Van den Bosch Piztisserte Belge Rue qranville (coin 10¢ ave) 731-0023 Marché de Vile Granville 683-4994 Park Royal sud 926-4401 Village Arbutus 731-0055 UN FESTIN AU MOYEN-AGE _Acette époque, manger, dans la haute société, n'est pas une mince affaire. Les repas et surtout les banquets se déroulent selon une étiquette bien précise. Chaque repas comporte plusieurs services composés de divers plats. Les convives choisissent leur nourriture au vu des mets quills ont devant eux. Cependant, la sélection peut 6tre limitée puisqu’elle se fait suivant les plats qui se trouvent devant les convives. 3 D’abord on «s’ouvre la bouche» avec des fruits frais ou des salades, composante acide. Viennent ensuite les «brouets» ou potages etles viandes réties. Puis, pour faire descendre la premiére partie du repas, c'est I'interlude avec «l’entremet» pendant lequel musiciens, jongleurs et troubadours s’appliquent a distraire les nobles du chateau alors que, dans un défilé ordonné, arrivent patés de gibier et volailles réties revétues de leur plumage. Lerepas continue avec la «desserte» ou desserts oul’on sert des douceurs, et «I'issue de table» avec ses fruits confits, ses petits gateaux, ses fromages etc... En principe, ces derniers services sont sensés «fermer l'estomac», mais qui dit Moyen-Age dit souvent raffinement ; subtil, on finit donc par se rendre dans une autre piéce pour le «boute-hors» qui consiste en une dégustation de dragées, gingembre, ou morceaux de racine de coriandre confits. Toutes ces friandises sont encore appelées «épices de chambre». Sile service de cette époque ade quoinous épater, parcontre les maniéres a table nous laissent réveurs. On partage son écuelle, son verre, et son tranchoir, en bois ou en étain quand ce n’est pas une simple tranche de pain sur laquelle on dispose les mets avec son voisin de table. II faut dire qu’a cette époque, on ne connait pas encore les «microbes». Et si l’on peut sans vergogne s’essuyer les doigts graisseux a méme la nappe, il est par contre trés trés mal élevé de se les lécher. Autre temps, autres coutumes. A CHACUN SON SOMMEIL ll y a les couche-tard, les léve-t6ét, mais’ surtout il y a les insomniaques. Ceux qui donneraient la lune pour une longue nuit de sommeil ininterrompu. Bien qu’il n’existe pas vraiment de reméde miracle pour ces pauvres malheureux, il est possible de suivre quelques petits conseils pour se «préparer a mieux dormir» - . Ne jamais trainer au lit méme aprés une nuit d’insomnie. . Tout faire pour se coucher dés les premiers signes de fatigue. . Si possibl,e aller prendre !’air en faisant une petite marche avant de se coucher. . Prendre un bain chaud avant le repas du soir pour augmenter la durée du sommeil. . Faire du sport, au moins 2 a 3 fois par semaine. Davantage si possible. . Avoir des journées bien pleines, avec beaucoup d’activités. La qualité du sommeil dépend de I'activité journaliére. . Durantla nuit, sile sommelil est interrompu, ne pas prendre un somnifére mais plutét boire une tisane bien chaude ou un verre de lait. . Surtout, surtout, aprés une mauvaise nuit ne pas en faire toute une histoire et ne pas commencer a se démoraliser, mais plutét se dire que Von dormira mieux la nuit suivante. mas NORTH VAN FISH SHOP *POISSONS FRAIS ET CONGELES, LOCAUX ET IMPORTES *FRUITS DE MER *SAUMONS FUMES, LOX ‘UN GoOT FRANCAIS Saucissons Merguez _ Fromages Boudins Andouillettes | Patés 1529 East Pender, Vancouver 251-2277 1410 Londsdale Avenue North Vancouver 988-0747 | pedis Place Ss °r se afood love™ ‘ | Si s i Spécialités: Couscous royal, Tajines (604) 734-0311 1629 Yew Street, Kitsilano Beach, Vancouver Ouvert tous les jours pour le diner. Le Soe, veNDRED! 28 yanvier 1994 - 9 Les bonnes soupes dhiver Par Claudine Lavallée L’ image de la soupiére fumante sur la table, autour de laquelle se rassemblait la famille, appartient maintenant au passé. La traditionnelle soupe, piéce maitresse du repas du soir, que l’on prenait en commun, est en passe de devenir le symbole des petits bonheurs ayant appartenu aux classes paysannes et bourgeoises d’autrefois. Méme le mot «pot-au-feu» dont on affuble aujourd’ hui la ménagére se tenant un peutropau milieu de ses casseroles, indique la condescendance que l’on affiche pour le met lui-méme. Ainsi, il en est de la fagon de se nourrir comme de toute chose. Nos habitudes se transfor- ment avec les nouveaux styles de vie et les exigen- ces du progrés auquel rien n’échappe. Les plaisirs passés deviennent avec le temps, attendrissants certes, mais combien désuets. Pourtant qui chan- tera «les bienfaits de la bonne vieille soupe d’an- tan», sinon le célébre Scarron lui-méme? «Quand on se gorge d’un potage succulent comme un consommé Si notre corps en est en charme notre dme l’est bien davantage». Un peu d’histoire Il est probable que la soupe devait déja se trouver aux menus des Barbares. Mais a coup sir, elle fut précédée de la bouillie. Car qui dit soupe, dit pain sur lequel on verse du bouillon. Le mot SUPPA du francique a d’ailleurs gardé sa premiére signification en néerlandais