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Rédacteur:
Secrétaire:

SSS

AGRICULTURE

. Le ministre de lAgricul-
ture, Eugene Whelan, a pré-
senté, aux Communes, un
programme d’aide financiére
aux éleveurs de bovins qui
menacent d’abandonner |’éle-
vage si le gouvernement ne-
prend pas de mesures effica-
ces pour combler les déficits
encourus par les hausses ré-
centes du coft de la vie. Afin
de rentabiliser ce commerce
essentiel 4 l’équilibre écono-
mique du pays, Ottawa verse-
ta une prime de 7 cents par
livre aux producteurs cana-
diens de boeuf de qualité
supérieure,

CANADA-CUBA

Une délégation commer-
ciale canadienne, dirigée par
le sous-ministre de l’Industrie
et du Commerce, James F.
Grandy, s’est rendue 4 La
Havane pour y rencontrer le
vice-ministre du Commerce
extérieur de Cuba, Raul Leon
Torras, et y discuter des pos-
sibilités d’accroitre les échan-
ges commerciaux entre les
deux pays. Notons qu’a la
suite d’une rencontre similai-
re en 1972, le commerce en-
tre le Canada et Cuba, en
1973, a atteint $39 millions,
soit une hausse substantielle
de $30 millions par rapport
a 1972.

ENVIRONNEMENT

Le ministre de l’Environ-
nement et des Pécheries, Jack
Davis, a indiqué qu’a partir

Un enfant ad sa mére:

. LE SEUL HEBDOMADAIRE DE LANGUE FRANCAISE
DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE

LE SOLEIL DE COLOMBIE LTD., =
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Sonseil d’Administration| 4
Jacques Baillaut, Jean-Marie Bergman, André Piolat

André Piolat
Serge Frechette
Marguerite Batut

Courrier de deuxiéme classe soug.
_Te numéro i 0046 «=:

_LES ‘HEBDOS | BU CANADA

: ferre s SEMAINE}

d’Ottawa

PKS I

ss a

du ler avril prochain, ceux
qui bénéficient d’une aide ou
de subsides fédéraux, feront
Pobjet d’une enquéte visant a
déterminer les effets qu’ils
produisent sur 1|’environne-
ment, ;

FRANCAIS OFFICIEL

Commentant sommaire-
‘ment le projet du gouverne-
ment du Québec de faire du
frangais la langue officielle
de cette province, le Premier
ministre du Canada, P.E.
Trudeau, a déclaré que “le
francais doit étre la langue
prédominante au Québec
tout comme l’anglais est la
langue prédominante dans le
reste du pays”. Cependant
M. Trudeau a précisé que le
droit des minorifés, qu’elles
soient francophones ou anglo-
phones, devrait étre respecté.

CONGRES PC

Le Parti progressiste-con-
servateur fédéral a tenu, a
Ottawa, les 17, 18 et 19
mars dernier, son congrés na-
tional. Michael Meighen, avo-
cat montréalais (petit-fils de
Vancien Premier ministre du
Canada, Arthur Meighen) a
été élu par une faible majorité
a la présidence du Parti rem-
plagant ainsi Don Matthews,
président sortant. Le leader-
ship de Robert Stanfield, a
regu un vote de confiance de
la part des délégués. Plus de
150 résolutions furent adop-
tées au cours de ce congrés,

— Tu sais, maman, la chatte de Roger a eu des petits, et on m’a

jugé saror den adopter deux !

SOOO

VENTE & ECHANGE
DE

—

Assez curieusement et sans
que personne ne daigne le
déclarer parce qu’il s’agit
d’un sentiment intérieur, c’
est du cdté du Québec que
se portent présentement u-
ne bonne partie des atten-
tions francophones d’ici et
d’ailleurs. Car le discours
inaugural lu devant l’As-
semblée nationale du Québec
la semaine derniére, com-
portait un tel engagement au
chapftre de la langue, qu’on
sent maintenant qu’on est
bien prés d’une page d’his-
toire cruciale pour nos sem-
blables.

Normalement, le temps se-

_rait A Vespoir et 4 la con-
fiance, mais, depuis  tou-
jours, il a été prouvé que
le Parlement québécois n’
était pas Jl’instrument su-
préme de la sauvegarde de

Videntité et de la culture
qu’il est sensé servir. Qu’ on
se rappelle le dernier exem-
ple d’une triste liste d’aban-
dons, qu’on se rappelle oc-
tobre et novembre 1969 of,
dans un acte de trahison
sans précédent, 102 des 108
députés du Québec, y com-
pris le premier ministre

actuel et une bonne partie
de ses présents pantins,102
donc des 108 avaient  li-
pieds et poings liés,
d’assimila-
tion historique, la base d’
un systéme d’éducation dé-
ja pourtant mal en point.
On aura attendu prés de 5

vré,
au processus

Les 14 et 15 mars derniers
les représentants des quatre
institutions de l’Ouest cana-
dien s’occupant d’enseigne-
ment universitaire unilingue
francais ou bilingue, soit le
Collége de St-Boniface, le
Collége St-Jean d’Edmon-
ton, le Centre d’Etudes ca-
nadiennes francaises de Sas-
katoon et le Centre d’Etudes
bilingues de Régina, entou-
rés d’experts et d’observa-
teurs, se sont réunis pour:
la premiére fois 4 Régina
dans le but: de coordonner
leurs activités et travailler
dans un.climat de meilleure
collaboration.

Les résolutions adoptées 4
cette conférence se situent
sur une planification géné-:
rale de l’année 74-75 -

-Commentaire

par André BRETON |

diffusé le 20 mars 1974
-CBUF-FM »Vancouver

ans, avant que soit amorcée
l’étape correctionnelle at-
tendue, sitdt le ‘bill’? 63 en
vigueur, cinq ans qui auront
vu deux élections générales
polariser les options et la
vie francophone céder 2% du
terrain en province et au-de-
1a de 5% A Montréal. De
quelle maniére la composi-
tion actuelle de l’Assemblée
nationale du Québec se trou-:
ve-t-elle mieux placée au-
jourd’hui qu’il ya 5 ans, pour
donner au frangais ses droits
de jouer au plus fort, nul
n’en est vraiment certain...

Mais comment cela peut-il
bien nous intéresser, nous
qui sommes 4 trois mille
milles du foyer maternel.
Poser la question, c’est un
peu y répondre. Amoins que
la lutte ;a finir contre 1’his-
toire, au Québec, nous laisse

indifférents, en ce cas vau-.

drait mieux s’appeler tout de
suite ‘* Crackwood”’ et ‘‘ Big-
house’? que ‘‘Brisebois’’
et ‘*Grandmaison’’.

Il est certain que la nouvelle
politique linguistique du
Québec nous laisse indiffe-
rent
Québec, qu’elle soit ferme,
subtile ou 4-plat-ventriste,
aura des répercussions sen-
cisives sur le sort qu’on fe-
ra aux minorités francopho-
nes d’outre Québec. Soit qu’
on se sente bien prés d’un
seuil acceptable de survie,
soit qu’on encaisse un nou-
veau coup d’histoire, bien

LOuest en marche...

nada d’établir des program-
mes d’aide pour les profes-
seurs universitaires des
institutions désireux de fai-
re un stage en France a-
fin de reprendre contact a-
vec les milieux universitai-
res francais -

Ces résolutions furent vo-:
tees A Régina le 15 mars -

oa : : *

que. tout cela échappe 4 no-
tre force d’intervention.
Mais pour cela faisons quand
méme confiance aux Québé-
cois de pure race. .« « -

Ce qui sera 4 surveiller de
‘prés, ce sera laréactionan-
glophone 4 la legislation qui
s’annonce. Déja, on s’est
préoccupé du sort qui sera
fait aux malheureux 12% d’
anglo-saxons qui survivent
de peine et de misére dans
cette province majoritaire-
ment francophone. . . -Et on

a clairement indiqué que le

sort fait A cette minorité
servirait d’exemple au trai-
tement qui sera accordé,
dans l’avenir, aux minorités
francophones d’ailleurs et
d’ici.

Si cela pcuvair etre pris 4
la lettr2, les fraaco-coiom-
biens pourraient sabler le
champagne et savourer en
toute jouissance leurs droits
acquis dans le domaine de
1’éducation. Mais, en dehors
de la plaisanterie, ne se-
rait-il pas possible A la.
Fédération des Franco-Co-
lombiens ou A des individus
sensibles aux débats qui s’
annoncent d’envoyer un pe-
tit télégramme d’appui A
ceux qui s’apprétent A 1é-
giférer sur les droits denos
compatriotes. Oui, mais
voila, faut-il envoyer le
petit message aux 102 dépu-
tés libéraux ou aux_8 dépu-
tés de. l’opposition. ...

Le rendez-vous des fines pouches!

PAUL'S ica

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- Ils remercient le president
de l’Université de la Sas-
katchewan, Dr.J.Spinks, le
principal du Campus de Ré- |
gina, Dr. Archer, et le di-
recteur. du Centre d’Etudes
bilingues, M. Wilheim, d’a-~
voir pris l’initiative de con-
voquer: cette conférence et d’
en avoir assumé les frais.
Ils ont été enchantés de 1’
accueil regu 4 Régina.

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