Janvier 1968 L’APPEL page 3 L°APPEL Le. magazine des franco-colombiens est publié mensuellement par LA FEDERATION CANADIENNE FRANCAISE DE LA COLOMBIE BRITANNIQUE #2 - 1013 Brunette Maillardville, C.-B. Directeur général: Roger MONTPETIT Rédacteur en chef: Roméo PAQUETTE Assistante 4 la rédaction: Pierrette PAQUETTE Editeur: Fernand BOUVIER Collaborateurs et correspondants Hermine Gauthier, Rita Girouard, A- mélie Gareau, Dr H. St-Louis, R.P. J. L. Lemire, Gaston Godbout. Vérificateur: Gaston Godbout Représentant pour Test du Canada Représentants pour 1’est du Canada: Champagne Productions Associés 6900, rue St-Denis Montréal, P. Q. Tél.: 271 - 7480 ABONNEMENTS et ANNONCES #2 - 1013 Brunette Maillardville, C.-B. Tél.: 526-9114 L’Appel est publié 10 fois par année ‘par la Fédération Canadienne Fran- cgaise de la Colombie Britannique. L’abonnement est de $2.00 par année. Le Ministére des Postes, 4 Ottawa, a autorisé ]’affranchissement en numé- raire et l’envoi comme objet de la deuxiéme classe de la présente publi- cation. L’Appel est un orgamne officiel de la Fédération Canadienne frangaise de la Colombie Britannique. Son but est de promou- voir la prise de conscience des groupes francophones en Colombie Britannique et Wapporter une contribution tangible & la com- munauté entiére de la province @ laquelle il s’adresse particu- liérement. EDITORIAL La cause scolaire francaise Dans l’Appel de décembre, nous faisions rapport de notre audience auprés de la Commission Scolaire publique de Co- quitlam. Cette Commission s’est penchée sur notre mémoire au cours de sa rencontre réguliére du 9 janvier. Sans présumer de sa décision finale, elle a mis sur pied un comité des direc- teurs d’écoles, sous la présidence du surintendant du district, qui aura mission d’étudier plus avant la requéte de la Fédéra- tion Canadienne francaise de la Colombie Britannique et de faire enquéte dans le milieu pour se saisir plus complétement du probléme de l’enseignement en frangais. Entre autres, le comité doit consulter les deux commissions scolaires paroissiales de Maillardville. Ceci comporte un développement assez surprenant puisque, en principe, les autorités scolaires publiques n’ont pas de rapports avec les écoles paroissiales. A premiére vue, une consultation avec les autorités des écoles catholiques peut apparaitre assez contra- dictoire puisque il y a danger que l’adoption du frangais comme Jangue d’enseignement dans les écoles publiques n’avan- tage pas, au départ, les écoles paroissiales. Cependant, un tel contact, vu la pénurie permanente de locaux scolaires dans ce district ott 1’ augmentation de la population est trés accen- tuée, pourrait conduire 4 une entente conforme 4 celle que nous avions déja suggérée au Ministére de l’Education il y a deux ans: louer des classes dans ces écoles paroissiales — classes qui feraient alors, en principe, partie du systéme des écoles publiques — pour les fins de 1’établissement d’un programme officiel francais. Ceci, bien entendu, si les paroisses acceptaient tel arrangement. Devant cette évolution, et, afin d’éclairer la situation dans son ensemble, i] serait peut-étre bon de préciser certains aspects qui suscitent des questions. La premiére précision quwil s ‘agit de faire, je crois, est la suivante: Les pourparlers en cours n’ont pas pour but la création d’un systéme scolaire séparé mais bien d’un programme scolaire officiel qui pourra étre ensuite adopté par toute institution d’enseignement, privée ou publique. Il n’y a done pas de conflit, en principe, (Suite p. 4)