Va et Vient! Laurent Kerbrat, de St-Laurent, Manitoba, etait de passage, 4 Vancouver, en visite chez son oncle M. Louis Abgrall. M. Maxime Durant est retourne 4 Notre Dame de Lourdes, Manitoba, apres avoir passé l'hiver chez s fille, Mme Raymond Pallard. Félicitations aM. et Mme Andre’ Boucher qui le 26 avril, ont ce- 1ébresleur's noces d'argent. Fetes des Meres (suite) a Et voici que me revient d l'es- prit une anecdote de circonstance que je veux vous dire: Il était une fois un grand ecrivain, des- tructeur par sa philosophie, et qui pourtant garda toute sa lon- gue vie pour sa mére une foie * 7 profonde et un souvenir ému. Dans ses mémoires, 1'auteur nous apprend qu'un jour de sa petite enfance, alors qu'il jouait dans le salon aux pieds de sa mére, celle-ci, laissant tout a coup : Z sa broderie s'est levée, et mon- trant 'A l'enfant une fleur de la tapisserie elle lui dit: 'Jamais présent, conclut 1'écrivain, ne me rendit plus heureux". Dans tout foyer digne de ce nom, cu.est la mére qui embellit le decor, qui s'occupe de ces pe- tits riens: Rideaux aux fenétres, fleurs ou fruits de saison sur la table, nappes aux couleurs gaies, qui charment les jours de la se- maine. Les maris le savent assez, en ce Jour des Méres, qui se font les messagers de leurs plus jeunes enfants et gvident leurs cadeaux. Méres, sources de vie, vous qui nous protegez dés avant notre nais- sance, nous vous devons tout. Gt est de vous, c'est par vos. chan- sons, que nous prenons nos premié- res lecons de langage. C'est vous qui guidez nos premiers pas dans ce grand monde, qui de la maison débordera sur le jardin, puis sur la rue et 1'école, puis sur la ville et le travail, et les voya- ges et les luttes de 1'age mir. Et c'est vous encore que nous re- trouverons dans 1'épouse; quand elle élévera nos enfants; Ta mére en robe blanche, hier, sur l'avenue, T'a vu partir, les yeux en pleurs. Elle agitait la main dans 1'aube revenue ; Déja tu regardais ailleurs... Mais toujours, une fois l'an, aux temps ou les arbres reverdissent Ss : : et ou les oiseaux font leur nid, : nous reviendrons ensemble vous féter comme la reine de la maison. Nous sommes fiers de notre nou- Le Secret Poéte, connais-tu cet oiseau matinal Qui retrempe sa voix aux souffles de 1'aurore? Il est temps d'aller voir 1'éveil du jour royal Qui pose son. pied nu dans le matin sonore. L'alouette 1la-haut t'annonce le retour Du soleil et des fleurs qui gentiment te rient, Entre les pas dorés des aiguilles du jour Qui tournent longuement au cadran des prairies. Tu cueilles lis en fleur et roses en bouton, Brindilles des sentiers et tiges de verveine, Tu tresses ta corbeille et méles ta moisson Pour la jeter ensuite en bouquet par la plaine. a v4 ‘ ° Tes reves repandus en poemes fleuris Nous chantent les saisons, leur mort et leur survie, Et les teintes di ciel et les ombres des nuits, La Jeunesse qui change en vieillesse assouvie. Moi je viens t'écouter, Poéte revenu, Qui me dis ton amour a l'ombre du veiux chéne, Dans ce bieu crépuscule: ou ‘un coeur inconau A mélé tendrement sa chaleur a la tienne. c'était, t'en souvient-il? au déclin d'un jour d'aoutt, Tu t'es penché sur le miroir d'un beau visage, Et son sourire pur, si troublant et si doux, Reflétait un secret dont tu gardes l'image. 87067670 "0"e"e"s767e7 -" SS LETTRE A L'EDITEUR LE 26 avril 1968. Le Soleil de Vancouver. Pas Encore! La Commission Scolaire de Van- couver a déclaré ne pas @tre préte a introduire le francais dans les classes primaires de la ville. Les Commissaires ont ré- lombien-Francaise nous avons commandé que le sujet de l'en- d'une Vanothé€que, d'une librai- seignement du francais soit 1'ob- rie, d'un cinéma, d'un theatre, jet d'une étude par un comité d'un cafe et d'une botte a chan- qui serait créé par la nouvelle sons. Commission élue cet automne. Chaque jour dés mon re- Cette déclaration a été faite veil jusqu'a minuit, mes amis a la suite d'une réquete de Mme de Radio-Canada entrent dans M. Clyne,. reclamant que, en vue mon foyer emportant des blagues, de l'intérét toujours croissant des idées intéressantes et de envers la langue frangaise, 1'é- la musique. tude de cette langue soit com- Mais personne ne m'‘a mencée dans les classes primaires presenté mes invités quotidiens! oi les enfants sont au stage le Pas poli, ¢a, je pense. plus réceptif de leur vie. Elle . Pourquoi ne pas avoir ajoutait que le public était fa- une série de courtes biographies vorable a une telle initiative. sur les gens de Radio-Canada a Le Président de la Commission, Vancouver, tels que M. Gerard M. Arthur Johnson et le Surin- Messieurs; - Maillardville est un peu loin d'ici. Dans notre maison Co- Binet, le directeur des program- tendant des écoles sont d'avis qu'une étude plus approfondie devrait @tre entreprise avant de donner suite a cette requéte. mes 4 CBUF-FM, les animateurs MM. Michel Mongeau (La Bonne™ Soupe); 15 minutes..., avec J. Pierre Perrault (Premier Café, Radio-transistor) et André Vi- geant Concert en tenue Sport), CtOtm ere ae 3 ° : Mes felicitations a 1' équipe du "Soleil de Vancouver". veau journal. Z Mes souhaits tout dis- tingues, Margaret L. Waddington Mme P. W. Waddington - “ : r¢ = + A il Ei a th A Re OE ee eee, “SO Se ER AA EAE ARIA IRA A A IB MN RN | A a ~~ ea Si eee pe ee ee ee IO Oe ee ee eS