LE TRAIT D’UNION L’éducation par correspondence (9 Voila une fagon d’étudier sans vous déplacer toutes les semaines pour aller «suivre un cours«. Vous recevrez chez vous une documentation abondante et variée avec laquelle vous travaillerez la plupart du temps a domicile. Le «Open Learning Institute», du Ministére de |’Education, en collaboration avec la Fédération des Franco-Colombiens, vous offre maintenant l’occasion de suivre un tel programme en francais. L’Institut vous offre la possibilité de suivre deux de leurs cours de francais ou de participer au projet «Télé-Université» de l'Université du Québec. Le projet Télé-Université vous permet de suivre des cours sur des sujets trés variés tels: informatique, environnement, initiative a la gestion d’entreprise, un universe a découvrir: le corps humain et plusieurs autres. D’ici quelques semaines, nous vous ferons par- venir un questionnaire qui nous permettra de connaitre votre intérét pour ce projet et le nom des cours que vous aimeriez suivre. Pour plus d’information sur ces deux programmes, vous n’avez qu’a communiquer avec Jean-Pierre Leblanc, Agent d’Education, au 669-5264. s4¢ Personnalité francophone de septembre Madame Blanche Lambert (amy Arrivée en Colombie-Britannique en 1941, Madame Lambert cherche a trouver des gens avec qui elle pourrait con- sacrer ses heures de loisirs 4 ses deux amours, le théatre et la musique. En 1946, aprés une soirée présentée par l’Association Canadienne-Frangaise, il est suggéré qu’une troupe dramatique soit formée et le Dr. Robinson, artiste bien connu de |’époque, offre a Madame Lambert de diriger cette nouvelle troupe. Soucieuse de son manque d’expérience, elle accepte néanmoins le défi et dela «Secte Dramatique Canadienne Frangaise» la Troupe adopte finalement le nom de Troupe Moliére. La Troupe Moliére a eu beaucoup d’influence sur la commu- nauté francophone. C’était la premiére troupe organisée qui de facon constante travaillait a préparer de un a trois spectacles par année. Aux dires de Madame Lambert, la Troupe travaillait beau- coup et tenait absolument a remplir la salle du Clayton Hall. “Avec un budget de $50.00 par production, il fallait beaucoup de spec- tateurs a 50¢ du billet pour qu’on fasse assez d’argent pour continuer’’. Auprés de la majorité anglophone, ces piéces de théatre réguliéres passaient inaperques. Les réactions n’étaient pas fré- quentes avant que la Troupe ne s’intéresse aux festivals de théatre. C’est a partir du moment ot la Troupe Moliére participe aux festivals qu’elle se fait connaitre et valoir. Madame Lambert tient a ce que le théatre francais soit reconnu. Les festivals amateurs seront donc bilingues. La Troupe participe aux compétitions: ‘La Troupe fait tres bonne figure”. : Comme toute bonne chose a un commencement et une fin, la Troupe s’éteint en 1967. Beaucoup de bénévoles y ont regu une formation et certains sont passés au théatre professionnel. La population francophone a eu droit a du théatre en frangais, d’une a trois piéces par année et cela pendant 21 ans. D’aprés Madame Lambert, ‘‘Le bénévolat c’est des heures de satisfaction et de difficultés. Il est essentiel de croire a ce que |’on fait pour continuer ase donnera la cause. Il faut aussi trouver des gens qui savent faire les choses et qui veulent aider’’. Aujourd’hui, Madame Lambert continue de s’intéresser au développe- ment de la francophonie en Colombie. Depuis 1978, Madame Lambert, en col- laboration avec la Société Historique, travaille a la pré- paration de ses «mémoires». Nous attendons avec im- patience la parution de ce livre vers la mi-octobre. 10