i yee 10, Le Soleil de Vancouver, 9 aS PAR ONCLE ‘eo = (Suite) - _ Quatre lunes passérent,’ l’eau commenca a se Pew des plaines. Allongé sur sol sans force, Fils de a attendait la mort quand unj4i- séché. Ayant repris quelques forces, Fils de loup se diri- gea vers la vallée od il ne trouva que tristesse et déso- lation. La solitude lui sem-, blait plus/pénible que la mort et il se“demandait pourquoi les esprits l’avaient épar- gné./Soudain,~sur la plage, il vit apparaftre une belle ‘Jeune fille. Elle avait elle aussi échappé au déluge en grimpant jusqu’a mon som- met. Le soir, ils ont dansé, au clair de lune et aussitdt des petits sioux sont sortis. d’un peu partout. . .ce sont eux qui m’ont donné mon! premier nom ‘‘Smanit Bach’’ - - .-la montagne blanche’’. - Smanit Bach. . .la mon- tagne blanche, c’est jolimais le nom d’Isabelle, od l’as-tu pris. demanda alors Jacquou qui était demeuré silencieux durant tout le récit. novembre 1973 - Il ne m’a été donné_ que bien longtemps aprés par-un — marin venu d’Espagne sur une jolie caravelle aux voi- les blanches marquées d’u- ne croix. Il s’appelait Qua- dra, au crépuscule, il jou-' ait de la guitare au bord de l’eau. Plus tard, quand il fut reparti, j’ai appris que la Reine d’Espagne s’appe- lait Isabelle, elle aussi... Je m’en souviens comme si c’était hier. . .Devenue son- geuse, elle murmuracomme pour elle-méme: - hier. . .quand l’eau de la riviére était claire et plus abondant le poisson, quand les cédres majestueux vi- vaient plus vieux que les! *me\du tam-tam; ‘oiseaux plus nombreux tra- plus vieux braves, quand les Jenfants du village répétai- ent quatre fois l’histoire que ‘quatre fois leur contaient {leurs ainés, afin de pouvoir’ ,la conter 4 leur tour aux ) petits que les femmes sous ‘la\tente bergaient au ryth- quand les versaient un ciel plus lim- pide que\ celui d’aujourd’hui et\qu’au ‘coin de tous les ara y .avait des biches. . “Jacquou . merveillé s’ap- prétait A poser une nouvelle question 4 son amie quand, levant la téte, il Stapergut qu’elle venait de disparatf- tre derriére un gros \nua- ge. La mer engloutit ‘sou- dain le dernier rayon \ de soleil. L’ombre envahit\la forét. y Jacquou frissonna, un peu ‘effrayé du grand silence qui l’entourait. Se promettant de revenir voir Isabelle belle,- sa montagne préférée- . Il se mit 4 courir en direction de la ville. (a suivre) Voici un dessin que nous avons regu d’un ami d’Isabelle et nous attendons ceux de ses autres amies. = SANS PAROLES 1 Jean ~Jacques Bact! JeACHELEA LE Pits At aL SIAL Tg SANS PAROLES HORIZONTALEMENT 1—Electuaire de rhubarbe et de’séné. 2—Rendre veule. — Meélé d’iode. 3—Régle double. — Madame. — Goutte. 4—Cri du charretier. — Fleuve catier. — Condiment 5—Interprétation. 6- Sobriquet donné aux officiers et sous-officiers d ‘admi- nistration du service de l’intendance. 7—Interstice entre plusieurs cellules végétales. — Eux. 8—Vase un peu creux, ou Ion met les aliments liquides. (pl.). — Débit de boisson. 9—Promptement. — Voyelles. — Reproduction, gravure. 10—Petit cours d’eau. — Personne qui a un caractére grave. 11—Et le reste. — Trois fois. 12—Opinion fausse. — Compare le po.ds. VERTICALEMENT 1—Instrument servant a mesurer les différen .- entre deux points. 2—Témoignage. — Préte l’oreille. 3—Equerre. — Officier public, dont la fonction était de signifier les déclarations de guerre. — pong du roi. 4—Nature humaine. 5—Ville de Tchécoslovaquie. — Anc. mesur itinéaire. 6—Vile populace. — Oter les poils. 7—Inf. — Qui a rapport a I’anus. 8—Qui fait des patisserie. 9—Anciennement oui, - Dans. -- De l'alphabet grec. 10—Pron. pers. — Genre de poissons téléostéens. 11—Abt’ «ence entiére ou partielle d’aliments. - Vieilles. 12—Vra’ - Parcourir des yeux. -- Réitération. de niveau JOUEZ AVEC NOUS