Le Soten pe Coromsie, venpreo! 15 octosre 1993 - 11 La nouvelle saison theatrale Le luxe ameéricain B I N G Ss 7” LA MAISON DE 1555 0.7E AVE Ja LUNDI/ MONDAY ze be Le Vancouver Playhouse et le Arts Club Theatre débutent leur | |s#30/6:30rpm_™ +5 fpeesrmannnor salson avec des classiques américains. Born Yesterday, de | a 1555 7éme Avenue ouest, Vancouver Carson Kanin, et The Cat on a Hot Tin Roof, de Tennessee 736-6979 Willams. Deux productions luxueuses, ov I’on retrouve quelques-uns de nos meilleurs acteurs vancouvérols. Deux L, * q histoires de blondes vaporeuses qui finissent pas obtentr ce coc Oe 2 qu’elles désirent. manent UES. cHAMeECE pe Au Vancouver Playhouse (873-3311) - nee La nouvelle directrice artistique Susan Cox n’a rien épargnée ronUATDIAT pour débuter la saison automnale en beauté. Sa mise en scéne a du style naan ES et les acteurs se complétent. Megan Leitch interpréte Billie. Au début, panera sa voix est agacante et on a dela difficulté ala suivre . Parla suite, Megan ‘ soctin | Leitch reprend le contréle du personnage et s’en tire bien. pene ) Pour John Moffat, le personnage de Paul Verrall semble trés prés wa: sotine | de lui. On reconnait |’ acteur, au petit sourire moqueur, qui observe les PE a . humains de facon critique. Il en fait une interprétation sobre que j’ai 5 Econ “4 | aimée. Le réle le plus coloré de la piéce est celui du gros et puissant e> spurts Harry Brock que Stephen Miller parodie comme une sorte de “gangster” Le onions au langage cru. Il commande, tous obéissent en silence. Mais il montre : parson? | aussi quelques nuances dans sa personnalité, sa faiblesse pour Billie, sa bu Ries bonne humeur. est % ___ Bravo a Ron Sauvé dans un réle secondaire coloré et intense. ae Guts vE Bien qu’on la voie peu, Laara Sadiq ne laisse pas indifférent dans son pAnegc 5 * réle de femme de ménage. coats Sai Born Yesterday se passe en 1946, cette période d’aprés guerre, ; itor ou la richesse refleurit aux Etats-Unis. Il y a de nouvelles régles de jeu ele dans la politique, que tout homme d’affaires, honnéte ou verreux, se Spe ho 8S Sa Le Soleil doit de connaitre s’il veut prospérer. : Harry Brock se rend a Washington et essaie d’acheterlesbonnes | - COMMANDITAIRES - *Nicole Dahan La Piazza a VanCit ry i\\y Aces d’un sénateur corrompu. Sa maitresse Billie est une joliefemme | - podier Paris Bouti mites < te Gromdie esos y tae bs SESE, : Ugh: + Rodier Paris Boutique » Blane Hair Design Monell Library» Stephan de Rancoun LODGE , sans éducation. Il engage un jeune et brillant journaliste pour lui donner | ° Be Sos 2 Bepeigun: Baghnog ee “are Seed sees Wein fae un peu de classe. Mais |’éducation change une personne :laconscience | *YMCA Dowmown + Healy & Seigr °J.T. Insurance +The Vancouver Aquarium ° You First * Brittanica Leaming Material \ s’éveille, la curiosité améne les questions et voila... celle qu’on pensait Bunge etile Fotol Buses sae i eae Five ia wegen kr ate eehliiesaemmetiatierna be contréler nous réserve des surprises. ee ‘en SRC dian Airli : ‘ ; naa Ey SS (BCH Gouvernement du Québec Cana Airlines Un décor magnifique de Gerald King donne un air sophistiqué a_ |. gt A Canada courFM it Buresu. du ee Ta tional Fad: la production ; une suite d*hétel sur deux étages avec meubles luxueux. Le tout baignant dans des tons de rose gomme, blanc et or. Beaucoup d’or. Phillip Clarkson s’en est donné a coeur joie avec les costumes vaporeux de Billie, au premier acte. Puis, ill”habille de facon plus sobre . = - pour montrer la transformation de la jeune femme qui apprend a se voir En Colom bi E- Britan NIQU E, les Francophones de l’intérieur. CONSOMMERONT AU MOINS 1 000 000 de pizzas cette Année ! Au Arts Club (687-1644) Cat on a Hot Tin Roof a été rendu célébre par Paul Newman et Elizabeth Taylor, au cinéma, il y a une vingtaine d’années. C’est un texte puissant de Tennessee Williams, qui parle de passion, de vérité et de mensonges. Maggie veut avoir un enfant de Brick qui ne peut plus CHANGERONT ENVIRON . lasentir. Big Daddy, le patriarche tyrannique de la famille se meurt d’un ri Sf esa or cancer et n’a pas encore fait son testament. Tous sauf Brick complotent ey I (@ = (" pour avoir leur part du gateau. =< 5 = 21 900 000 fois — FPN _ [" Labelle Moira Walley est magnifique dans le r6le de Maggie. Elle tft. ; ; * # VO en fait une femme tourmentée, sensuelle et intelligente qui n’a qu’un ait = d E chemises “hi ah} but : la séduction. Kevin Conway joue le mari indifférent. Il a le aa SA kos —— a 2 I, Be | physique parfait de l’emploi : bien bati, une belle gueule, un air sombre oy 2 aie) OD - I et buté. Son interprétation est un peu faible. Cependant, la danse de ces ‘ oS y Yi pe deux personnages, l’un avance et l’autre évite les avances, est ‘ bd | intéressante. Les personnages nous font aussi sentir la chaleur torride des étés du sud. : ; Jay Brazeau attaque de plein front dans son réle de Big Daddy. Il parle fort, en fait, il tonne. Finalement, Pat Armstrong vole la vedette F en Big Mama. Elle a une énergie qu’elle transmet au public comme une décharge électrique. La mise en scéne ne donne pas assez de place aux persomnages secondaires. Par exemple, on sent que Peter Lacroix a du — potentiel mais il n’a pas vraiment la chance de prendre sa place dans le | ve sees de Ted Robert, dans des tons de beige et de bois, C1 09 2 00 000 pi EC Es 2 rendent une ambiance chaude, rehaussée par les éclairages de Marsha x Sibthorpe. J’ai aussi aimé la scéne est élevée. Dans les premiers rangs, d E SOUS-VETEMENTS on doit lever la téte pour suivre les acteurs. Ca nous donne une impression d’inaccessibilité, telle la passion de Maggie, impossible a : S t 5 i assouvir. | Si vous vendez des pizzas, ou de la lingerie, faires-le savoir ! a a ae solace ui patie 3s 45 pee eee Contactez dés aujourd’hui Notre Représentant publicitaire deuxiéme partie. Il n’y a rien d’exceptionnel, si ce n’est 1’ aspect visuel, : cela REPRESENTE AU MOINS (sans compteRr celles des personnes bilingues) et on a droit a d’assez bonnes interprétations par les acteurs. A | 7 ° z - ‘ | souligner: John Moffat et Stephen Miller au Playhouse, et Moira Gérard Labrie Tél. ° 683-7092 Fax : 683-9686 _. Walley et Pat Armstrong au Arts Club. ( A suivre) Marie-Louise Bussiéres