ee ene nt tt a [RADIO-CANADA page de la radio ©) qui est Dostotes tt Mawal 5 sont-ils exactement ? Roman américain ». Ouellette. BONHEURS ET MALHEURS DE LA TRADUCTION « Un bon traducteur, c'est un écrivain manqué. » Goethe, déja, parlait de littérature comparée et connaissait tout ce qui se publiait d'important a son époque. Aujourd’hui, il serait impensable «une personne dite cultivée ne sache pas Moravia. Mais celle conmatsunce serait impossible, si les tra- ducteurs n’existaient pas. Ces gens qui exercent un métier ingrat, difficile, mal rétribué, ignoré par la plupart des lecteurs, qui Pierre Jeancard, a Paris, est allé poser cette question a Michel Mohrt pour le bénéfice des auditeurs de l’émission Entretiens. Romancier, essayiste, responsable de la traduction des ouvra- ges anglais et américains chez Gallimard, Michel Mohrt est né 4 Morlaix (Finistére), a fait ses études 4 Brest et a participé a la campagne de 1939-40. Avocat a Marseille puis homme d’affai- res, il a été professeur de littérature francaise aux universités américaines de Yale, de Middleburg, de Mills College et de Berkeley. Il a publié un ouvrage historique intitulé tuels devant la défaite de 1870» et un essai sur «le Nouveau - Parlant de la traduction en. connaissance de cause Miche! Mohrt déclare que c’est le domaine du relatif par excellence ou la perfection n’est jamais atteinte. Méme les fameuses traductions des ceuvres d’Edgar Poé par Baudelaire, « pleines de contresens et d’erreurs, seraient aujourd'hui refusées par tous les éditeurs. » C’est pourtant grace a cette traduction que Poé est devenu célébre en France et qu'il a été mieux apprécié aux Etats-Unis. La traduction réussie est celle qui, indépendamment de fai- blesses de détails, sait restituer le tempo de la phrase, le ton de !’auteur étranger. Retrouver cette sorte de respiration repré- sente l’essentiel aux yeux de Michel Mohrt. Quoi qu’il en’soit, un bon trad ‘="r- pour Michel Mohrt, est bien souvent une sorte d’écrivain : personne interposée et qui élabore une crealion a: Cette émission d’Entretiens qui sera diffuséea CRBUF-FMle vendredi 27 octobre a 22 h 30 est une réalisation de Fernand MICHEL MOHRT SAY Faulkner, Mann ou «les Intellec- a stexprime par ond degre. La série TEL QUEL en- tendue 4 CBUF-FM le di- manche A 9 h 05 va consa- crer plusieurs émissions 4 la conférence sur Jl envi- ronnement qui s’est tenue A Stockholm du 6 au 16 juin 1972 et la premiére est pré- ‘vue pour le dimanche 22 oc- tobre. Cette conférence organisée sous l’égide de 1’O.N.U. réu- nissait les représentants de | 112 pays, les seuls absents - pour une question de proto- Icole - étant les pays del’Est européen. Par contre la Chine populaire était pré- sente. L’objectif initial dé- coulait d’un dossier pure- ment technique et scienti- fique cependaht les débats TEL QUEL SE PENCHE SUR. -VENVIRONNEMENT se sont rapidement politisés en raison de questions brd- lantes comme les essais nu- cléaires frangau dans le Pacifique et la guerre au Vietnam. Dans cette premiére émis- sion du dimanche 22 octobre le réalisateur Roger Nadeau a voulu mettre les éléments en place et on yparlera éga- lement des diverses confé- _ rences paralléles quise sont} tenues 4 Stockholm. ainsi que la contestation qui se dérou- lait dans les rues de la capi- tale suédoise. | Gilles Moreau présentera lI’ émission et les entrevues sont menées par Frangois Perreault. COUP D'OEIL SUR CBUF-FM 97.7mcs SAMEDI 21 OCTOBRE 9h 45 - LA SERIE MON- DIALE DE BASEBALL. Sixiéme rencontre, si né- cessaire. Commentateurs : René Lecavalier et Jean- Pierre Roy. 17 h 30 - LE MONDE PARLE AU CANADA. ‘‘Les Sports nationaux de divers pays’’. Animatrice : Marie-Héléne Auzat, du Service interna- tional. 19 h 03 - JAZZEN LIBERTE DIMANCHE 22 OCTOBRE 8 h 03 - ORCHESTRES CA- NADIENS. Orchestre de chambre de Radio-Canada, 4 Vancouver, dir. John Avison. Invité : Hugh McLean, orga- niste. Symphonie no 98 en si bémol (Haydn), et Concerto pour orgue et orchestre (Hindemith). 9h 05 - TEL QUEL. ‘Ta Conférence de Stock- holm sur l’environnement’’, qui s’est déroulée du 6 au 16 juin 1972 (lére). Reporter 4 Stockholm Francois Perreault. Présentateur : Gilles Mo- reau. 9 h 45 - LA SERIE MON- DIALE DE BASEBALL. Derniére rencontre, si né- cessaire. Commentateurs : René Lecavalier et Jean- Pierre Roy. ‘ 16 h 00 - HOCKEY. Les Canadiens de Montréal rencontrent les Rangers, au Madison Square Garden de New York. LUNDI 23 OCTOBRE 10 h Ol - FEU VERT : Invités : Ginette Sage, Pier- | re Thériault et Jean Mathieu. |-Animateurs : Jacques Fau- teux et Pierre Paquette. 20 h 03 - BOOK-CLUB 20 h 30 - SUR TOUTES LES SCENES DU MONDE 23 h 30 - JAZZ ET BLUES Avec Archie Shepp, saxo- phone, et Duke Ellington, piano. MARDI 24 OCTOBRE 10 h O1 - FEU VERT Invités : Claude Steben et Jacques Normand. 17 h 00 - HOCKEY Les Canadiens de Montréal rencontrent les Islanders, 4 New York. 20 h 03 - L’ART AUJOUR- D’HUI. 20 h 30 - CONCERT INTIME Quatuor (Debussy) : Qua- tuor Orford : Andrew Dawes et Kenneth Perkins, violons ; Terence Helmer, alto; Mar- cel Saint-Cyr, violoncelle. 21 h 00 - DOCUMENTS “Tes écrivains irlandais et la cruauté. de 1l’Histoire’’. (2e de trois émissions). Texte et recherches: Pierre Villon. 23 h 30 - JAZZ ET BLUES MERCREDI 25 OCTOBRE 10 h O01 - FEU VERT Invités : Jacqueline Lemay, Jean Mathieu et Pierre Thé- ‘riault. 19 h 08 - PAR QUATRE CHEMINS. Jacques Langui- rand présente de la musique de qualité et commente l’ac- tualite aux quatre coins du globe. : 20 h 03 - BOOK-CLUB 20 h 30 - LES GRANDS CONCERTS. Concert enre- gistré au Centre d’ Art J.M.C. d’Orford. Ida Haen- del, violon, et Ronald Tu- rini, piano. Sonate. no 5 (Corelli) ; Sonate no I (Brahms) ; Chaconne de la Partita no 2 (Bach) et So- nate no 3, op. 25 (Enesco). - 22 h 30 - CONNAISSANCE D’? AUJOURD’HUI. ‘Les Grands Problémes de la culture scientifique de notre temps : les derniers travaux sur la biochimie du cerveau”’ (suite). _Animateur Paul Pirlot. : JEUDI 26 OCTOBRE 10 h Ol - FEU VERT Invités Senécal et Jac- ques Normand. O° h 30. =< PRESENT «.. A L’ECOUTE. André Pa- yette et Christiane Delisle s’entretiennent avec les au- diteurs des grands problé- mes de |’heure. 16 h 00 - HOCKEY. Les Blues de Saint-Louis rencontrent les Canadiens, au Forum de Montréal. 20 h 03 - DES LIVRES ET DES HOMMES 20 h 30 - BANC D’ESSAI Ellen Wong et Judith Hoe- nick , pianos. Petite suite (Debussy) ; Sonate pour pia- nos A quatre mains (Pou- lenc) et ‘‘Nursery’’ (Inghel- brecht). 21 h 00 - PREMIERES ‘Tes Statues et les mira- ges’’ de Jean Somcynski. 23 h 30 - JAZZ ET BLUES Avec Roland Kirk, flQte ; Clarence Williams, piano ; Elvin Jones, batteur, et Chick Corea. VENDREDI 27 OCTOBRE 10 h O01 - FEU VERT Invités : Emmanuelle, Jean} Mathieu et Pierre Thériault. 20 h 03 - L’ART AUJOUR- D’HUI. 20 h 30 - CONCERT SYM- PHONIQUE. Ouverture ‘‘Le Corsaire’’, op. 21 (Ber- lioz) ; ‘‘Rhapsodie sur un théme de Paganini’’, op. 43 (Rachmaninov) et Sympho- nie . ‘*Manfred’’, op. . 58 (Tcahikowsky) : William Tritt, piano, et orch. symph. de Montréal, dir. Pierre Hétu. 22 h 30 - ENTRETIENS Sujet : ‘*Bonheurs et mal- heurs de la traduction’’. Invité : Michel Mohrt, ro- mancier essayiste, respon- sable de la traduction des ou- vrages anglais et améri- cains chez Gallimard. Interviewer : Pierre Jean- card. 20 b 302- JAZZ a BLUE Avec Yusef Lateef, saxopho- ne ; Louis Armstrong, trom- pette ; Sonny Terry, har- monica ; Brownie McGhee chanteur et piano ; John Le Hooker, Lee Konitz et Le Wright. présentées aux jeunes Un monde ou baignent fiction et réalité, mystére et vérité, ou l'on voit des étres qui vien- nent parfois de trés loin mais qui, dans le fond, sont si prés de nous, et ot l'on vit des aventures et des- expériences qui sont, a premiére vue, {ncro- yables... Voila l'univers fasci- nant dans lequel évoluent Mai- -grichon et Gras Double, deux personnages hors de |'ordinaire, qui ont toujours joul, de la part des jeunes téléspectateurs de 4 la chaine francaise de Radio- — Canada, d’un intérét marqué. Mais qui sont donc ces per- sonnages, a la fois fantastiques et attachants, qul s’emparent du petit écran, tous. les samedis matin. : _ Maigrichon, interprété par Va- niel Gadouas, est un astucieux jeune homme qui, armé d'une. MAIGRICHON ET GRAS DOUBLE La biologie, |’électronique, les sciences occultes Tous les samedis matin 4 CBUT- canal 2 habileté et d'une intelligence peu communes, ®ontrecarre les actions de tous les vilains, et Dieu sait s'ils sont nombreux. Toutes les expériences incroya- bles qu'il vit et qu'il fait parta- ger aux Jeunes sont le fruit d'un médaillon magique qui lui con- fére des pouvoirs extraordinai- res. Gras Double (Claude Mi- chaud), l'inséparable compagnon de Maigrichon, a lui aussi des Idées brillantes, mais malheu- reusement pour lul, ses vues génlales |'entrainent toujours dans un pétrin quelconque. Fer- mier établi, il est aussi pares- seux que gourmand, tant et sl blen qu ‘on est porté a croire qu'il n'y a que son estomac qul travallle. D’ailleurs Célestine (Yvonne Molsan), son adorable épouse, le sait bien et c'est pour cette raison qu’elle lui pré- pare d’énormes plats qui fe- raient rougir de honte le gour- “met le plus farfelu. Parmi les autres personnages de la série, mentionnons Fou. dre (Louis De Santis) in a: gent qui n'entend pas a rire méme s'il est presque toujours la risée de son entourage, et Double Face (Yvon Thiboutot), un agent secret pas trop hon- néte, dont le principal intérét dans la vie est le’ sien. On pour- rait allonger cette liste encore d'avantage puisque le réalisa- teur de la série, Hubert Blais, emploie. beaucoup de jeunes comédiens, histoire de toujours conserver a |'émission un ca- chet renouvelé. C'est donc le monde de la science, tant exacte qu’occulte, qui s‘ouvre aux jeunes téléspec- tateurs de Radio-Canada, car Maigrichon grace a son médail- lon voyage dans le temps et | l'espace et pratique, entre au- tres, I'hypnose, la suggestion et la télesthésie. * Par exemple, Maigrichon: trouve le truc pour faire venir le futur a lui et c'est alors qu'on fait la connaissance d'un robot a qui il ne manque que les sen- timents pour étre un humain. ~ Nous verrons comment son pas- sage sur la terre, ou il apprend a rire, lui sera profitable lors- qu'il retournera sur sa planéte Au cours de la nouvelle sai- son qui débute, les scénarios de Paul Legault et les décors de Hubert Poirier aideront les jeu- nes a découvrir la biologie, la minéralogie et |'électronique. LE SOLEIL, 20 OCTOBRE 1972, rat