— = Se a eS a SEPT ET Nr em gy a A a a a a Sa a a I I I a a a a Le Soleil de Vancouver, page 6, 21 novembre 1969 ‘Le Monde’ critique la politique de Paris PARIS-Le quotidien parisien "Le Monde" affirme que les universités du Québec: ont di emprunter une somme de $25,000, 000 d'institutions financiéres de l'Allemagne de l'Quest ce qui, de l'a- vis du journal parisien, jette un cer- tain discrédit sur la France qui est censee aider la francophonie partout dans le monde, Dans un 6ditorial publié en pa- ge frontispice,le journal dit que ce fait "rend tras fragile la réalité 6. conomique et financiére de la politi- que de la France envers la francopho= nie", "Te Monde" attribue me signifi-= cation considérable au fait que dans sa revue de la politique extérieure de la France, faite aA 1'Assemblée na- tionale, le ministre des affaires é- trangéres, M.Maurice Schumann,se soit. bien gardé de faire toute allusion & la question québécoise dans sa décla- ration écrite, Ce ntest que lorsqu'il a été interrogé 4 ce sujet,.au cours de discussions qui’ ont suivi son dis— cours que le probléme a été soulevé. "Le Monde" écrit ‘que, pour les députés gauJlistes,le Québec, en derni- tre analyse, est un test qui ” demontre= ra_ si le gouvernement Pompidou s'est véritablement engage a poursuivre une politique de "continuité" vis-a-vis des principes d'action adoptés par’ l'ex-président de Gaulle. La mission “Apollo-12” coute $375 millions CAP KENNEDY- La mission " Apollo-12", comportant un deuxiéme debaraquement de deux hommes sur la Lune, coltite 375 millions de dollars, soit 25 millions de plus qu'Apollo-ll.La différence de prix stexplique en grande partie par le colt du jeu d'instruments scienti- fiques branchés sur un genérateur ra- dio-actif qui seront installés sur la Lune et qui transmettront, pendant un an au moins, les résultats de leur "aus- cultation",. Huit autres expéditions Lune sont prévues encore aprés lo-12". uw Apo l- sur. ta< $2 milliards d‘obliga- tions d‘épargne OTTAWA- Les ventes d'obligations d'e- pargne du Canada en 1969 se chiffraient A prés de $2,000,000,000, le 7 novem- bre, et le ministére des Finances pré- voit que les ventes atteindront un nou- veau sommet pour l'année, a-t-on fait savoir r€cemment.: Les obligations pouwvaimt @tre a- chetées, sans frais, jusqu'au 1) novem- _ bre. Les bangues, les courtiers en pla- cements et d'autres institutions finan- ciéres ont déja rempli 1,125,000 deman- des pour des obligations, y compris 560,000 demandes qui seront remplies par la méthode de déduction sur le sa- laire. Les obligations de 1959 rappor- teront un intérét annuel moyen de 8 p. cent, et l'investissement sera doublé sile billet est conservé jusqu'a @ché- ance, le ler novembre 1978 a condition €galement que les coupons anmels d'in- térét ne soient pas encaissés. En 1968, 1a Vente des obligations, qui comportaient un intérét de 6.3/4 pecent,. s'était chiffrée 2 $3,125,000 000. L'augmentation nette est estimée & $918,000,000. Dans [’ “Ordre du Canada” Lorne Greene montre 4 sa femme la médaille qu’il vient de recevoir du gouverneur général du pays, M: Roland Michener, comme membre de |’ “Ordre du Canada”. D’autres, Canadiens étaient aussi parmi les récipiendaires, deécorés, Faciliter l'accés des produits d'exportation des pays pauvres GENEVE- "Je suis convaincu que les pays riches doivent réduire leur pro- tection, qu'elle soit douaniére ou quantitative, vis-a-vis des produits d'exportation des pays en voie de dé- veloppement", a déclaré le professeur Tinberger, qui vient de recevoir le prix Nobel de 1'économie. Le professeur Tinberger, dela planification du développement de 1'0- NU, a assisté 4 Geneve A une réunion @'experts du Bureau international du - travail portant sur un programme mon- dial d'emploi en relation avec la deu- xiéme décennie du développement de 1'0- NU.. . Selon le professeur Tinberger, un programme comprenant cing points de- vrait étre adopté: 1) Les pays riches_ devraient renoncer . 4 leur protection vis-a-vis des pays en voie de dévelop- pement, notamment pour les nroduits né- cessitant beaucoup de main-d'oeuvre; textiles, vétements, cuirs, et certaines industries mécaniques. 2) Poursuite des recherches des- tinées 4 résoudre certains des graves problémes du tiers monde; dans l'agri- culture, nouvelles variétés de semences etc., dans l'industrie, réduction du ca- pital nécessaire 4 1'industrialisation. 3) Nécessité dlaccroitre l'effort ‘de transfert de ressources des pays ri- ches vers les pays en voie de dévelop-. penent. 1) Développement de 1'assistance technique et 5) Développement des ef- forts des pays en voie de développement eux-mémes. Renforcement du contrédle des naissances pour limiter l'explosion dé- mographique; organisation et renforce- ment de 1'épargne sociale, oui devrait augmenter d'un demi-pour cent par an. Réorganisation de 1l'administration peur la rendre plus efficace. - Enfin, développement de la coopé- ration régionale entre pays du tiers monde. . re, le cinéma. et les maisons de jeunes Leslyceens francais et I'an 2,000 PARIS- Prés de la moitié des lycéens francais n'ont pas confiance en 1'ave- nir, soit qu'ils redoutent une nouvelle guerre mondiale, .soit qu'ils pensent que l'amélioration des conditions de vie ne répondra pas a leur attente. Clest ce que révéle une enquéte de 1'I. F.0.P. (Institut frangais d'opinion pu- blique) effectuée pour le compte de la DATAR (délégation 4 1'aménagement du territoire et a4 l'action régionale) et publiée dans la revue "2,000". Plus de 80p.cent des jeunes vou- draient que les progrés soient surtout effectués en matiére de logement, d'a- ménagement des villes,de recherche mé- dicale et de loisirs. A l'inverse ils souhaitent une diminution des dépenses militaires ou de celles consacrées 4 1'astronautique. Les lycéens souhaitent voir d'i- ci a l'tan 2,000 la disparition de la guerre, celle du chomage et la guéri- son du cancer. Les lycéens estiment en général que les pays sous-développés attein- dront le méme niveau que nous, grace 4 l'aide des pays développés et aussi selon certains, par la révolution. Tous, pratiquement, pensent que la nature est un besoin indispensable a l'homme et préféreraient habiter des cités-jardins plutot que des gratte- ciels et la campagne ot la province plut6t que la capitale. Si on interroge les jeunes sur la signification du mot "loisirs", la majorité d'entre eux répondent: lectu- re, camarades, sports, liberté, gaité. Viennent ensuite le plaisir, 1'aventu- puis la. radio, la télévision, le calme, la famille. Quant a l'argent, pour 36% des lycéens, il n'a pas ou peu poor tance. Nouvelles heures VANCOUVER— Le Conseil municipal chan gera la loi réglementant les heures d'ouverture des magasins. Dorenavant en plus du vendredi soir, ils pour ront demeurer ouverts le jeudi jus- qu'a 21 heures. VOICE@) NEWS KV 1410 ON YOUR DIAL PRESENTE | VECOLE (de FRANCAIS) DU DIMANCHE Jacques BAILLAUT _EST LE “PROFESSEUR" CHAQUE DIMANCHE SOIR A 23h.00 eee ece rere eeeseeeeeeecr er a ™ [| z Se