sae ta ott - = asian nese it ett ttt att 16 crema tent» carina ih ont Arts et Spectacles Francofolies Le conte, reméde a Il'assimilation Quel conteur ce Camille Perron! A peine a-t-il commencé le récit d’un des innombrables contes de son répertoire que nous voila pris au piége, suspendus a ses lévres, dans le deuxiéme film de Fadel Saleh, SiCamille m’ était conté. Qu’adviendra-t-il de la pauvre Eugénie, répudiée par son pére pour étre tombée amoureuse d’un «sauvage»? Camille nous ménage un dénoucment plein de surprises qui, sans le laisser pa- raitre, contient une petite legon d@ histoire. Celle des Ontariens en lutte pour leur survie. Alors, le conte pour lutter contre l’assimi- lation? La tradition orale pour maintenir vivante la langue fran- caise? Camille Perron y croit. L’énergie et la vérité qui se dégagent de ses récits re- posent sur cette convic- tion. Le con- teur d’ Astor- ville veut ra- nimer le sou- venir du fran- gais chez ceux et celles qui pensaient l’avoir oublié au fil des gé- nérations. Cesta lage de la retraite que Camille Perron: le conte pour la survie du francais Camille Perron s’est fait conteur professionnel, en quelque sorte. Mais cette se- conde carriére, il la porte en lui depuis l’enfance, depuis que le vieux Mérédil Audet enflammait son imagination avec ses histoires envodtan- tes. Devenu professeur de lit- térature, il recoura a ses sou- venirs pour capter I’attention de ses étudiants. Plus que de simples récits, ses fables ra- vivent chaque fois un mor- ceau d’histoire oubliée. La -tournure de la langue onta- rienne, sa couleur particuliére servent a nourrir la mémoire, 4 transmettre a des auditoires de tous ages un héritage fait de trop de résignation et de beau- coup de courage. Originaire d’Egypte, Fadel Saleh y a poursuivi une longue carriére de cinéaste qui lui a valu une renommée nationale. Etabli au Canada depuis quelques an- nées, il a entrepris 1’écriture de nombreux scénarios et collaboré avec la chaine francaise de TV Ontario. Notre place au soleil était le premier film qu’il a réalisé au Canada. Régis Painchaud Si Camille m’était conté sera présenté a la Cinémathe- que du Pacifique le samedi 21 septembre a 19h30. Dans sa poursuite dexcellence, GM confirme la qualite du CN QUALITY MAY 1991 ° MARK OF EXCELLENCE cost DELIVERY TECHNOLOGY MAY 1991 MAY 1991 MAY 1991 PRESENTED TO THE PEOPLE OF CANADIAN NATIONAL RAILWAYS ses clients. Et elle ne fait pas de compromis sur la qualité : témoins, ses fournisseurs, qui font partie integrante de ses programmes de qualité et a qui s’adresse le prix d’excellence GM. Premiére société ferroviaire nord-ameéricaine a recevoir ce prix, le CN doit cet honneur a sa perfor- mance, évaluée sous cing aspects, pour lesquels seule la note d’excellence est acceptable. D’abord connaitre les besoins de la clientéle pour offrir un service de qualité. Tout comme GM, le CN croit qu’il faut con- naitre les besoins de la clientéle et y repondre adéquatement pour survivre dans un marche hautement concurrentiel. Nous traitons l’expédition des voitures GM avec le plus grand soin... mais ce n’est pas tout. Nous offrons au constructeur d’autres services parfaitement adaptés a ses besoins. Ainsi, nos expéditions de pieces automobiles tien- nent compte de ses échéanciers serrés. Et grace a la coordination des services ferroviaires et maritimes au complexe Autoport a Halifax, nous livrons ses voitures directement aux concessionnaires de LEADERSHIP MAY 1991 La General Motors jouit d’une solide réputation auprés des gens qui comptent le plus pour elle : Terre-Neuve. Ce prix d’excellence témoigne de la progression et de l’efficacité de notre processus de «Qualité au travail» en mettant en évidence ses résultats : l’excellence de nos services. Pour les membres du personnel du CN, la «Qualité au travail», c’est beaucoup plus qu’un simple pro- gramme : c’est un comportement quotidien dont ils sont extremement fiers et qu’ils ne cessent d’améliorer pour tous nos clients. * 1} Ala hauteur de ses engagements. Le prix d’excellence GM : un geste qui témoigne de la qualité de la manutention et de l’expédition des voitures par le CN. Vendredi 6 septembre 1991 : : Le Soleil de Colombie