4 - Le Soleil de Colombie, vendredi 2 mars 1990 INFORMATION Assimilation des francophones hors Québec La source du mala unnom: les mariages mixtes OTTAWA (APF): Il y a dans tout le Canada frangais hors Québec un demi-million de jeunes agés entre 0 et 9 ans qui ont le droit de réclamer une éducation dans les écoles homogénes francgaises. Moins de la moitié cependant ont encore le francais comme langue d’usage a la maison. Les mariages mixtes sont en grande partie responsable de cette situation. Ces données sont tirées des résultats préliminaires d’une recherche statistique sur la langue d’usage et les. effectifs scolaires potentiels dans les provinces, qui ont été dévoilées lors du quatriéme Congrés national de la Commission nationale des parents franco- phones (CNPF), |’organisme national qui représente les intéréts de plus de 30,000 parents de l’extérieur du Québec. Cette étude réalisée par M. Armand Bédard a partir de plus de 26,000 pages statistiques du recensement de 1986, se veut la recherche laplus approfondie et la plus statistiquement exacte depuis que les parents se sont donnés pour objectif de récupérer 90 pour 100 des effectifs scolaires d'ici l’an 2000. Ceux qu’on appelle dans le jargon: les ayants droit. A l'heure actuelle, environ 155,000 enfants de 5 a 19 ans fréquentent des écoles francai- ses hors Québec, alors qu’envi- ron 350,000 pourraient se prévaloir de ce droit au pays. Selon les données de 1986, il y avait trés précisément 500,350 ayants-droit hors Québec agés de 0 a 19 ans. De ce nombre, 239,430 (47 pour 100) parlaient encore le francais a la maison. Les chances sont meilleures de conserver sa langue lorsque les deux parents francopho- t dans les pour 100), que dans les familles i donnent également raison a ceux qui pointent du doigt les mariages mixtes comme facteur d’assimi- lation. Sur les 263,565 enfants issus de familles mixtes (un des deux parents est francophone) seulement 54,830 (20.1 pour 100) parlent le francais a la maison. Au Nouveau-Brunswick, 82.8 pour 100 des ayants-droit 4 une éducation en frangais, peu importe leur situation familiale, parlaient encore le francais a la maison en 1986. Presque tous les jeunes Acadiens de cette province (96.8 pour 100) parlent le francais ala maison lorsque les deux parents sont franco- phones, et 83.1 pour 100 lorsqu’il s’agit d’une famille monoparentale. Seulement 48 pour 100 des enfants parlent leur langue ala maison dans les foyers mixtes. En 1989, 60.3 pour 100 de tous les ayants- droit de6 a 19 ans, donc en age d’aller a|’école, étaient inscrits dans des écoles frangaises. cette La_ situation dans de préscolaire dans province est presque paradisia- que si on la compare ailleurs au pays. La dualité en éducation existe a tous les niveaux, du ministére de |’Education aux écoles, les Acadiens exercent un contrdle absolu sur |’éduca- tion de leurs enfants. Il n'y a toutefois pas de maternelle et cette province. C’est le grand dossier sur lequel les parents Acadiens travaillent depuis maintenant quelques années. L’Ontario se classe deuxiéme dans le hit-parade, alors que 79 pour 100 de tous les Franco- Ontariens de 0a 19 ans ayant le droit a une éducation dans des écoles frangaises, parlent le frangais ala maison. Méme si cette province est voisine du Québec, la situation y est déja moins rose qu’au Nouveau- Brunswick. Ainsi, 84.2 pour 100 des jeunes dont les deux parents sont francophones parlent encore le francais. A peinelamoitié (51 pour 100) des enfants issus de _ familles monoparentales parlent le fran- ¢ais ala maison, et seulement 23.1 pour 100 dans les foyers mixtes. En 1988, 53.3 pour 100 des ayants-droit d’age scolaire (5 a 19 ans) fréquentaient des écoles frangaises. Les Franco- Ontariens ont obtenu une demi-gestion scolaire il y acing ans, qu’ils contestent présente- ment en cour. Dans toutes les autres provinces, la situation varie d'inquiétante, €& carrément catastrophique. En Nouvelle-Ecosse, seule- ment 36.1 des ayants-droit parlent encore le francais a la maison. La Nouvelle-Ecosse est pourtant classée au troisiéme rang derriére l'Ontario! La bonne nouvelle, c'est que les trois quart des Acadiens de 0a 19 ans (75.3 pour 100) parlent encore le francais a la maison lorsque les deux parents sont francophones. Si moins de la moitié (43.3 pour 100) des Suite page 17 ivi Canada Vancouver, C.-B. MARDI, 20 mars 1990. Référence: CK 09910. Canada Defence Construction Construction de Défanse Canada lance un appel d’offres “pour Réparation a la digue de mer, HMCS Discovery, Stanley Park, La date limite prescrite de réception des soumissions est le Pour de plus amples renseignements, s‘adresser a la Section des Plans a - Ottawa (613) 998-9549. Construction de Défense Canada Be Conseil de la radiodiffusion et des i télécommi:nications canadiennes Canadian Radio-television and Telecommunications Commission CKIC stink Ee St peanscomnseeymmaninet tarmac Avis 1990-20 Le CRTC propose des changements a sa politique M.F. Le CRTC a proposé plusieurs changements a sa politique M.F. eta invité des observations a ce sujet, au plus tard le 11 mai 1990 (Avis public (RTC 1990-20). Ce processus aboutira a la tenue d'une ~ ublique, dans la région de la Capitale nationale, le 26 ns la mesure du possible et en autant que ce soit avec les objectifs de la Loi sur la radiodiffusion, le Conseil se propose de laisser agir les forces concurrentielles plutét que d’avoirrecours alaréglementation. Dans |'avis public de 30 pages, le Conseil énonce des propositions précises sur un large 4 éventail de sujets tels les formules des stations, la musique traditionnelle et pour auditoire spécialisé, les indicateurs de j recours a la musique, les formule premier plan et mosaique, la | musique canadienne, la Promesse de réalisation et ce qu'elle ~ devrait inclure, ainsi que d'autres questions. Le Conseil estime que | les exigences en matiére de musique canadienne pour les stations M.F. devraient étre semblables a celles des stations MA. Il a donc proposé que le niveau de musique canadienne augmente a 30%, sur une base quotidienne, pour toutes les stations de musique populaire (20% pour les stations de musique de détente). Ces exigences varient actuellement entre 10% pour les stations M.F. de musique de détente et 30% pour les stations de radio M.F. country. Renseignements: Pierre Pontbriand, Directeur général ou Lise Plouffe, Agent d'information, Services d'information du 12 CRIC, Ottawa (Ontario) K1A ON2, (819) 997-0313, ATS (819) 994-0423 ou al’un de nos bureaux régionaux: 1809, rue Barrington, ; Piéce 1007, Halifax (Nouvelle-Ecosse) B3J 3K8, (902) 426-7997, ; ATS (902) 426-7268; 275, avenue Portage, Suite 1810, Winnipeg -.;=s25.]- ] (Manitoba) R3B 2B3, (204) 983-6306, ATS (204) 983-8274; »2 3 | |-3Complexe Guy Favreau, Tour Est, 200 0uest, boul. René-Lévesque, Piéce 602, Montréal (Québec) H2Z 1X4, (514) 283-6607, ATS (514) 283-8316; 800, rue Burrard, Suite 1500, Boite Postale 1580, Vancouver (C.-B.)V6Z 2G 7, (604) 666-2111, ATS (604) 666-0778. Des copies de |’avis public sont disponibles au bureau régional du’ ministére des Communications: 55 est, avenue St. Clair, 9idme étage, Toronto (Ontario) M4T 1M2, (416) 973-8215. Canada Le dynamisme des étudiants fera décoller vos projets supplémentaires cet été - que vous n'auriez pas les moyens de créer sans notre appui. Misez sur les travailleurs de demain : donnez la chance aux étudiants d'acquérir une expérience pratique. Soyez un employeur «Défi 90» - ca fera laffaire des étudiants et ¢a fera la vétre! Présentez votre demande dés maintenant au Les demandes doivent étre postées au plus tard le 16 mars. Aten tee, KEEN PN) PRP whe: EY Canada opi Cet été, embauchez des personnes énergiques et enthousiastes : embauchez des étudiants. 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