Il, LE SOLEIL DE VANCOUVER. et ee Le Soleil de Vancouver est un journal indépendant. Il est pu- plié chaque semaine par Le Soleil de Colombie Ltée, 661 Est 15e Avenue, Vancouver 10,C.B. Tel. 879-2814, Directeur - Rédacteur en chef; Myriam Bennett . La premiere page du Soleil sera mise a la disposition des éleves et des étudiants endessin qui souhaitent faire publier leur travail, Les dessins doivent étre faits 4 l’encre de chine ou au stylo a feutre, Nous ne pouvons renvoyer les dessins que si vous nous faites également parvenir une enveloppe timbrée. Le dessin de la semaine sera sélectionné par le jury artistique du Soleil dont la décision sera finale. ‘ EN TEMPS D’ELECTIONS, C’EST LA COUTUME DE L*’EDITORIALISTE D’EXHORTER SES LECTEURS A FAIRE PLEINEMENT USAGE DE LEUR DROIT DE VOTE DANS L’?IN- TERET DE LA DEMOCRACIE.s TOUT CITOYEN SE DOIT DE SE RENDRE AUX URNES POUR ELIRE SES CANDIDATS PREFERES, CECI DIT, QUELQUES COMMENTAIRES SERAIENT A PROPOS AU SUJET DE L’ETAT GENERAL DES ELECTIONS MUNICIPALES---ET CECI S*ADRESSE A LA MAJORITE DES CITOYENS, CEUX QUI S’ABSTIENNENT TOTALEMENT DU SCRUTIN* POURQUOI SOMMES-NOUS DEVENUS SI ELOIGNES DE NOS GOUVERNEMENTS MUNICIPAUX RES- PECTIFS ET DES HOMMES QUI LES DIRIGENT? CETTE FENTE TIENT A MAINTES RAISONS, DONC IL EST FUTILE DE CHERCHER A BLAMER QUELQU’UN OU QUELQUE CHOSE EN PARTICULIER? EN FAIT, SI NOUS SOMMES MAL GOUVERNES, C*EST QUE NOUS SEMBLONS PRENDRE PLAISIR A VOIR ENTRER EN FONCTION DES HOMMES ET DES FEMMES QUI ONT TEN- DANCE A ETRE MEDIOCRES L*’APATHIE, L,IGNORANCE ET LA PARESSE SONT MAINT-— ENANT ENRACINEES DANS L?ARENE MUNICIPALE ET TANT QUE LA MAJORITE DES LE PICRATE, CE N’EST PAS DE LA PETITE ‘*BOISSON FER MENTEE”, —— " nian time an ini ieais aioe — f ? 5 - See a ae ee ey er a ee a ga ay a ee a ee a ae a ae a Ce aE Quelqu’un a dit un jour que B.C. signifiait ‘before Christ’; je pense que la personne en question voulait simplement fai- re un jeu de mot facile, Que diable, nous ne sommes pas en retard sur le reste du monde civilisé. Nous paraissons un peu vieil- lots parfois a cause des Roch- euses qui comme chacun Sai’ sont demeurées longtemps unc muraille infranchissable, Cela changera bien vite d’ailleurs, les mines 4 ciel ouvert aideront a ouvrir les esprits en suppri- mant l’obstacle. A vrai dire j’oserai affirmer que nous sommes déja rendus au moyen Age, 4 1"epoque méme de la promulgation de 1"‘Edit de vente’? qui mettra fin a la guerre entre les truands de Gastown et les braves gens du reste de la ville, tout comme le bon Henri IV mit fin aux guerres de religion par 1’édit de Nantes. Une preuve indéniable de notre évolution réside dans le fait que depuis deux ans déja on ne voit. plus de bouffon sur les marches . de lI*hétel de ville de Vancou- ble est sans nul doute une société tres proche de la Renaissance et de plus en plus loin des orgies de la Rome antique, On peint de cette époque d*hor- ribles tableaux, onraconte qu’en ce temps-la le sexe était roi, que l’0n se débauchait gaillar— dement et sans vergogne. en mangeant avec ses doigts des mets trop riches qui faisaient engraisser, en les arrosant de boissons capiteuses dont je tai- rai le nom afin de ne pas at- tirer les ‘*foudres” de la com- mission des liqueurs, Ah! la commission des liqueurs, voila une institutiondigne de notre ad— miration, un signe indéniable du progrés. Que ferions—nous sans elle, nous qui sommes si faibles devant la tentation? |. Quand on pense que récem- ment un individu de Burnaby s*’était fait envoyer trois fla- cons d’un horrible breuvage fait dit-on, de jus de raisin fer- menté (je n’oserai en écrire le nom); certains poussés par le démon yous diront que c’est le sang du Seigneur...n’en cro- ‘loué, ronace veillait sur le quai de la gare, et, sans crier gare, les trois flacons furent confisqués et re- tournés a Ottawa pour y @étre brisés 4 grand fracas, sauvant ainsi de l’orgie un Autrichien de Burnaby qui, revenu de son émoi, se console en buvant du Coca-Cola. Il n*y a pas loin de 1]*Autriche a 1*Allemagne. Un autre lieu de perdition ou, dit-on, se fait une grande consommation d’une boisson faite d’orge et de hou- bloNcee Il paraft qu’en octobre sur—- tout, les Allemands boivent comme des trous de ce liquide jaune et qui mousse, On nous dit qu’une bande organisee a cherché 4 introduire ici cette coutume barbare ; ils avaient, paraft-il, été jusqu’a imprimer le nom de ce poison sur dix mille affiches, croyant pouvoir se ficher de notre fiole. Heureusement pour le Canada, l*affaire n’en est pas restée 14; la commission des liqueurs, fierté de notre nation,a sumon- trer 4 ces gens qu’il ne fallait commission, j’ai toujours su résister a la tentation de tous ces flacons multicolores dont le contenu dévore le corps et met 1*4me en flammes. J’ai su rester pur grace au ciel, et j’espere, avant l’heure de mon trépas, voir naftre un dé- eret qui interdirait aux cro- que-morts de me mettre en biere, avant de me porter en terre. Que l’on m*épargne ce terme vulgaire !!! Entre nous, je préfere que l’on me mette en bofte ; c’est plus sérieux et plus digne pour aller aux cieux. Avant le jugement der- nier, toutefois, j’aimerais hum- blement suggérer que 1’on bap- tise d*un autre nom la commis- sion des vins et spiritueux, afin de protéger du demon les futures générations, Au nom de la pureté, je pro- pose qu’on la **baptise’? d’une appellation contrdlée de mon cru — *‘Lacommission des bois— sons honteuses”? — ‘Stephane MOULINIER. ELECTEURS PERSISTERA A NE PAS VOTER, LA SITUATION DEMEURERA INCHANGEE, QUE FEREZ-VOUS LE JOUR DES ELECTIONS? y pss rae seer : se r TRIBUNE LIBRE Madame, En tant que francophile, je m*intéresse énormément au pro- grés effectueé dans la commu- nauté francophone de la Colom— bie Britannique au cours de ces derniéres années. Je partage le point de vue de la Fédération a 1’égarddes éco- les francgaises, en reconnais—, sant que le systéme d’ensei- gnement du francais de nos: @coles publiques— surtout dans le cadre anglophone ot nous vivons- ne produira jamais les résultats voulus, étant donné les fortes tendances anglopho- nes qui nous environnent, Du reste, je suis convaincu que les moyens nécessaires 4 _ la sauvegarde de lalanguefran— — exclusivement francaises et dans les réseaux de télévision ‘et de radio-diffusion, Voila la raison pour laquelle j’ai re- cueilli, avec l’aide d’autres per- somnes, un grand nombre de si-. gnatures en faveur de la re- quéte visant 4 1’établissement de la T.V. francaise en Co- lombie Britannique. Tl reste, toutefois, un autre domaine dont je n’ai jamais entendu parler. Vos collegues de Maillardville, ont-ils jamais pensé aux possibilités touristi- ques qui pourraient apporter un peu de prospérité 4a leur com- munauté? Le tourisme, de nos jours, est devenu une industrie capitale dans le monde entier. Pourquoi les résidants de Mail- lardville ne considérent-ils pas cette solution? Un grand effort pour franci- ser leur ville aurait pour ef- fet d’attirer non seulement les francophones mais aussi les francophiles et les touristes.Je yous citerai quelques possibi- lités. s 1-L’ouverture d’une bonne li- brairie frangaise comme celle d’Edmonton ou de St-Boniface. 9-L’installation de plusieurs caise, résident dans les écoles bons restaurants ou 1?on servi- rait de la cuisine frangaise et canadienne-francaise. 38-Une discotheque, oi les disques et les enregistrements ~ frangais seraient disponibles. 4-Des magasins de textiles importés de France et du Qué- hee. é Tout cela ajouterait de l’entrain 4 votre communguté francaise, Mais avant d’amena- ger ce commerce prometteur dont je parle, il faudrait éga— lement que tous les services (tels que le bureau de poste, les succursales des banques principales, les stations—ser vi- ce, les buanderies, etc...) soient au moins des établissements bi- lingues. On a déja le droit de requérir que les services pu- ‘plics du gouvernement federal soient bilingues. I] faut exiger - d’autre part que toutes les en- seignes routiéres soient égale- ment |bilingues, ‘ Bien qu*il soit vrai que plupart des autres centres cana— diens—francais n’ont pas réalisé ce potentiel touristique,pouvons— nous dire, pour autant, que cela — est irréalisable, sans avoir au moins fait une tentative? Ilya et je n’en mentionne que quel— ques-uns, des facteurs qui pré- valent ici sur la cote du Paci- fique et qui changent la situa—" tion du tout au tout, a voir notre proximité des Etats-Unis a 20 milles, environ et la prox— imite de Vancouver, grande ville cosmopolite et troisiéme plus grande ville du Canada apres: Montréal et Toronto, qui fournit, en outre, une clienteletrés var— iée. En passant, j’ajouterai que ~ mon intérét a été stimulé par l’année que je viens de passer au Québec en tant que profes-— -seur, faisant partie d’un groupe — d’enseignants qui participait 2 un échange culturel entre ‘les deux Canadas”, Raymond E, Fulford Sardis, B.C. A RRRRRERERDEREEERES EEE EEEREERERERL HEED REPRESS EEA EEEEEEEAR AAS EEEREERRRME SERRE REE EDD PPX 7 LE SOLEIL DE VANCOUVER - Téléphone: 879-2814 661, Est, l15éme Avenue Vancouver, 10, C.B. Dee eles ea oe qui Ci-inelus la somme de $6.00 pour un abonnement d’une durée d*un an au journal ‘‘ Le Soleil de Vancouver ae Offert par; NOM: © @¢ e@ © © Cee eooeeeeees ecvececcecroes Carte de souhait et abonnement seront envoyés a NOM : oO} else} te 5", \9 here '0).07 9 Nee p00, 0100/0. 00 eee te See ne ee oe eleoe ADRESSE by © 6 0 0 oe cece cece cee receresesecseres REAM MEARE KKNKEK L SOLEIL de vancouver SEUL HEBDOMADAIRE DE LANGUE FRANCAISE DE V oe RE UNEENEENERESEREREESEREENE ENE RARER EESERUREREEEEERREER SERS ERE EEE SER ER REE EEE RE KEKKKKKKKKKKEKHHHY J ro = os a ree eee ane we a tt cE i ee a ne ~~ a eaten | —— r