Lb, i ey ee a Ne TE Ca aT ee NS ae a aE ae eT oe NL RN A Ne NaF era RE eS ar Wy eae ea ee eR —a ea aE a Sy ee I a ae a ee ee ate a eee | ] | | | | | 4 Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 16 février 1996 «LE POUVOIR DE LA MUSIQUE? LE RIRE, PAR NIGEL BARBOUR Du petit gargon juif qui se faisait rabrouer (du- rant la triste période de la persécution contre les Juifs) par un pianiste allemand, au grand mu- sicien couvert de gloire et d”honneurs qu’estdevenu Sergiu Comissiona, que de distance parcourue! Lors d’une récente soirée au Centre communautaire juif de Vancouver, Sergiu Comissiona, a bien = CHRETIEN EVANGELIQUE LA VIE» voulunous parler de ce parcours. Dans le cadre d’une levée de fonds, la direction du centre a eu, en effet, l’excellente idée d’inviter des Juifs de renom 4 venir se raconter et philosophersurlethéme: «controver- ses et idées de notre temps». Lorsque M. Comissiona se taconte, il sesouvient du petit Sergiu, qui durant les années quarante, ayant voulu entendre jouer un grand pianiste allemand, réussit 4 se faufiler dans une salle de concert 4 Bucarest pour en étre chassé sans ménagements par CARREFOUR La Vie-a da sens,” du 12 au 17 mars Rev. Raymond Bourgier, 2665 Runnel Dr. Coquitlam V3E 1S3 _ Service tousfes dimanches matina 1 0h30 Contactez Pasteur Robert Lapointe au 525-1705 - Fax: 525-0758 Le Collége SK Lee de L’Académie de musique de Vancouver présente L’orchestre symphonique de L’Académie Chef d’orchestre: Victor Feldbrill Violon: Aya Miyagawa Le dimanche 25 février 1996 a19h30 au théatre de ’!Orpheum ¢Concert pour Violon et orchestre en D Majeur, Op. 35 ¢Symphonie No. 4 en F mineur, Op. 36 Billets : 8$ 5$ pour les étudiants et les personnes Agées En vente au bureau de l’Academie ( 734-2301) ou a l’entrée le soir du concert Le Disque Compact des cordes de L’Académie est maintenant disponible al’Académie au prixde12$. MAESTRO SERGIU COMISSIONA ledit pianiste qui l’avait identifié. Mais le destin a de ces hasards... Trente ans plus tard Mafitre Comissiona devait étre appelé a diri- ger un orchestre ot précisément était invité 4 jouer en soliste ce méme pianiste... Heureusement M. Sergiu Comissiona n’est pas seulement un grand musicien, c’estaussi unhomme profondément bon, sympathique, cha- leureux. Les haines et les horreurs du passé n’ont eu d’effet sur lui que la recherche et le développement de «l’4me musicale». Mais au fait existe-t-i] une ame musicale juive? Oui peut-tre, pense M. Comissiona en invoquant les grands noms dela musique qu’ila eul’occasion de diriger. Et d’ajouter: «le violon vibre, subtil, quise préte 4 |’évocation du souveniretsublimeles souffrances du passé.» Et de dire en- core en parlant de ses expériences: «David Oistrakh quel souvenir! ilne cessait de fixer mon baton. Ala fin je lui ai demandé timidement: Maitre, ma direction ne vous plait pas?» Et | Oistrakh de répondre: «Mais au con- traire, jeune homme, vous dirigez trés bien; c’est qu’il m’arrive 4 moi aussi de dirigeret jen’ai jamais vu de baton aussi fin que le vétre». Alors je lui en ai envoyé une douzaine (de batons) d’ajoutermonsieur Comissiona. A vrai dire, notre Maitre les a tous dirigés: Isaac Stern, Yehudi Menuhin, Isaac Perlman etcombien d’autres encore, musiciens, compositeurs etc... Ilsem- blerait que tout ce que M. Comissiona a vu et entendu, et dont il parle avec tant de gentillesse, flotte dans une atmosphére... de musique, laquelle est véritablement sa passion, sa vie. Lorsqu’on demande 4a Sergiu Comissiona de dire un mot sur la musique, c’est avec beaucoup d’es- prit qu’il répond : «Ah, je suis mal 4 l’aise pour vous en parler, j’aurais besoin d’un orchestre pourcela!» ; AL’ALLIANCE FRANCAISE DE VANCOUVER LE LANGAGE DE WATER POON PAR JEANNE BAILLAUT Transparence, silence, stoicisme, attente, mystére... sont les mots qui vien- nent a l’esprit du visiteur lorsqu’ll découvre les oeuvres de Water Poon. Mais Il faut aussi parler de cette espéce de blen-tre qui peut l'envahir pourvu qu’ll sache faire un moment de silence en lul. Sérénité et mys- ticisme émanent aussi des espaces qui s‘étalent, s’estompent et parfols s’amas- sent pour se diluer 4 nouveau dans une mouvance oj les gris se font et se défont. Nul doute que les oeuvres de cet artiste sont le produit d'une réflexion Intérieure et la projection d'un univers personnel fait de beauté et de calme. Water Poon sait sélectionner et capter le passage d’un moment pour I’ins- crire dans les limites d'un encadrement. Sélection limitée, certes, mals qui n’en fintt pas de s’étirer, monter et évoluer dans ce qu’elle laisse deviner et qui va au-dela du choix restreint que I'oell a fait. A l'image d'une fenétre a travers laquelle on regarde- falt le paysage, sachant bien qu'il ne se limite pas a la restriction qu’imposent les ‘murs, les piéces de Poon sont des trouées sur des espaces que l'on sait infinis. Véri- tables ouvertures s’étirant a I’horizontale ou alaverticale selon le format des tableaux ou encore se déroulant a la maniére d’une peinture chinoise sur rouleau que |’on aurait rigidifié dans une séquence de dé- coupages, les oeuvres de Water Poon font il 1M A 5 PI SLANICHES avec Sara léha Allons voirce qui se passe dans les thédtres de banlieue:Au “Deep Cove Shaw Theatre”, 4360 Gallant, a North Vancouver, est présenté HEA VENCAN’T WAIT de Harry Segall. Dans cette piéce, une se- conde chance est donnée a ce boxeur mort avantson heure. Une comédie qui porte sur la fantaisie. Ils’agitd’un mort qui revient surla terre et d’un ange trop zélé qui lui sert de guide. A voir jusqu’au 2 mars. Information et billets : 929 -9456. Au “Gateway Theatre” 4 Richmond, 6500 Gilbert Road. KEEPER OF THE LIGHT de Jeff Pitcher, un auteur vancouverois. Cette piéce est du genre “thriller”. Des choses mys- térieuses se passent sur les lieux tout aussi mystérieux de Death Reef appel a la participation du visiteur. Amalgamant la modemité occi- dentale (conception) au classicisme tradi- tionne! oriental, Water Poon aboutit dans ses Oeuvres au mariage heureux de l'Ouest et de l'Est. Il ne faudralt pas croire que l'artiste se limite Acréerdes espaces éthérés od la vie humaine et animale font défaut. Non, elles y sont bien représentées, mals elles ne s'y manifestent qu’en occupant la place qui aprés tout leur revient. Celle qui tient compte de leur taille par rapport a celle de l’espace oi elles sont sises. Peut-Gtre cette fagon de voir est-elle un concept plus oriental qu’occidental? Oiseaux ou mal- sons miniatures jouent un réle important dans la composition, car en tant que points de mire, ils font voyager le regard a travers le tableau. Installés sur des fils ténus tels des notes de musique sur une portée, les oiseaux de Poon avec leur air goguenard, et leur yeux oii se lit la connivence, atten- dant on ne salt quol, sont incroyablement attirants. Quant aux humains on les devine, cachés a l'intérieur des petites maisons agglutinées les unes aux autres, nichées 14 o le ciel et la terre se rencontrent comme pour se protéger de l’immensité d’un ciel sombre planant au-dessus de leurs tolts. Water Poon est un artiste au passé riche d’expériences, Né 4 Guangdong, en Chine il a d’abord 6tudié au collage poly- technique de Hong Kong. Puls au cours de sacamiére, il a occupé de nombreux postes (SUITE EN PAGE 12) dans I’fle de Vancouver. La mise en scéne est du talentueux Roy Surette. A voir jusqu’au 24 fé- vrier. Information etbillets ;270- 1812, Au “Jericho Arts Centre”, NW Marine Drive et Discovery, 4 — Vancouver, la compagnie United Players présente un classique d’ Anton Tchekhov, THE THREE SISTERS. I\s’agitd’un drame ot trois soeurs qui vivent 4 la campa- gnene révent que de déménagera Moscou, la grande ville. A voir jusqu’au 25 février. Informations et billets : 224-8007. Si vous désirez encourager une compagnie composée en partie de personnes handicapées voulant sensibiliser les gens a leurs problé- mes, allez voir BREEDING DOUBTS de Sandra Ferren du “Theatre Terrific”. On y présente ledilemmed’uncouple qui désire subirun examen qui lui révélera si l’enfant qu’ils attendent présente uneanomalie.A voir ‘jusqu’au 24 février au “Gastown Theatre”, 36, rue Powell. Information et billets : 222-4020 BERERERRERERERERRPRPERPRPRERPRPRPRERSRERPRPRPRRERPRERREREO SE Les classiques et les nouveautés de l’ONF-plus accessibles que jamais! ° Pour acheter ou louver des vidéocassettes de l’ONF, composez sans frais le 1 800 267-7710 * Pour en emprunter, adressez-vous au Centre culturel francophone de Vancouver s * Pour en savoir davantage, consultez notre site Internet http://www.nfb.ca Lior RLCE NATIONAL DU FILM DU CANADA—Uuue autre viston du monde ONFOT:)