ese dese ‘ Vol, Tt, No.=3 ‘ . #: eee 3 6 é ey + 3 = bed ot & es La Marche des Millions Si samedi dernier vous avez ¥ » été retardé a cause du trafic, ne le regrettez pas--¢! était pour une bonne cause. Plus de 8,500 citoyens souf- frent depuis d'ampoules, mais ne regrettent’ ‘pas ces petites souffrances récoltées durant la marche "Miles for Millions." Prés. de 150. 000 dollars ont été collectés a partager entre 23 organisations internationales de charité,actives principale- ment dans les pays sous- -déve- lopés, et se devouant a l1'en- fance malheureuse. Représentation de tous les aspects et de tious les rangs de la société, cette foule composée de jeunes et vieux. Tous gens de coeur, ,comprenait des figures illustrées ainsi qu'une vedette célébre. La liste totale serait trop longue mais nous tenons a en citer quelques un. Participant a cette marche surnommée "Mille Célébre" prennant son départ 2 a art hotel Bayshore pour arriver au théatre de la Reine Elizabeth Suite page 2 de vancouver -& SANS PEUR NI FAVEUR * keke SOLEIL 15¢ le 10 mai, 1968 TECHNIQUE ET POLITIQUE. EST-CE LA BANQUEROUTE A OTTAWA? LE CERVEAU ELECTRONIQUE DEVIENT-IL UNE MACHINE ELECTORALE? Nous ne savons Ree si les millions de contribuables accep- tent pour valable 1' explication donnew par le gouvernement au sujet du retard occasionne par une panne technique du computeur I BM au ministere des finances. Retard se tra- duisan* par un délai de six semaines dans le paiement aux 4 intéréssés de leur surplus d' impots sur le revenu. apprenons de source bien informee raisons plus subtiles. Nous qu'il pourrait sagir de A SAVOIR - Tout simplement la caisse est vide ou encore qu' en retardant les paiements jusqu' & la veille des élections. On. peut .amener1! électeur. 2 un état dlesprit prepice aa-ben moment . En exploitant 1'état d'euphorie ou le plongerait la réception de son cheque. La Bibliotheque Municipale Ce matin, les cerisieredu Ja- pon restent figés sous la pluie. Voila un temps ideal pour une visite 4 la bibliothéque. Nombre d'entre nous la con- naissent. Elle a longtemps marqué une étape de l'histoire de Vancouver, au coin de Has- tings et de Main Street. Mais a mesure que la vie culturelle de la ville.se haussait, il a bien fallu rehausser la biblio- théque publique. C'est alors qu'on-a édifié le b@timent mo- derne et clair que nous connais~ sons, a l'angle de Robson et de Burrard. Des 1' entrée, le plafond lumi- neux, la mosaique des murs, les sieges bleus, rouges, jaunes, ainsi que le va-et-vient conti- nuel des gens qui entrent et sortent, font un tableau anime. Il se tient ici des expositions originales. Je me rappelle y a- voir admire des locomotives de modéle réduit, que des gamins en “blue- -jeans, tout excités, ima- ginaient s ‘essoufflant dans les Rocheuses. Récemment , j'y ai vu un étalage d'anciens outils: Vilbrequins, rabots, presses a vis de bois dur, polis avec a- mour par des artisans du temps passé. Un ‘autre fois, je me suis arrété devant une maquette qui montrait, dans son décor de verdures, un Vancouver de réve, parsemé de nombreux gratee- -ciels. A un bout de 1'étage ou nous sommes maintenant se dresse une armoire pleine a craquer d'éditions roman- tiques pour enfants. Gulliver, Alice in Wonder- land, Peter Pan avec les fa- meuses illustrations d'Ar- thur Rackham. Aux murs sont (épinglés des dessins coloriés prétés par les écoles: Picassos en her- be. Si vous desirez des livres frangais pour jeunes enfants, furetez par ici. Vous serez. peut-étre dégus de les déni- cher sous la rubrique "Fo- reign Language Books". Mais il faut se montrer -indul- gents. ‘Espérons qu'il s'a- git d'un: oubli facilement réparable. Suite Page 3. Red re a LEO DAS Wetland : AP = ’ ' . F ef Gal eke ee Ue | (aac = aa ae Lh en ee eee SL