Le Soleil de Colombie, Vendredi ler décembre 1978 7 foxeehp EMPLOI CANADA Emploi Canada, par |’intermédiaire de ses 10 bureaux régionaux, de plus de 400 points de service et de 61 Ser- vices de main-d’oeuvre agricole, offre une vaste gamme de programmes et de services destinés a répondre aux be- soins de la population active actuelle et aussi a prévoir les besoins futurs. Un service de placement Aider les travailleurs 4 trouver des emplois et les employeurs, des travailleurs, c’est la grande priorité du Service de placement et, par conséquent, la principale fonction des Centres d’Emploi du Canada (C.E.C.) ou, chaque année, des millions de personnes s ’inscrivent ou réinscrivent. Le C.E.C. type comprend un centre d’information ou les clients préts a travailler peuvent choisir l’emploi qui leur convient dans les fiches ou listes d’information sur les emplois vacants et les conditions d’emploi, et dans la documentation sur les débouchés et sur les programmes et services d’Emploi Canada. Le C.E.C. fait beaucoup ‘pour assortir les travailleurs aux emplois et, dans ce des- sein, collabore étroitement avec les administrations pro- vinciales et locales, les employeurs et les organismes communautaires. Emploi Canada publie de la documentation a l’usage des conseillers, des travailleurs et des employeurs: Carriéres Canada et Carriéres provinces fournissent des renseignements sur certaines professions choisies parmi les grands secteurs d’activités, les débouches prévus, les méthodes d’intégration au travail, les possibilités d’avancement et les conditions de travail; Classification canadienne descriptive des professions catégorise quel- que 6 700 professions réparties en 23 grands groupes pro- fessionnels. Ces outils indispensables aident a préciser les offres d’emploi et a sélectionner les travailleurs qui répondront aux exigences des employeurs. ~ Un PEOGrAe de formation Elément ohentat eu une ‘politique active d’emploi a l’échelle nationale, ce programme vise a procurer aux travailleurs les compétences nécessaires a |’obtention d’emplois mieux rémunérés, plus stables et plus satis- faisants; il a aussi le souci de faire correspondre |’offre et la demande de main-d’oeuvre. Il comprend deux grandes approches: la formation institutionnelle utilisant des cours traditionnels en classe et en atelier dispensés dans des écoles de métier, des colleges ou d’autres établis- sements du méme genre; et la formation industrielle ai- dant les employeurs a embaucher et a former de nouveaux travailleurs, ou encore a recycler ou a perfec- ‘tionner leurs employés. Formation institutionnelle La Loi limite 4 52 semaines d’enseignement a plein temps, ou a 1 820 heures d’enseignement a temps partiel, la vaste gamme des cours de formation donnés en institu- tion, tous axés sur les besoins de chaque client des C.E.C. et sur ceux du marché du travail: Cours de formation pro- fessionnelle qui s’adressent aux adultes se lancant dans une profession, mais aussi aux travailleurs ayant besoin de se perfectionner dans un domaine donné ou de se tenir au courant des progrés techniques réalisés dans leur pro- fession; Cours préparatoires a4 la formation profession- nelle portant notamment sur la-communication orale et écrite, les sciences et les mathématiques, en vue d’aider les stagiaires a atteindre le niveau scolaire prérequis dans certaines professions et, si nécessaire, a s’inscrire a des cours de formation professionnelle; Cours prépara- toires a l’emploi aidant les stagiaires peu scolarisés a sur- monter les obstacles qui les empéchent de travailler, et leur fournissant les connaissances de base nécessaires pour trouver et conserver un emploi convenable; Cours d’adaptation au travail offrant des services de counselling et d’expérience de travail 4 ceux qui peuvent difficilement conserver un'emploi (a cause de leurs mauvaises - habitudes de travail ou parce qu’ils n’ont pas d’objectifs professionnels), les aidant ainsi 4 acquérir les con- naissances, les habitudes et les attitudes susceptibles de leur faire garder un emploi permanent; Stages d’appren- tissage permettant a l’apprenti de travailler sous la direc- tion d’un homme de métier,’et de suivre en classe des . cours techniques connexes approuvés par la province; Cours de langue s'adressant aux immigrants et aux migrants canadiens qui ne peuvent trouver un emploi con- venable parce qu’ils ne connaissent pas l’une ou l’autre langue officielle. Ceux qui comptent un an de plus que l’age de fréquen- tation scolaire obligatoire dans leur province et qui n’ont pas fréquenté l’école durant au moins douze mois (sauf pour l’apprentissage) sont admissibles a la formation in- stitutionnelle. Généralement les stagiaires a plein temps ont droit a des allocations ou a des prestations d’assurance-chémage pour subvenir a leurs besoins et a ceux des personnes a leur charge pendant leur formation. Le gouvernement fédéral assure le coiit de la forma- tion et des allocations. Il y a par ailleurs étroite collabora- tion entre le fédéral et les provinces au niveau de la planification et de la gestion du programme. Les cours se donnent ordinairement dans des établissements provin- ciaux, et les provinces ont charge du contenu des cours et de la méthodologie. Le gouvernement fédéral participe avec les provinces a la coordination de la formation parce qu’elle est devenue un instrument clé dans la gestion de l'économie et la réduction des disparités régionales, et qu’elle joue un role important dans le cadre de nombreux services na- tionaux offerts sur le marché du travail, comme le counselling, le placement, la mobilité et l’adaptation aux nouvelles techniques. Cette collaboration fédérale-pro- vinciale permet de mieux déterminer les besoins en main- d’oeuvre et d’établir les plans de formation correspon- dants. Aussi, les directives et les budgets sont fixés a léchelle nationale tout en étant axés sur les conditions et les besoins locaux. Formation industrielle La formation des employés incombe d’abord aux employeurs, mais toute une gamme d’entreprises et d’in- dustries peuvent bénéficier de l’aide financiére et des ser- - vices consultatifs que leur offre le gouvernement fédéral pour faciliter la mise sur pied ou l’élargissement de leurs programmes de formation. Il ne s’agit pas de subventions ou subsides, ni de participation automatique ou per- manente, mais plutét de remboursement aux employeurs d’une partie du coiit des cours qu’ils ont élaborés en se conformant aux lignes directrices du programme de for- mation industrielle et aux priorités du moment en matiére de formation. Les objectifs visés sont d’encourager les employeurs a combler des postes pour lesquels il n’y a pas de main- d’oeuvre compétente et qualifiée, 4 recycler les employés qui autrement seraient mis a pied a cause de chan- gements technologiques ou économiques, a appuyer les stratégies de développement industriel dans diverses régions du pays, a combler les nouvelles vacances occa- sionnées par l’expansion de l’entreprise, a offrir des emplois et 4 assurer une formation aux personnes qui ont des difficultés particuliéres a trouver et a garder un emploi permanent. : Avec Pavenement de la Commission ‘ Vemploi et de V’Im- migration du Canada, on a entrepris de réunir sous un — méme ‘toit les services dispensés jusqu’alors de facgon - distincte par le bureau local de ’Assurance-chémage et le Centre de Main- d’oeuvre du Canada de la méme localité. Le gouvernement fédéral finance et administre le pro- gramme, mais chaque province, représentée au Comité fédéral-provincial, partage la responsabilité de déter- miner pour son territoire les secteurs professionnels et in- dustriels admissibles a la formation ainsi que le genre de travailleurs qui en bénéficieront. En outre, les provinces revoient le contenu des cours, contrélent la qualité et les aspects techniques de la formation, et en évaluent l’ef- ficacité. Normalement le fédéral ne passe un contrat avec un employeur que si son plan de formation a fait l’objet de discussions avec la province, et s’il a été convenu que l’employeur peut dispenser adéquatement les cours. Pour étre considéré, le plan de formation industrielle d’une entreprise doit: correspondre aux priorités de for- mation définies pour la région géographique; constituer une solution réaliste et pratique a un probleme particulier de formation; se dérouler au Canada et avoir une durée d’au moins une semaine et d’au plus 52 semaines a plein temps ou 1 820 heures a temps partiel; a l’exception des programmes s’adressant aux travailleurs ayant des be- soins spéciaux, permettre aux stagiaires d’acquérir des aptitudes qui pourront leur servir dans un emploi ana- logue ailleurs; et faire appel a toute la compétence et a toutes les ressources de formation disponibles dans 1’en- treprise et le milieu. Création directe d’emploi Aide a la création locale d’emploi Ce programme soutient un nombre restreint de pro- jets montrant comment créer de |’emploi a long terme pour ceux qui chément parce qu’ils vivent 1a ou les possibilités d’emploi sont limitées, ou possédent des capacités professionnelles limitées, ou sont en butte a des préjugés d’ordre racial ou culturel, ou présentent des in- capacités sociales, mentales ou physiques (état de dépen- dance chronique, casier judiciaire, alcoolisme, arriéra- tion mentale ou handicaps physiques? qui les empéchent d’accéder a un emploi. Il fournit une formation. professionnelle, des con- naissances pratiques, des services de consultation et de placement, une aptitude a s’exprimer, etc., a ceux qui participent a des projets pouvant leur assurer l’autonomie a long terme. La ot existent des possibilités d’emplois, les projets seront développés de facon a les orienter vers ces emplois. Si les emplois sont inexistants ou inappropriés, un projet peut mettre sur pied une petite entreprise com- merciale destinée a devenir économiquement viable et donc a offrir des emplois durables a ses participants. Le programme étant d’ordre expérimental et dispo- sant de fonds limités, ses responsables se doivent d’assurer un choix trés judicieux des groupes bénéfi- ciaires. Aussi consultent-ils les groupements locaux de citoyens, les organismes bénévoles, les ministéres fédéraux et provinciaux, pour repérer les groupes suscep- (suite a la page suivante) Le Centre d’Emploi du.Canada (comme ci-dessus: 89, rue Maple, Gatineau, Québec) devient ainsi le “lieu d’ov l’on peut déceler et résoudre les problémes locaux d’emploi qui surgissent dans les collectivités du Canada’’. (Photo C.E.LC.) \ Ces textes sont fournis par le Secrétariat d'Etat od