiques. Le mot de la fin fut donné par Yauménier: “Vous étes les chefs; c’est votre devoir de stimuler la culture canadienne-frang¢aise en Colombie; de stimuler les autres jeunes, de les in- téresser. Ceci demande beaucoup de travail mais lobjectif en vaut la peine.”” On a des opinions!.... ot est la tien- ne? A la prochaine rencontre. NOUVELLES DE TERRACE Le Centre Culturel Canadien fran- cais de Terrace, nouveau né parmi les associations membres de la Fédération Canadienne francaise de la Colombie Britannique, publie un bulletin men- suel intitulé “En route”. Les rédac- teurs en sont M. Rino Mailloux, se- crétaire, et, Mlle Danielle Chiasson. Ce nouveau club a eu l’occasion de se présenter au public de Terrace quand son exécutif a pris l’initiative d'une soirée dansante au profit de la famille Arthur Laplante qui a eu le malheur de perdre son domicile par le feu. Cette soirée-secours fut an- noncée dans le journal local qui in- forma le public des buts du cercle. Le Centre Culturel Canadien fran- cais de Terrace fait un réunion géné- rale tous les deux mois, le dernier di- manche, a l’auditorium Veritas. Tous ceux qui comprennent le francais, quelle que soit leur origine, sont bien- venus a faire partie de ce club. Les chefs de comité sont les sui- vants: Rino Mailloux, Patrick Young; J. Brard, R. Laurier, T. Cam, R. Le- chasseur et W. Lagacé. M. Charles Bélanger, le Dr. Mar- celle Chiasson et M. Ambroise Ef- fray sont respectivement président, ler et 2éme vice-présidents. LES SCOUTS CATHOLIQUES DU CANADA Groupe Maillardville Le premier devoir du scoutmestre, du louvetier, bref de tout chef est de s’occuper de la formation des gar- cons dont il a charge, et c'est pour cela que déj& rendus au mois de mars, les premiéres nouvelles du mou- vement pour l’année 1967 parviennent a L’Appel. Cette année notre groupe, compte 34 louveteaux, 26 scouts et 20 Pion- niers. (Pionniers remplace le nom de ‘Jeune route). Notre commissaire diocesain, bran- che éclaireur, Roger Bruneau a ac- quis deux moteurs d’automobile pour “garnir” notre atelier. Certains soirs, on peut voir des scouts aux yeux clairs et aux mains graisseuses, s’af- fairer autour des moteurs, apprenant la mécanique sous Vhabile direction de Roger et ses assistants. Les Pionniers ne se plaignent pas trop de la pluie abondante car, de la pluie dans la vallée veut dire de la neige sur la montagne, et.... du ski!! A la meute nous avons perdu les services de Noél Rougeau, Lucien Ayotte et Robert Ménard, que leur devoir de pére de famille réclame. Grand merci a ces bons chefs qui ont su se donner au cours des années. Pour remplacer ces chefs nous avons deux nouveaux, Gérard Sjodin et Guy Desautels, un ancien louve- teau. C’est la moisson qui continue. Nous avions trois anciens louveteaux Yannée derniére. Un Appel dans “L’Appel” Rien ne sert de courir, il faut par- tir a temps, dit le vieux proverbe. Les camps d’été sont encore loin, mais déja les chefs s’y préparent et c’est pour cela que nous lancons “un appel dans L’Appel”. Si parmis nos lecteurs il y en a qui ont de vieilles poéles casseroles etc. Qui ne servent pls 4 la maison, vous pouvez rendre un grand service au mouvement scout en les donnant pour servir aux camps d’été. Vous pouvez les faire parveni1 a Roger Bruneau, 1410 Rue Hachey. Tel. 939-7792. Nous vous en serons trés reconnais- sants. Les Chefs LES AMIS DES SCOUTS ET GIUDES DE MAILLARDVILLE Il y aura souper smorgasbord pour réunir tous les membres, anciens membres et parents du mouvement. Le souper sera servi 4 Notre Dame de Fatima 4 6:00 p.m. Je 19 mars prochain. Chaque unité prépare un p'tit numéro pour vous amuser. Ve- nez rencontrer les auméniers, les chefs, les parents et les jeunes. Et vous aurez méme la chance de gagner une boite d’épicerie. Nous offrons nos voeux de prompt rétablissement 4 notre président, M. Jean Lambert, qui s’est cassé un bras en patins a roulette avec sa fa- mille. Déja les chefs et amis du mou- vement ont témoigné leur apprécia- tion pour le dévouement de chef Jean en lui faisant une veillée chez chef Napoléon Gareau, lui offrant une bourse pour qu'il puisse fumer un bon cigare pendant sa convalescence. Mardi, le 7 février, Cre. Marchand venue de Vancouver, revevait la pro- messe des aspirantes de la Ronde 3, a la salle du C.Y.O. a Fatima. Le 14 février les aspirantes de la Ronde 2 prononcaient leur promesse A la ré-