Industrie cinématographique . Ottawa - Un groupe de travail est chargé d’examiner les politiques actuelles tou- chant l'industrie cinémato- graphique au Canada, y com- pris les questions reliées a la production, ala distribution et a la présentation de films. Le groupe de travail soumettra son rapport au, Ministre le ler novembre 1985. Les membres du groupe de travail sont Mme Marie-José Raymond, productrice, Rose Films, Montréal; M.. René Malo, président, Films René Malo Inc., Montréal; M. Peter Pearson, directeur géné- Ottawa; M. Ken Chapman, avocat de la firme Chapman, _ Francois Macerola, commis- saire du gouvernement a la cinématographie et président _de l’Office national du film du Canada; M. Gordon Guiry, Astral Films Ltd., Toronto; Un groupe de travail l’Office national du film et de.. Téléfilm Canada. Au titre de la distribution de films, le groupe de travail abordera les questions de la propriété étrangére et de la concentration des entreprises étrangéres. Il analysera les perspectives qui s’offrent aux Canadiens dans les domaines de la vidéo domestique et de lexploitation d’autres droits auxiliaires, et recommandera au gouvernement des mesures pour accroitre les débouchés offerts aux distributeurs cana- diens. Dans le cadre de cette analyse, le groupe identifiera l’échelle internationale. I -examinera aussi les réles du cerner les problémes qui tou- chent les distributeurs et les exploitants canadiens. Le groupe considérera aussi le fonctionnement du _ systéme d’appel d’offres et proposera Récit Le Soleil de Colombie, vendredi 20 septembre 1985 —11! Traditions de la Belgique Par Roger Dufrane Marion, Mariolle, Marolles, marionnettes! De quoi s’ébat- tre, faire le malin, s’enca- nailler et danser tout ensem- ble. Allons-y! Ajoutons qu'il y faudrait les gestes saccadés et les propos truculents de ces polichinelles multicolores. Et en quel langage, s'il vous plait? Mais en marollien voyons! Le marollien, qui n’est ni francais ni flamand, fleurit dans le quartier de la chapelle autrement dit aux Marolles. Les rues de ce quartier montent al’assaut du Palais de Justice; et de l'autre cété de Ville, en brandissant ]’épée effilée de sa haute tour. Laissez mais celui des luxueux cafés, de la haute couture, des bijoux, des parfums, de l’Avenue Louise, qui méne au bois de la Cambre, ow le dimanche canotent étudiants contente de son royaume: la place du jeu de balle et ses “caberdouches”, cabarets ot la biére coule a flots, la rue Haute et ses plantureuses charcuteries, dispensatrices de succulents “pistolets” fourrés, au jambon ou au paté, petits pains croustillants qui se ven- daient jadis une pistole. Eclabousser Le dialecte marollien est un parler a éclabousser les fa- cades, a “clacher” contre les murs, disent eux-mémes les gens du-cru en clignant de aussi bien des Flamands, que des Bruxellois qui “fransquil-_ voila quelques .années dans une cave de la rue Notre- Dame-des-Graces, aux Marolles. Aujourd’hui, le 7éme Toone de la Dynastie, a promené ses marionnettes jus- ristes. Toone VII est le ler Toone de réputation interna- tionale. * Toone ler était le fils d’un pauvre ouvrier tanneur. II vivait 4 Bruxelles au début du dernier siécle sous le régime francais. Aujourd’hui, Toone VII continue la lignée. Quant a moi, je préfére Toone VI, celui de mon enfance. On descendait un escalier suintant de la rue Notre-Dame-des- Graces. On s’asseyait dans une sorte de caveau sur des bans de bois. ‘Ferrailler aux quinquets, les marionnet- tes. Les Pardaillan, Lagar- parfois une voix gouailleuse s’écrie dans l’ombre! “Tue-le, ce saligaud!” Et tous les personnages, bien-entendu, parlent marollien.. Dans le “Vray mystére de la passion de bienne!” (J'ai les jambes en flanelle.) Voila du vrai théa- tre. On s’y sent les pieds sur la terre et l’ame au ciel. Les marionnettes vivent in- tensément. Elles expriment, avec la dureté du bois qui cliquette, nos sentiments. Et elles vivent encore pour ceux qui les manipulent: Toone et ses montreurs caressent la joue des jolies marquises aux robes 4 paniers, et soufflet- tent sans vergogne, entre les spectacles, les traitres au vi- sage balafré. Pendant la guerre de 1914 a ral de Téléfilm Canada; M. des débouchés susceptibles | dévalent vers les splendeurs l'oeil. Ils savent que- rien ae cs rE: pee = Bill Stevens, président, d’augmenter la mobilité des | dorées de la Grand-Place. n’existe de plus coloré. Mi- an aH = Roe hts 3 Crawley’s International, films et vidéos canadiens a | Halte-la! dit d’un cété I’'Hétel racle! le langage est-compris Soudain s’agitent, éclairées, ~°OP* eee eae emai aujourd'hui cosmopolite, la tue Neuve, ow il avait provi- ‘Finlay and Gawneé, gouvernement du Canada, de | ce coin-ci aux touristes! lonnent”. dére, les trois mousquetaires ee transporté ses poli- Edmonton; M. Dan Weinz- Téléfilm Canada, de l’ONF et Halte-la, dit de l'autre cété Le parler marollien, c’est ferraillent pour leur belle ou res = ry gee 7 __-weig, président, Norstar de la Société Radio-Canada. | l’énorme Palais de Justice. Ce celui-méme de Toone ‘et ses. pour leur prince. Des étincelles “Fi hi mament ; nee Releasing Inc., Toronto; M. __Enfin, le groupe tentera de | n’est plus ici votre domaine, marionnettes. On l'entendait _jaillissent. Ca va barder! Et Pio irangoume